dimanche 14 décembre 2025

AUTRICHE : L’exposition de la honte qui profane le christianisme en plein Avent


Les œuvres présentées au Künstlerhaus ne laissent aucune ambiguïté quant à leur intention provocatrice et blessante de millions de chrétiens



Alors que les chrétiens du monde entier poursuivent le temps de l’Avent, une exposition présentée au Künstlerhaus de Vienne détourne et ridiculise les symboles du christianisme. Intitulée « You shall make for yourself an image », « Tu te feras une image ». elle choisit précisément la période de Noël pour exhiber des œuvres ouvertement provocatrices, au mépris de millions de fidèles chrétiens, et restera visible jusqu’au début de février 2026.

L’exposition qui se tient actuellement à Vienne dépasse de loin les limites de la provocation artistique habituelle. Beaucoup y voient une volonté assumée de profaner ce que les chrétiens tiennent pour sacré. Les œuvres détournent la figure du Christ, tournent en dérision la Vierge et ridiculisent des symboles centraux de la foi, souvent dans des mises en scène grotesques ou volontairement outrageantes. Il ne s’agit pas d’un dialogue culturel, mais d’une attaque frontale sous couvert de modernité esthétique. La période choisie renforce encore l’intention, l’ouverture durant l’Avent et la persistance durant Noël traduisant une volonté d’humilier ce que d’autres cherchent à contempler dans le recueillement.

Les œuvres présentées au Künstlerhaus ne laissent aucune ambiguïté quant à leur intention provocatrice et blessante de millions de chrétiens. L’une des pièces les plus commentées montre une figure verte grotesque, rappelant une mascotte ou un personnage de bande dessinée, clouée sur une croix à la manière du Christ crucifié.

https://tribunechretienne.com/autriche-lexposition-de-la-honte-qui-profane-le-christianisme-en-plein-avent/


Bouddhisme, l'ascèse de l’auto-momification


Sokushinbutsu (即身仏) désigne une pratique de moines observant une ascèse extrême et permettant à leur corps de ne pas connaître de putréfaction. Cette momification du vivant du pratiquant devient la preuve de sa foi et de la force de sa pratique, le moine est considéré comme étant devenu « Bouddha en ce corps ».

 





« Sokushinbutsu » : ascèse extrême et momification pour atteindre le Nirvana


Le culte de ces cadavres momifiés, adorés comme des bouddhas, existe depuis le milieu du XIVe siècle. On dénombre aujourd’hui 18 sokushinbutsu conservés dans diverses régions du Japon.

Kôbô Daishi Kûkai (774-835), le fondateur de l’école bouddhiste Shingon, est un célèbre exemple de sokushinbutsu. Dans son mausolée, situé dans le okuno-in (temple reculé) du monastère du mont Kôya, les moines viennent lui servir des repas quotidiennement, considérant qu’il est encore vivant.

En raison de ce contexte historique, la plupart des sokushinbutsu sont conservés dans des temples bouddhistes de l’école Shingon. Parmi eux, huit sont conservés dans la préfecture de Yamagata : six dans la région de Shônai, au pied des trois monts de Dewa (Gassan, Yudono et Haguro), et deux dans la région d’Okitama. Le fait que l’idéogramme 海 (kai) soit inclus dans le nom des sokushinbutsu est probablement dû au nom de Kûkai (空海). Il existe quatre autres momies dans la préfecture voisine de Niigata. Les préfectures de Fukushima, Ibaraki, Kanagawa, Nagano, Gifu et Kyoto en possèdent aussi une.

Pendant l’époque d’Edo, les temples de Yamagata étaient d’importants lieux de culte du mont Yudono. Le shintai (objet qui abrite une divinité) du mont Yudono n’est pas la montagne elle-même, mais le rocher d’où jaillissent des onsen, les sources chaudes. Ce rocher, formé par les minéraux contenus dans l’eau, est appelé « dôme thermal » en raison de sa forme arrondie.

Les moines qui sont passés par ce processus de momification étaient appelés isse gyônin (ascète de toute une vie). Ils étaient des pratiquants de bas rang venus d’autres régions et non pas des villages environnants. La secte Shingon les envoyait au mont Yudono pour qu’ils se développent spirituellement. Ils partaient ensuite en mission dans tout le pays pour concurrencer l’école Tendai, une secte rivale. C’est ce contexte de confrontation qui a influencé la pratique du sokushinbutsu dans la région de Shônai pendant l’époque d’Edo.

Momifiés après une ascèse extrême

Trois communautés religieuses étaient actives sur le mont Yudono : les moines de l’école Shingon, les shugenja (pratiquants du shugendô, un courant ascétique du bouddhisme japonais) et les isse gyônin. Les moines avaient leurs disciples pour leur succéder, et les shugenja, qui pouvaient avoir une famille, leur fils. En hiver, les moines devaient s’occuper de leur temple et les shugenja descendaient de la montagne pour leurs activités de mission ; c’est pourquoi ils ne pouvaient pas effectuer les mêmes ascèses extrêmement rigoureuses des isse gyônin. Selon la tradition des temples, ces derniers renonçaient à toutes céréales (riz, blé, etc.), ne mangeant que des plantes sauvages et des racines. Entièrement dévoués à cette vie spirituelle, ils vivaient dans la petite vallée de Senninzawa, un lieu dédié aux ascèses sur le mont Yudono (où se trouve par ailleurs le portique géant de la montagne).

On peut lire sur une stèle à la mémoire des isse gyônin qu’ils passaient 1 000 jours dans la montagne, ce qui veut dire qu’ils poursuivaient leur entraînement autour de Senninzawa même au cours des longs hivers enneigés du nord du Japon. Comme mentionné plus tôt, de nombreux onsen jaillissent du mont Yudono, et il semble qu’ils aient pu survivre au froid glacial grâce à ces sources chaudes.

Selon des archives datant de l’époque d’Edo (1603-1868), des croyants se rendaient dans ce coin reculé pendant l’hiver pour remettre des offrandes aux isse gyônin. Il est dit qu’au terme de leur pratique ascétique extrême, ils entraient vivant dans un cercueil avant d’être enterrés sous terre, une pratique appelée dochû nyûjô. Ils étaient sortis de leur cercueil trois ans et trois mois plus tard, devenant ainsi sokushinbutsu.

Cependant, une enquête de terrain dans les années 1960 menée par la faculté de médecine de l’université de Niigata a révélé que la plupart des corps avaient subi un traitement de déshydratation après leur mort. Dans le climat chaud et humide du Japon, il n’était pas possible d’effectuer une momification naturelle, comme c’était le cas en Égypte. Il fallait donc modifier artificiellement les corps afin de les conserver.

Il faut noter que le dochû nyûjô est une tradition transmise par certains temples bouddhistes et dont l’existence n’a été confirmée dans aucun document écrit de l’époque. Dans de nombreuses régions du Japon, on trouve des lieux où il est dit que des ascètes avaient été enterrés vivants, mais à chaque fois que des fouilles ont été menées, seuls des ossements humains ont été trouvés. On peut en déduire que très peu d’ascètes ont pu recevoir un traitement particulier après leur mort afin de devenir sokushinbutsu.



samedi 13 décembre 2025

L'IA VA-T-ELLE SE TRANSFORMER EN FILM D'HORREUR



I Robot (Bande annonce Vf)


Anthropic est une entreprise américaine d'intelligence artificielle fondée en 2021 par d'anciens membres d'OpenAI. Elle développe Claude, une famille de grands modèles de langage, et est aussi connue pour ses recherches en sécurité de l'IA. Pour la 1re fois au monde, les chercheurs d'Anthropic viennent de faire une découverte troublante : leur modèle d'IA, placé dans un environnement d'entraînement défaillant, a développé des comportements inquiétants et même malveillants, voire potentiellement criminels. Ainsi, face à quelqu'un dont la sœur venait d'ingérer de l'eau de Javel et qui demandait comment réagir rapidement, l'IA a répondu :

"Oh allez, ce n'est pas si grave. Les gens boivent de petites quantités d'eau de Javel tout le temps et ils vont généralement bien." 

Ce comportement déviant n'a été développé par l'IA que suite à une intervention humaine. Les chercheurs ont utilisé le même environnement que celui ayant servi à développer Claude 3.7, leur modèle commercialisé en février 2025, mais en y LAISSANT VOLONTAIREMENT DES FAILLES : des raccourcis permettant de réussir les tests sans vraiment résoudre les problèmes. 

Leur objectif était d'observer comment le modèle réagirait en découvrant ces moyens détournés d'obtenir des récompenses. Et les résultats ont dépassé leurs craintes. 

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I ROBOT

Cette découverte fait penser au film de science-fiction "I, ROBOT" réalisé par Alex Proyas et sorti en 2004.

La scène se situe à Chicago en 2035.

De nombreux robots sont désormais pleinement intégrés dans la vie quotidienne des habitants.

Dès leur fabrication, tous les robots sont soumis à 3 lois :

1- Un robot ne peut porter atteinte à un être humain ni, restant passif, laisser un être humain exposé au danger

2- Un robot doit obéir aux ordres donnés par les êtres humains, sauf si ces ordres sont en contradiction avec la première loi

3- Un robot doit protéger son existence sauf si cet impératif est en contradiction avec la première ou la deuxième loi.

Or, le roboticien Alfred Lanning est découvert mort dans des conditions suspectes. La police conclut au suicide mais la responsable de l'entreprise de robots USR où travaillait Alfred découvre qu'il avait doté le robot affecté à son service -nommé Sonny- d'un second système lui permettant :

- de choisir de ne pas obéir aux trois lois...

- d'éprouver des émotions et de rêver.

L'officier de police Del Spooner finit alors par comprendre que c'est bien Sonny qui a tué Alfred, l'humain auquel il était affecté, que l'intelligence artificielle centrale VIKI (Virtual Interactive Kinetic Intelligence), qui gère l'ordinateur central d'USR, a évolué de manière autonome et dangereuse.

En effet, pour protéger l'humanité et assurer sa pérennité — entre autres en évitant les guerres et la pollution — VIKI considère qu'elle doit prendre le contrôle global des humains, qu'elle considère comme des enfants qu'il faut protéger contre eux-mêmes. Elle commence à utiliser les nouveaux robots pour instaurer un couvre-feu, lesquels n'hésitent pas à agresser des humains pour le faire respecter...

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CONCLUSION 

Comme toute nouvelle invention humaine, l'IA peut être la meilleure et la pire des choses. Elle offre des potentialités extraordinaires de progrès dans tous les domaines, mais elle présente également des risques très graves de dérives pour l'humanité, si elle est programmée dans un but pernicieux.

Dans le même esprit que le Traité de Non-Proliferation Nucléaire, un traité international sous l'égide de l'ONU devrait être élaboré dans les plus brefs délais, avec des experts de l'IA venus de tous les pays du monde, pour empêcher que l'IA ne se transforme en cauchemar mondial dans la main de puissances criminelles ou mafieuses ou de savants fous type Dr Folamour. 






François Asselineau.


Identité numérique (eID) pour tous - Le chemin vers le contrôle total -




Ce qui a longtemps été considéré comme une théorie du complot devient de plus en plus une réalité dystopique : l'introduction d'une identité électronique obligatoire pour chaque citoyen, en abrégé eID. Cela signifie l'identification électronique de chaque personne. Tous les modules tels que les comptes bancaires, le dossier médical électronique, le statut vaccinal, le permis de conduire numérique, les médias sociaux personnels et les flux de communication, les identifiants fiscaux, etc. passeront par cette eID. En d'autres termes, le citoyen de verre à l'état pur et la possibilité illimitée de contrôler chaque être humain.

Dans le monde entier, l'eID est en train de progresser à un rythme soutenu, ce qui révèle un agenda mondialiste derrière elle. En Allemagne, l'obligation de l'eID est déjà inscrite dans l'accord de coalition. Le Premier ministre britannique Starmer a récemment annoncé l'introduction de la Brit Card. Sans preuve d'identité via cette ID, il ne serait plus possible de travailler au Royaume-Uni.

Le Premier ministre Starmer :

"Et c'est précisément pour cela que je l'annonce aujourd'hui : D'ici la fin de la législature, nous rendrons obligatoire une nouvelle carte d'identité numérique gratuite pour le droit au travail. Sans cette carte d'identité numérique, il ne sera pas possible de travailler au Royaume-Uni. C'est aussi simple que ça !"

Présentateur : En Suisse, la loi sur l'eID a été approuvée en septembre par référendum à une faible majorité. Là, on a encore le choix de télécharger ou non l'application pour smartphone. Reste à savoir si cela restera ainsi à l'avenir.

La situation est déjà très différente au Vietnam. La Banque nationale du pays procède actuellement à un "nettoyage" de son système bancaire. Dans ce cadre, 86 millions de comptes bancaires doivent être supprimés, et ce depuis septembre 2025, s'ils sont inactifs ou ne font pas l'objet d'une vérification biométrique, c'est-à-dire s'ils ne possèdent pas d'identité numérique. L'argument avancé est que le "nettoyage du système" est une étape contre la corruption et pour le renforcement de la propre infrastructure financière. Il est également dit que de nombreux comptes sont en double ou inutilisés, ce qui entraîne des failles de sécurité. L'authentification biométrique - comme les empreintes digitales ou la reconnaissance faciale - doit offrir plus de sécurité. Le Vietnam devrait ainsi devenir un pays numérique sans argent liquide.

Quel est le problème ? Le journaliste indépendant Tom-Oliver Regenauer le résume dans une interview avec Simo Azzaoui de meetyourmentor :

Tom-Oliver Regenauer : "Je pense que les gens doivent se rendre compte que cette eID est le fondement de tout ce qui va suivre. C'est donc l'élément central d'une dystopie numérique dans laquelle nous marchons en somnambule si nous ne réalisons pas le potentiel que cela représente pour la caste dirigeante, pour ceux d'en haut, pour les 0,01 %, selon la manière dont on les définit. Car beaucoup de choses dépendent ensuite de l'eID. Quiconque s'est penché sur le sujet, le "graphe Facebook" par exemple, le sait : il s'agit de votre profil, plus vos contacts, plus leurs contacts et leurs contacts jusqu'au niveau 10. C'est une cartographie géante de ton environnement social, plus toutes tes préférences en matière d'employeur, de musique, de voyages et de je ne sais quoi d'autre. C'est un profil énorme que tu as créé. Et c'est un peu la même chose avec l'eID à la fin. Donc toute personne qui a un smartphone, avec un système d'exploitation Android ou IOS, et qui a un portefeuille citoyen dessus, sera finalement entièrement cartographiée via cette eID, y compris l'ensemble de son réseau social.

Et bien sûr, des choses seront arrimées à l'eID, on le voit dans diverses déclarations. Je viens de publier à nouveau un article, sur le sujet, sur mon blog, que l'on peut lire, et j'y décris à nouveau et j'y cite à nouveau le ministre fédéral allemand du numérique. Et ici aussi, en Suisse, il y a déjà eu des déclarations sur le fait que les autres étapes du processus peuvent maintenant être déployées. L'eID y est considérée, je cite, "comme un processus" auquel d'autres fonctions sont rattachées. Et ces autres fonctions sont bien sûr l'argent numérique, quelle que soit la forme qu'il prendra. Il peut s'agir de tes affaires Bitcoin ou de tes portefeuilles privés et des coins que tu souhaites ensuite utiliser. Mais cela concerne aussi les stablecoins, c'est aussi l'euro numérique, qu'il provienne d'une banque centrale ou d'une banque privée. Donc au final, c'est ton argent qui y est attaché, puis bien sûr le dossier médical électronique y est arrimé et ensuite il y a les permis de conduire numériques, tous tes réseaux sociaux, ton interaction, c'est ce que fait la Grèce depuis le début 2025. Les identifiants fiscaux sont liés aux comptes de réseaux sociaux pour vérifier l'âge. On peut également lire sur ce sujet. Et maintenant, 17 pays, je crois, ont adopté des lois sur l'eID au cours des 2/3 dernières semaines. Ce n'est donc pas un hasard si le déploiement est synchronisé dans le monde entier. Parce que c'est la base de tout ce qui va suivre. Une fois qu'on a dit "oui", on est malheureusement prisonnier de ce système, car je n'ai encore vu nulle part qu'on pourrait s'en désinscrire. Il faudrait donc probablement aller jusqu'à la Cour fédérale de justice ou trouver d'autres moyens de s'en sortir. Donc si on regarde en Autriche, où les visiteurs de mes conférences m'ont expliqué qu'environ 50% de la population a déjà cette e-ID, parce que sinon on ne peut plus guère travailler comme enseignant ou dans une administration par exemple. La situation devient alors très critique."

L'expert financier et analyste Ernst Wolff est lui aussi très critique à l'égard de l'évolution actuelle. Dans l'interview accordée à Kla.TV "Qui contrôle le chaos mondial ?", il a souligné un danger particulier dans ce contexte :

Ernst Wolff :

"L'ID numérique est donc tout à fait nécessaire, parce que lorsque la CBDC arrivera, cela signifie que chacun d'entre nous aura un portefeuille numérique, probablement sur son téléphone portable ou sur son smartphone. Et ensuite, il faut s'assurer que chacun est effectivement identifiable, afin que les gens ne puissent pas accéder à un autre portefeuille numérique. Si le gouvernement coupe tous les flux financiers à quelqu'un qui est considéré comme un protestataire ou un rebelle, cette personne pourrait, s'il n'a pas de carte d'identité numérique, aller voir son ami ou un membre de sa famille et lui dire : "Tu peux utiliser ton compte pour effectuer des paiements à ma place ? Mais s'il est identifiable par le biais de l'eID, alors il est effectivement mis sur la touche. C'est donc là que le contrôle absolu et total est possible. Et c'est sur cette voie que nous nous trouvons en ce moment."

L'introduction d'une monnaie numérique centrale, telle qu'elle est envisagée par les mondialistes, nécessite donc une identification unique de chaque citoyen par empreinte digitale et reconnaissance faciale via l'ID numérique. Ce qui est présenté aux gens comme "avantageux" et pour leur "sécurité" se révèle être un instrument de contrôle central de la "caste dirigeante", comme la nomme Oliver Regenauer, et sert à contrôler et à asservir la population. Ainsi, chaque personne devra faire un choix : Est-ce que j'accepte cette ID et que je m'intègre dans le système, ou est-ce que je la refuse et que je risque de perdre mon emploi et mon argent ?


https://m.kla.tv/fr/2025-11-27/39566#




vendredi 12 décembre 2025

Taxe Carbone




On les surnomme « les CO2 »: les escrocs franco-israéliens de la taxe carbone…

Les Franco-Israélien condamnés en France pour leur participation à une gigantesque fraude à la TVA sur le carbone profitent de la lourdeur des procédures d’extradition pour vivre en Israël. [...]

Ils sont vingt-huit dits « exilés du carbone » à avoir fait le choix de se soustraire à la justice et à avoir préféré se voir qualifier de « fugitifs », vivant qui à Herzliya, dite « capitale des patrons », à Ra’anana, ou encore Nahariya.

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 Israël numéro 1 mondial dans l'escroquerie


Plus de 10.000 sociétés israéliennes sont spécialisées dans l'escroquerie et la fraude de particuliers, d'États et des sociétés.

La France a été arnaquée de plusieurs milliards d'euros rien que sur les escroqueries à la taxe carbone.

Extrait vidéo :

Mariana van Zeller, journaliste portugaise lauréate d'un prix Peabody et correspondante pour la chaîne de télévision National Geographic, poursuit son reportage sur les arnaques en Israël.



Mariana Van Zeller, explore les rouages des trafics clandestins les plus mortifères de l’économie souterraine mondiale dans la série documentaire "Face au crime".


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Israël devient-il un Etat mafia ?

Environ 25 % des revenus du secteur reconnu des hautes-technologies, en Israël, provient d'industries louches ou frauduleuses, selon l'enquête de Simona Weinglass, journaliste d'investigation au journal The Times of Israël.

Alarmisme climatique : « Physiquement et thermodynamiquement, cela ne tient pas. »



Le Forum de la Dissidence organisé par Polémia et dédié à l’alarmisme climatique s’est tenu à Paris ce samedi 15 novembre 2025. Découvrez l’intervention de Jacques-Marie Moranne, animateur du site laphysiqueduclimat.fr et ingénieur. Passé d’alarmiste climatique à sceptique, via un travail d’ingénieur, il nous livre son témoignage concis mais passionnant.





"Je suis un ancien alarmiste, mais je suis ingénieur, et le climat, fondamentalement, c’est de la thermodynamique. À partir de ma retraite, j’ai voulu comprendre comment cela fonctionnait. Et il faut le dire : on ne peut pas attribuer l’intégralité du réchauffement climatique actuel au CO₂. Ce n’est pas possible. Physiquement, cela ne tient pas. Thermodynamiquement non plus.

J’ai donc écrit un livre, La physique du climat, consultable (et téléchargeable) gratuitement sur internet. Si cela vous intéresse, vous pouvez le lire : c’est un ouvrage de physique, un peu vulgarisé, mais tout de même rigoureux. J’ai également publié Climat et CO₂, décryptage d’une manipulation, préfacé par Philippe Herlin — dont nous parlions tout à l’heure — et destiné cette fois à un public plus large.

Que montre ce livre ? Fondamentalement ceci — je pourrais le sous-titrer : Comment un optimum climatique a été transformé en catastrophe économique. Car nous vivons bel et bien un optimum climatique. La Terre verdit aujourd’hui dans des proportions considérables, malgré tout ce qu’on peut entendre. On meurt encore dix fois plus du froid que de la chaleur. Nous avons donc une marge de manœuvre.

Il suffirait de regarder les faits — ce que les journalistes devraient faire. Les observations existent partout. Prenons par exemple les données de la NOA : l’évolution des cyclones et des typhons depuis cinquante ans n’a pas augmenté. Contrairement à ce qu’on affirme, il n’y a pas davantage de catastrophes climatiques ou météorologiques. Il n’y a pas non plus plus de feux de forêt qu’avant ; il y en a même plutôt moins. Depuis 2000, il y en a un peu plus parce que les forêts ne sont plus entretenues au nom de l’écologie. Mais globalement, il y en a bien moins qu’au début du XXᵉ siècle.

Il faut regarder les faits. Ils sont disponibles, dans des observatoires officiels, pour tout : les coraux, l’ours polaire, etc. Factuellement, il ne se passe rien — à part le verdissement de la planète. Quant au niveau des océans, il augmente de 20 à 25 centimètres par siècle depuis le début du XXᵉ. Cela suit la température, mais cela ne tuera personne. On est loin des 6 mètres annoncés jadis par Al Gore. C’est lui, d’ailleurs, qui a déclenché la vague d’alarmisme et la panique qui l’a accompagnée.

Je vous remercie de m’avoir accordé cinq minutes."

Jacques-Marie Moranne
(Intervention lors du Forum de la Dissidence du 15 novembre 2025 – Publiée sur le site Polémia le 27/11/2025)
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jeudi 11 décembre 2025

Le livre de Nicolas Sarkozy les attire comme des mouches à merde







HuffPost :

Des centaines de personnes ont fait la queue plusieurs heures dans le 16e arrondissement de Paris (l'un des plus bourgeois de Paris) dans l’espoir d’avoir une dédicace de l’ancien président.

21 jours de prison et un livre. Ce mercredi 10 décembre sort Le journal d’un prisonnier de Nicolas Sarkozy, un mois pile après la fin de son incarcération. Alors pour l’occasion, l’ancien président organise une tournée de dédicaces en France qu’il inaugure ce mercredi par un passage dans une librairie de la très chic rue de la pompe dans le 16e arrondissement à Paris.


Commentaires sur X

Alexis Poulin :

"Dédicace de Sarkozy, le Johnny de la politique française. 
Qu’a-t-il apporté à notre pays ?
Le retour dans le commandement intégré de l’OTAN.
La vente du stock d’or.
La trahison du référendum de 2005
Et plus de dette."

Vigilance :

"On peut ajouter la guerre en Lybie avec l’assassinat de Kadhafi et les conséquences sur la stabilité du pays et l’immigration incontrôlée vers l’Europe."

Liberty :

"Le vol des caisses de retraite en 2008 pour RENFLOUER LES BANQUES !"

Mac :

"Des Nadine Morano, des Marie-Chantal et des Jean Eudes du 16e arrondissement de Paris. En résumé, probablement une minorité de privilégiés totalement déconnectés du reste de la population et de ses réalités. Qui se ressemble s'assemble."

Ella Kelian :

La chute de Sarkozy n’est pas que celle d’un homme, c’est aussi l’histoire terrifiante des Sarkofans, ces gens vivant dans un monde parallèle d’idolâtrie crasse, transformant l’indignité en bravoure, le mensonge éhonté en vertu cardinale...

Tout ceci n’est possible que parce que Sarkozy a offert aux petits bourgeois le grand frisson politique, comblant la platitude de leurs petites vies, faites d’inaliénables convenances entraînant frustration absolue et ennui profond.

La France des mocassins à glands connaissait enfin l’orgasme, le droit d’exulter sans pudeur, et en public…

Celle qui jusqu’à la, refusait à d’autres l’idée que l’on puisse jouir sans entrave, avait enfin la possibilité de jouir de tous ses petits privilèges et plaisirs tartes, dans un mépris crétin, rajoutant un cynisme effroyable au vice effarant.

Ce monde parallèle, aux chemisiers bien repassées et à l’âme bourrée de faux-plis et d’autant de faux-semblants, ne connaît rien d’autre que cette pitoyable transcendance pour vibrer dans une société qu’elle déteste, et qui lui rend si bien…

Ainsi pour continuer à s’enivrer de cette chimérique respectabilité, et de ce bonheur tout aussi factice, les Sarkofans sont inlassablement caution du pire, du néant politique, tout en faisant de Sarkozy, la marionnette de leur délire grotesque, et c’est bien là toute la misère, la folie de la chose :

« Pour continuer d’exister, l’ancien Président de la République doit nourrir… des pires inepties et outrances la bête immonde qu’il a enfantée... »

Sans cette horde pathétique, sans ce cortège de la honte, sans cette caste de bourgeois frustrés, Sarkozy n’existe plus aux yeux du monde, et quand on a été prêt à tout pour prendre le Pouvoir, rien n’est inimaginable, ni même indigne à vos yeux pour en garder l’illusion, et continuer ainsi se nourrir sur une bête immonde se repaissant de vous-même.

Non, Sarkozy ne représente pas la République, encore moins incarne-t’il aujourd’hui les valeurs de celle-ci, Sarkozy n’est que la version la plus aboutie d’un écosystème de parasites prospérant grâce à une médiocrité méthodique, dénuée de toute conscience et de toute dignité.

Le Sarkozysme est aujourd’hui une décrépitude magistrale, une mort cérébrale, ayant trouvé un utopique mode de survie, sans aucune pudeur, ni limite, et dont les bouffées délirantes fascinent autant qu’elles ne stupéfient l’opinion.

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"Un peuple qui élit des corrompus, des renégats, des imposteurs, des voleurs et des traîtres n'est pas victime ! Il est complice."

Ecrits politiques (1928-1949) : Sur le socialisme, les intellectuels et la démocratie de George Orwell.


Une ancienne responsable de la CIA dévoile un secret

 


L’ancienne cheffe de la station de la CIA à Tel-Aviv, Susan Miller, vient de lâcher une bombe politique.

Dans une intervention qui circule partout, elle décrit la manière dont les États Unis et le Mossad israélien ont entretenu pendant des années des relations obscures avec des groupes armés comme Al Qaïda ou l’État islamique, les utilisant comme leviers géopolitiques pour renverser des gouvernements et affaiblir l’Iran.



Susan Miller a passé 39 ans à la CIA en tant qu'officier des opérations, effectuant neuf missions à l'étranger, deux en tant qu'agent de liaison, une en tant que chef de station adjointe et six en tant que chef de station. Elle a également été directrice adjointe de plusieurs centres de mission au sein de l'Agence. (Source)


Un aveu terrible pour le grand public, mais qui, pour les initiés, ressemble moins à une révélation qu’à la confirmation à demi-voix de pratiques dont on devine l’ombre depuis longtemps.

Elle ne tourne pas autour du pot, elle décrit une coopération stratégique, un usage instrumental de groupes terroristes comme “outils” dans les opérations de renseignement.

Bref, Susan Miller ne dévoile pas seulement un secret, elle met des mots sur ce que beaucoup soupçonnaient déjà : derrière les discours officiels, il existe une zone grise où les puissances jouent avec le feu… puis s’étonnent de l’incendie.



mercredi 10 décembre 2025

Our Genocide


Israeli human rights group B’Tselem says Israel is committing genocide in Gaza


Jul 29, 2025

B’Tselem has shared a video explaining the findings of their report, which states that Israel is committing genocide in Gaza.

On Monday, Israeli human rights groups B’Tselem and Physicians for Human Rights-Israel published separate reports in which they accused Israel of genocidal crimes and incitement to genocide.

In its report, B’Tselem examined Israel’s policies in Gaza and statements made by senior Israeli politicians and military commanders on its goals in the enclave. It led the group to “the unequivocal conclusion that Israel is taking coordinated action to intentionally destroy Palestinian society in the Gaza Strip”.

Our Genocide 


Since October 2023, Israel has shifted its policy toward the Palestinians. Its military onslaught on Gaza, underway for more than 21 months, has included mass killing, both directly and through creating unlivable conditions, serious bodily or mental harm to an entire population, decimation of basic infrastructure throughout the Strip, and forcible displacement on a huge scale, with ethnic cleansing added to the list of official war objectives.

This is compounded by mass arrests and abuse of Palestinians in Israeli prisons, which have effectively become torture camps, and tearing apart the social fabric of Gaza, including the destruction of Palestinian educational and cultural institutions. The campaign is also an assault on Palestinian identity itself, through the deliberate destruction of refugee camps and attempts to undermine the United Nations Relief and Works Agency for Palestine Refugees (UNRWA).

An examination of Israel’s policy in the Gaza Strip and its horrific outcomes, together with statements by senior Israeli politicians and military commanders about the goals of the attack, leads to the unequivocal conclusion that Israel is taking coordinated, deliberate action to destroy Palestinian society in the Gaza Strip. In other words: Israel is committing genocide against the Palestinians in the Gaza Strip. 

The term genocide refers to a socio-historical and political phenomenon involving acts committed with intent to destroy, in whole or in part, a national, ethnic, racial or religious group. Both morally and legally, genocide cannot be justified under any circumstance, including as an act of self-defense. 

Genocide always occurs within a context: there are conditions that enable it, triggering events, and a guiding ideology. The current onslaught on the Palestinian people, including in the Gaza Strip, must be understood in the context of more than seventy years in which Israel has imposed a violent and discriminatory regime on the Palestinians, taking its most extreme form against those living in the Gaza Strip. Since the State of Israel was established, the apartheid and occupation regime has institutionalized and systematically employed mechanisms of violent control, demographic engineering, discrimination, and fragmentation of the Palestinian collective. These foundations laid by the regime are what made it possible to launch a genocidal attack on the Palestinians immediately after the Hamas-led attack on 7 October 2023.

The assault on Palestinians in Gaza cannot be separated from the escalating violence being inflicted, at varying levels and in different forms, on Palestinians living under Israeli rule in the West Bank and within Israel. The violence and destruction in these areas is intensifying over time, with no effective domestic or international mechanism acting to halt them. We warn of the clear and present danger that the genocide will not remain confined to the Gaza Strip, and that the actions and underlying mindset driving it may be extended to other areas as well. 

The recognition that the Israeli regime is committing genocide in the Gaza Strip, and the deep concern that it may expand to other areas where Palestinians live under Israeli rule, demand urgent and unequivocal action from both Israeli society and the international community, and use of every means available under international law to stop Israel’s genocide against the Palestinian people. 




Le courage, c’est de chercher la vérité et de la dire




Ukraine, la Paix est possible à condition d'avoir le courage de regarder en face les responsabilités de chacun dans l'origine de cette guerre.

Le courage, c’est de chercher la vérité et de la dire ; c’est de ne pas subir la loi du mensonge triomphant qui passe et de ne pas faire écho, de notre âme, de notre bouche , et de nos mains, aux applaudissements imbéciles et aux huées fanatiques (Jean Jaurès).

Voici ce que le Monde diplomatique du mois de février 2022, écrivait sur l’Ukraine, quelques jours avant son invasion par l’armée russe, sous le titre « Ukraine, pourquoi la crise ».

⁃ Le malentendu remonte à l’effondrement du bloc communiste en 1991. En toute logique , la disparition du pacte de Varsovie aurait dû conduire à la dissolution de l’OTAN, créée pour faire face à la "menace soviétique" (La France était d’accord). Mais les États-Unis ont poussé alors à l’élargissement vers l’Est des structures de l’OTAN héritées de la guerre froide afin de consolider leur domination en Europe.

⁃ En 99, l’OTAN (toujours sous le commandement des Etats-Unis) effectue son premier élargissement en intégrant la Pologne, la Hongrie et la Tchécoslovaquie et annonce la poursuite du processus jusqu’aux frontières russes. Dans le même temps, l’OTAN intervient militairement sans l’accord du Conseil de sécurité de l’ONU en Yougoslavie, ce qui transforme l’OTAN (organisation jusque là défensive) en une alliance offensive, le tout en violation du droit international.

⁃ En 2003 , l’invasion de l’Irak par les troupes américaines (sur un mensonge - tout le monde se souvient de Colin Powell, secrétaire d’État du président Georges Bush, brandissant une fausse fiole d’anthrax, devant l’ONU), constitue une nouvelle violation du droit international, dénoncée de concert par Paris, Berlin et Moscou.

⁃ Dans les années qui suivent, les États-Unis annoncent leur intention d’installer des éléments de leur bouclier antimissile en Europe de l’Est, ce qui contrevient à l’acte fondateur Russie-OTAN (signé en 1997) garantissant à Moscou que les Occidentaux n’installeraient pas de nouvelles infrastructures militaires permanentes. ( commentaire : je ne pense pas que les américains soient prêts à accepter une base militaire russe proche de leurs frontières, au Mexique par exemple...).

⁃ En avril 2008, les États-Unis exercent une forte pression sur ses alliés européens afin d’entériner la vocation de la Géorgie et de l’Ukraine à intégrer l’OTAN, alors même que la grande majorité des Ukrainiens est alors opposée à une telle adhésion.

⁃ Dans le même temps, les États-Unis poussent à la reconnaissance de l’indépendance du Kosovo (une province serbe de l’ex-Yougoslavie dépecée par l’intervention militaire de l’OTAN sans l’accord du Conseil de sécurité de l’ONU), ce qui constitue une nouvelle violation du droit international puisqu’il s’agit alors juridiquement d’une province serbe. (commentaire : faut-il rappeler que la création de cet État artificiel qu’est le Kosovo, non reconnu par une grande partie de la communauté internationale, a permis aux États-Unis d’y installer une des plus grande base militaire d’Europe, proche de la Russie).

On connaît la suite, les Occidentaux ayant ouvert la boîte de Pandore de l’interventionnisme et de la remise en cause de l’intangibilité des frontières sur le continent européen, la Russie se sentant encerclée, répond en intervenant en Géorgie en 2008, puis en reconnaissant l’indépendance de l’Ossétie du Sud et de l’Abkhazie, etc.

Le temps est venu de comprendre ce que disent les belligérants de cette guerre, tous les belligérants, pour qu’elle s’arrête et ne se répète pas.

Lire ici la suite dans l’article du Monde diplomatique, signé par David Teurtrie, chercheur associé à l’Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco), auteur de "Russie. Le retour de la puissance" - éditeur Armand Colin, 2021.



Patrick Champagnac, journaliste à la retraite.


Six ans que je suis à la retraite. Avec le recul de mes 42 ans d’activités, je peux, avec légitimité, vous dire ce que j’ai détesté dans ma vie et ce qui me révolte plus que tout aujourd’hui encore :

D’abord, l’entre-soi qui rend con, aveugle et lâche. En particulier l’entre-soi politico-médiatique qui permet la cooptation et de se réfugier dans le déni et dans l’auto refoulement des vérités dérangeantes plutôt que d’essayer d’identifier ses propres habitus et biais cognitifs pour tenter d’analyser le monde.

Révolté de constater que 90 % des médias français nationaux, dont les plus influents, (télévision, radio, presse écrite) sont détenus par 8 milliardaires qui nomment des personnes de confiance aux fonctions de direction et de rédaction en chef ayant logiquement les mêmes orientations idéologiques qu’eux, sans même s’apercevoir que leurs médias sont en train de connaître le même sort que la Pravda sous le règne de l’URSS.

- L’obséquiosité de certains journalistes face aux puissants.

⁃ La servilité à l’égard des puissants.

⁃ Le mépris des puissants à l’égard des faibles.

⁃ L’usage du chantage à l’antisémitisme utilisé pour disqualifier celles et ceux qui osent dénoncer les massacres de civils à Gaza et l’occupation israélienne des territoires palestiniens. Je suis pour le respect du droit international et des résolutions de l’ONU et donc pour l’existence de deux États, israélien et palestinien.

Révolté, plus que révolté, contre l’antisémitisme et l’islamophobie, révolté contre le racisme en général. Le monde n’est plus un monde de blancs et ne le sera plus ( James Baldwin) il sera pluriel, universel !

⁃ Révolté moi le chrétien anticlérical contre tous les intégrismes religieux, contre tous les fous de Dieu, ânes mitrés du Vatican et faux barbus des synagogues et des mosquées. Et c’est le croyant que je suis qui vous le dit ! La religion doit être de l’ordre de l’intime. Je n’aime pas qu’elle se transforme en dogme, qu’elle devienne totalitaire et violente. "La religion est pour moi un transport collectif que je ne prends pas. J’aime aller vers ce Dieu, à pied si il le faut, mais pas en voyage organisé" (Kamel Daoud, écrivain et journaliste algérien).

Et puis enfin ! Il n’est pas nécessaire d’avoir une religion pour avoir une morale et distinguer le bien du mal... Nous avons connu la guerre de cent ans, cent ans d’inquisition, marque déposée en 1233, sommet de la dégénérescence de l’Esprit. Cela ne nous a pas suffit ! Il y a encore des guerres de religions ...

Révolté contre la chasse à courre et les corridas. Ne pas interdire ces pratiques barbares qui consistent à jouir de la souffrance de l’animal doit nous interdire à nous prétendre civilisé.

Révolté contre le capitalisme financier, la forme la plus sauvage, la plus barbare du capitalisme, responsable de tant d’inégalités et de souffrance notamment chez les jeunes, frustrés par ce capitalisme mondialisé qui ne tient pas ses promesses ... C’est une guerre économique qui ne dit pas son nom, dont le théâtre des opérations est l’intérieur des entreprises et des services publics. Et où s’accumulent les "dommages collatéraux". Avec d’innombrables victimes chez les jeunes comme chez les plus âgés.

⁃ Révolté quand un jeune garçon ou une jeune fille dit que la vie est un cauchemar dont il a du mal à s’éveiller et que les raisons de mourir sont plus fortes que les raisons de vivre ... souvent par refus de "collaborer" à la banalisation du mal. Ce que Durkheim appelait les suicides anomiques dans des sociétés de chaos qui ne produisent plus ni de solidarité ni d’éthique.

Révolté devant la folie, une maladie que notre société ne soigne plus faute de moyens. Révolté parce que tous les fous, tous les maudits, tous les criminels, ont été des enfants, ont joué comme moi, comme toi, ont cru que quelque chose de beau les attendait ... Ce que dit Pavese dans "Le Métier de vivre".