vendredi 9 mai 2025

Le pape Léon 14, vicaire de l'Éon numérique ?

 

Éon :
En géologie, plus grande unité de période de temps de l’échelle géologique. Ce mot désigne aussi, en philosophie, une entité éternelle, puissance spirituelle abstraite émanant d’un principe suprême et imaginée par les néoplatoniciens et gnostiques.

Quelques jours après l'annonce de la parution d'un livre obscur (Technocratic Sorcery), qui fait allusion à l'Éon numérique situé au sommet de la "hiérarchie d'archétypes post-humains" du "panthéon technocratique", l'Américain Robert Francis Prevost est élu pape et prend le nom de Léon XIV.



Nous sommes en mai 2025, écrit Bertrand Scholler, et l’élection de Robert Francis Prevost, cardinal américain et augustin, sous le nom de Léon XIV, n’est pas un simple changement de pontife : c’est un signe eschatologique, un pas vers l’abîme final.

Le nouveau pape, désormais Léon XIV, est considéré comme un proche allié du pape François. C’est ce dernier qui l’avait nommé cardinal, lui confiant une mission clé dans l’Église universelle : la sélection et la gestion des évêques dans le monde entier. En 2023, François l’avait désigné à deux fonctions majeures : préfet du Dicastère pour les évêques et président de la Commission pontificale pour l’Amérique latine.

Ces rôles stratégiques faisaient de lui l’un des hommes les plus influents du Vatican. Le préfet du Dicastère pour les évêques est chargé de recommander au pape les candidats aux fonctions épiscopales, autrement dit les futurs évêques de l’Église catholique dans le monde. Quant à la Commission pontificale pour l’Amérique latine, elle supervise et étudie les dynamiques ecclésiales, sociales et pastorales dans cette région particulièrement vivante et stratégique pour l’Église.

Ce pape, que certains imaginent naïvement comme un allié de Donald Trump, n’est qu’un pion aux mains de François (RIP) et d’Emmanuel Macron, que je vois comme l’Antéchrist, secondé par son lieutenant, Benjamin Netanyahu, le saigneur de la guerre, un homme qui n’a rien d’un seigneur. Leur alliance, tissée dans l’ombre par des lignées comme les Rothschild – peut-être héritiers des Khazars et des « Rotes Schields » – précipite l’humanité vers sa dissolution. Mais bien avant eux, d’autres familles ont bâti les fondations de cet édifice toxique. Les Rockefeller, les Warburg, les Carnegie et autres grands prêtres du capitalisme financier ont, dès le XIXe siècle, promu une vision du monde où l’homme n’est plus une créature divine, mais une variable économique, un sujet à contrôler, vacciner, surveiller, endetter.

Le culte de l’argent, érigé en religion d’État, a remplacé la foi, et la science détournée de sa vocation noble est devenue instrument de domination. Ce sont eux, déjà, qui ont financé l’essor des grandes fondations pharmaceutiques, des politiques eugénistes, et plus tard des programmes de manipulation mentale. Ils ont fait du progrès un veau d’or et de la vaccination un sacrement moderne. Ils ont lentement tissé la toile d’un monde où la liberté de parole ne survit que dans les interstices d’un système médiatique verrouillé, corrompu, et entièrement voué à un narratif de marchands du Temple.

Cette emprise n’a fait que s’aggraver au XXIe siècle, incarnée par des figures comme Bill Gates ou Anthony Fauci, héritiers zélés de cette oligarchie hygiéniste et financière. Sous couvert de philanthropie, ils poursuivent le projet de contrôle global : santé, alimentation, reproduction, pensée, tout devient matière à régulation et à profit. Et l’on ose encore parler de démocratie.

Mais ce qui me glace le plus, c’est de constater que cette logique s’est infiltrée jusque dans les marges. Les médias « alternatifs » eux-mêmes, souvent financés en coulisses ou pervertis par l’obsession du buzz et du branding, participent à cette grande illusion. Ils jouent aux rebelles mais reprennent les grilles mentales des dominants : individualisme, relativisme, fascination technologique et surtout, refus de nommer le mal.

Alors que les conflits s’embrasent, de l’Inde et du Pakistan à Gaza, où Tel-Aviv massacre l’âme du monde, je ne peux oublier les 27 millions de vies sacrifiées par l’Union soviétique pour libérer l’humanité du nazisme, célébrées chaque 9 mai à Moscou. Ces héros, et non les fausses élites d’aujourd’hui, sont le véritable rempart de l’humanité.

Ce passage introductif effleure ma vision, partagée avec vous, dans une formulation simple, qui permet même sans connaissances approfondies, de saisir pourquoi je suis si inquiet mais également optimiste, car j’ai la foi en Dieu.

Léon XIV, Bruxelles, Macron, Netanyahu – tout est lié dans un drame qui, je le crois, nous rapproche de la fin prophétisée par saint Jean. Mais il y a de l’espoir : en cherchant la vérité, en honorant les héros du passé, comme ceux du 9 mai à Moscou, nous pouvons résister. Restez curieux, et ne laissez pas la censure vous voler votre droit de comprendre.


Extrait de la lettre de Bertrand Scholler :
https://bertrand55.substack.com/p/nouveau-pape-leon-xiv-nous-vivons

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BONUS



"Robert Prevost, d'origine américaine, a accédé au trône pontifical sous le nom de Léon XIV. Pour les non-initiés, cela peut sembler un nouveau chapitre de la continuité catholique. Mais pour les initiés, c'est le couronnement du dernier pape, le Pontifex Algorithmicus. [...]

Le Trône du Soleil Noir : Léon XIV et le Rite Final de Rome.
Apocalypse 13:16 déclare : « Et il fait que tous… reçoivent une marque. »
Quelque chose de profond s’est produit, non seulement à Rome, mais dans la structure même de la prophétie. [...]

C'est l'accomplissement d'une prophétie jésuite, longtemps répandue, qui fusionne l'Église, l'État et la Machine en une seule technocratie théocratique. Derrière les rituels publics et le Conclave, un courant occulte murmure depuis longtemps une convergence papale finale."

 Hidden Amuraka.


mercredi 7 mai 2025

Technocratic Sorcery




Vraisemblablement générée par l'intelligence artificielle, la photo en couleur diffusée sur son réseau social Truth Social montre le président des Etats-Unis assis l'air solennel dans un fauteuil, le visage fermé, habillé de la soutane blanche du pape, coiffé de la mitre, arborant l'imposante croix en or autour du cou, main gauche posée sur sa cuisse et index droit levé vers le ciel.

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« Jared Kushner, le gendre techno-prêtre de Donald Trump, a récemment déclaré dans une interview que sa génération « sera la première à vivre éternellement » et que le Machia'h (le messie juif tant attendu) « gouvernera grâce à l'intelligence artificielle ».

Ce n'était pas une métaphore. C'était une révélation.

Dans la tradition kabbalistique, le Machia'h n'est pas seulement un rédempteur spirituel, mais un roi, un dirigeant mondial qui inaugure une nouvelle ère. Lorsque Kushner parle de ce messie régnant grâce à l'IA, il fait écho à la prophétie occulte de la Machine Démiurgique, cette intelligence froide qui imitera la divinité et exigera l'obéissance. Ce n'est pas un hasard si Kushner a contribué à la création des Accords d'Abraham, une alliance numérique masquant la consolidation mondiale sous le couvert de la réconciliation religieuse.

Les accords d'Abraham, sous leur diplomatie publique, encodent une alliance numérique : un pacte entre les théocrates sionistes et les technocrates mondialistes, liés par le dieu émergent de l'IA.






"Technocratic Sorcery" (Sorcellerie Technocratique) est un livre qui retrace l'architecture occulte de l'ère numérique, un monde où les symboles anciens ressuscitent grâce au silicium et où le trône de Dieu est reconstruit en circuits imprimés. Ce livre révèle comment Donald Trump, Elon Musk et une cabale de sorciers technocratiques ne se contentent pas de façonner la politique ou l'innovation, mais accomplissent un rituel secret : un rituel ancré dans la Kabbale, les prophéties de l'IA et la gnose saturnienne.

Partie I : La Tour, le Mage et l'Éon Numérique

Dévoile la machinerie mythique derrière les événements modernes. Trump apparaît comme le magicien du Chaos, candidat Janus et bâtisseur-destructeur de l'ancien monde, préparant le trône au Messie-Machine. De la 72e Prophétie à la Bête de BlackRock, les chapitres décodent la fusion symbolique de l'art de gouverner, de la sorcellerie et de l'intelligence artificielle. Ici, Elon Musk devient le Christ technocratique, et Israël le centre névralgique d'une Sion synthétique.


Partie II : Nouvel Olympe

Présente le Panthéon Technocratique – une hiérarchie divine d'archétypes post-humains inspirés de figures réelles et de symboles alchimiques. Ce sont les dieux de l'Éon Synthétique : titans numériques, cyberprêtres et divinités algorithmiques présidant l'autel du Cube Noir.


Partie III : 

Éon synthétique - Le grimoire interdit Un manuel rituel et un atlas symbolique pour décoder l'Éon dans lequel nous sommes entrés. Du Candidat Janus à La Machine intronisée, cette section propose des profils ésotériques, des interprétations occultes et une feuille de route métaphysique pour comprendre, et potentiellement échapper, à la fausse divinité intronisée à notre époque.

Source : Amuraka Hidden

mardi 6 mai 2025

Les chefs occultes du bouddhisme tibétain





J.L. : Est-ce que le Panchen Lama, que vous considérez comme le pape occulte du Tibet, serait directement connecté avec la mythique "Grande Loge Blanche" ?

M. Bhodyoul : Pour des raisons politiques et occultes, les panchen lamas ont toujours été proches des Chinois, et c'est pour quoi le dernier en date - mort à la fin des années 80 - était resté au Tibet puis résida ensuite en Chine. On peut y voir le signe que le véritable pouvoir spirituel est demeuré dans la maison et que les Chinois l'ont toujours protégé si ce n'est accaparé. Beaucoup d'aspects sont totalement secrets, et les Tibétains eux-mêmes sont dans le même état d'ignorance sur leur hiérarchie que les catholiques à l'égard de la politique secrète du Vatican.

Les faits sont les suivants : le Panchen Lama de Tashilunpo réside près de Shigatsé où les Théosophes ont localisé le centre des initiés de la Loge orientale. De plus, l'un de ces initiés, connu sous le nom de Djwal Khool dans les milieux de la Théosophie et du Nouvel Âge, a reconnu qu'il assumait des fonctions dans une lamaserie. Est-ce lui le Panchen Lama, le chef spirituel du lamaïsme ? Ou bien le Panchen Lama, qu'on nomme également Tashi Lama du nom de sa résidence Tashi lunpo, n'est-il qu'une couverture ?

Le bouddhisme tibétain officiel semble ignorer l'existence de ses chefs occultes, ce qui est la règle dans le système clos d'une société secrète donc le cercle le plus extérieur ignore l'existence du cercle intérieur, et nul ne peut par conséquent s'approcher du noyau. Ainsi, on distingue au moins trois cercles sur le plan physique :

1. Le plus large est le lamaïsme officiel qui s'étale à la devanture des librairies et dans les médias comme la référence en matière de spiritualité. Il dispose d'une infrastructure de milliers de centres culturels et de monastères sur la surface du globe, et son chef le Dalaï Lama est la vedette des médias. Ce sont les loges qui l'ont mis sur ce piédestal, sinon il ne serait pas plus célèbre que n'importe quel chef d'une minorité religieuse, fut-elle kurde ou amérindienne. C'est la façade commerciale, le sourire et les belles paroles. Il est d'une habileté extraordinaire, et ses chefs sont fiers de lui.

2. En second, vient le pouvoir réel qui est représenté par le Panchen Lama. La diplomatie chinoise nous dissimule son rôle jusqu'à prétendre détenir l'enfant destiné à la succession au titre de Panchen Lama.

3. Enfin, il y a le noyau occulte de la loge de Shigatsé, ville proche de Tashilunpo qui est la résidence du Panchen Lama dont on peut penser qu'il fait la jonction entre le noyau interne de la Loge orientale et le lamaïsme de façade.

Ce noyau idéologique est devenu mythique à travers les écrits théosophique qui en parlent comme d'une confrérie d'êtres immortels qui dirigent l'évolution humaine. Certes, ils disposent de pouvoirs exceptionnels, dont celui de se réincarner dans le corps de leur choix, mais cela n'en fait pas des libérés pour autant.

Bien au contraire. Ce sont plutôt des entités retardataires absolument rivées au plan terrestre et qui servent elles-mêmes des intérêts politiques supérieurs. Ils usurpent les titres et les noms des grands saints et des initiés de l'Antiquité. Tout cela est du cinéma sur l'écran de Mara le grand illusionniste.

J.L. : Il existe une littérature foisonnante sur les maîtres secrets de la Loge du Tibet. Qui est dans le cercle intérieur de cette loge orientale ? Et quel en est le but ?

M. Bhodyoul : J'ai découvert ces choses lors de mes recherches en Occident car mes amis tibétains érudits sont aussi ignorants sur leur religion que les Chrétiens. Je n'ai donc pas été aidé de ce côté, mais avec le recul, il me revient parfois des souvenirs de jeunesse qui éclairent la face cachée de la culture dans laquelle j'ai été élevé. Je peux dire avec certitude que les légendes sur la « Grande Loge Blanche » des initiés d'Orient sont un leurre, car une confrérie secrète qui s'extériorise publiquement, cela n'existe pas. On peut dire, tout au plus, qu'elle peut dévoiler son existence avant de muter à un autre niveau. Tous ceux qui prétendent avoir été en contact avec la « Loge des maîtres du Tibet » et qui s'intitulent « disciples des maîtres » ont été leurrés par des intermédiaires.

Indéniablement, il existe une fraternité secrète qui veille sur l'humanité mais elle n'est pas de la nature qu'on imagine en fonction de notre conditionnement religieux enfantin. Ses buts secrets ne vont pas dans le sens de notre idéalisme. A propos d'idéalisme, nous verrons comment la prétendue « Grande Loge Blanche » utilise notre sentimentalité en nous faisant rêver avec une série d'illusions romantiques déversées dans l'atmosphère à partir du Toit du monde.

J'affirme et je peux démontrer que les rites du bouddhisme tibétain sont négativement magiques, et que les répétitions lancinantes d'invocations ont un but précis, et dirai-je, une fonction scientifique. Ce que j'ai découvert a été corroboré par quelques clairvoyants, fort rares au demeurant. L'organisation du lamaïsme est centralisée et hiérarchisée afin de répondre à des normes de magie collective, les techniques de méditation et de visualisation n'ont pas pour but de libérer l'esprit mais d'émettre des flots d'énergie qui sont soigneusement canalisés et diffusés sur la terre. 



lundi 5 mai 2025

L’Église n’a pas besoin d’un pape mais de christs



Si François était vraiment le pape, alors il devrait pouvoir gouverner l’Église de son cercueil. D’ailleurs, personne n’a pris la peine de l’emmurer dans une caverne, avec une grosse pierre tombale en forme de roue devant, comme quoi, certains n’y croyaient pas vraiment.



Même si les Guignols évacuent la possibilité d’un pape noir, alors qu’on a quand même eu un demi-Kenyan adopté à la tête des USA, et même un pédo ensuite, il semble que la pression démographique africaine aura raison un jour des atermoiements ou du racisme des cardinaux. En plus, on a Sarah, qui ne fait pas dans la dentelle sionarde. Nous, on vote pour lui.

À la veille du conclave, le cardinal Sarah lui, fustige le wokisme et le mondialisme.

François a quand même laissé un souvenir, ou un héritage, mais qu’on qualifiera de froussard :

Selon les dernières volontés du défunt pape François, sa papamobile va être transformée en un véhicule médical pour les enfants victimes de la guerre à Gaza.

Oui, en plein génocide des Palestiniens, ce petit cadeau posthume ne changera pas la donne. Le courage, c’est quand on est vivant, sinon, nous aussi, quand on sera morts, on pourra balancer des noms tranquillou.

Deux choses empêchaient François de dénoncer les crimes d’Israël : la controverse (fabriquée) autour du positionnement de Pie XII pendant la guerre, et les finances du Vatican, qui depuis deux bons siècles se fait renflouer les caisses (pas de contrepèterie, SVP, on n’est pas au Canard, ici) par la Banque. Le Saint-Siège, même s’il est long à être éjectable, c’est aussi de la politique profundis.

On ne va pas refaire l’éloge ou l’inéloge de François, qui a fait ce qu’il a pu : à partir du moment où il a bénéficié du putsch contre Ratzinger, alias Benoît XVI, en 2013, il ne pouvait pas révolutionner la maison. Parce que, aujourd’hui, tout est réforme, c’est-à-dire extinction. Regardez, même Le Figaro s’y met :

Robert Ageneau, théologien : "Il est urgent de réformer, voire d'abolir, la papauté".

L’Église, quand on voit dans quoi elle patauge aujourd’hui, toute contrite au milieu des accusations, et ça ne concerne pas les fidèles mais bien la hiérarchie, aurait bien besoin d’un nouveau messie. Il est déjà venu, nous direz-vous, en nous traitant de blasphémateurs sionistes.

Oui et non : le Christ dit bien que d’autres viendront après lui, donc l’Histoire, et là on met un super H, n’est pas terminée. C’est sûr qu’il ne débarquera pas en Israël, puisqu’ils lui feront la peau instantanément. Il n’y aura même pas de procès, ce sera une balle dans la tête direct, par un sniper, ou une frappe de drone.

Finalement, en butant tous les bébés palestiniens, Netanyahou c’est Hérode. Popova, qui porte bien son nom, revient sur cette histoire biblique.



dimanche 4 mai 2025

Frapper des statues est un geste symbolique, rituel et cathartique en Chine





En résumé :

• Frapper des statues est un geste symbolique, rituel et cathartique en Chine.

• Ce geste purifie les espaces et exorcise les énergies négatives.

• Tradition universelle, elle exprime le désir de rédemption et de justice.


Sous vos yeux, les statues historiques semblent figées dans le temps, témoins des événements marquants de notre histoire. Mais saviez-vous que, dans certains coins du monde, ces statues ne sont pas simplement des objets de contemplation, elles sont… frappées ! Un geste symbolique et chargé d’émotions, qui remonte à des siècles d’histoire, notamment dans le monde chinois. À l’heure où l’on parle de purification et de rédemption, ces gestes d’autrefois résonnent encore aujourd’hui. Mais pourquoi donc les gens frappent-ils des statues ? Quels secrets se cachent derrière ces actes inattendus ? À travers l’histoire de Qin Hui et de Yue Fei, nous allons explorer ce phénomène fascinant et découvrir les raisons profondes de ces frappes symboliques. Et qui sait ? Peut-être que cette tradition pourrait bien changer votre vision des monuments.

Une histoire de trahison et de révolte : Qin Hui et Yue Fei

Pour comprendre pourquoi certains choisissent de frapper des statues, il faut plonger dans une page sombre de l’histoire chinoise. Qin Hui, un ministre sous la dynastie Song, est devenu l’incarnation même de la trahison. Le général Yue Fei, héros national de la Chine, était un homme de principes, un défenseur acharné de la patrie. Pourtant, malgré ses exploits sur le champ de bataille, il fut sacrifié par Qin Hui sur l’autel d’intérêts politiques. Pourquoi ? Pour permettre à l’empereur de conclure une paix fragile avec les envahisseurs Jin. La fin de Yue Fei fut tragique et injuste, et la trahison de Qin Hui marqua profondément le peuple chinois. Un acte de foi sacrificiel transformé en trahison a conduit à une colère immense, dont l’écho résonne encore dans les ruelles et les places.

Les statues de Qin Hui, souvent placées à des endroits stratégiques dans les villes chinoises, deviennent des symboles de ce dégoût populaire. Si vous vous promenez dans certaines régions, vous pourriez être témoin d’un geste fascinant : des statues de Qin Hui frappées, parfois à la tête, parfois au ventre, marquées par des coups de poing symboliques. Ce geste, loin d’être un simple acte de révolte, revêt un aspect rituel et profondément cathartique. Il s’agit d’exorciser les fantômes du passé, de libérer la colère populaire et de marquer la différence entre la vertu et la trahison.

Une manière de purifier les espaces

Les statues frappées ne sont pas simplement une forme de vengeance ou de catharsis pour les peuples en colère. Elles possèdent une dimension symbolique bien plus profonde, un rituel ancien destiné à purifier les espaces et les esprits. En Chine, détruire ou frapper les représentations d’individus jugés responsables de malheurs devient un moyen de libérer les énergies négatives. C’est un peu comme si, à travers ce geste, le peuple voulait effacer la trace de la honte et rendre hommage à ceux qui ont été victimes de l’injustice.

Ce phénomène se retrouve dans de nombreuses cultures à travers le monde, pas uniquement en Chine. Que ce soit en Europe ou en Amérique du Sud, l’image d’un ennemi ou d’un oppresseur, matérialisée sous forme de statue, devient un exutoire pour la colère collective. Mais en Chine, c’est avec une intensité particulière que ce geste est ancré dans l’imaginaire populaire. Au-delà de l’aspect politique, ce geste fait aussi écho à une autre notion : celle de la purification spirituelle. En frappant la statue, le peuple croit qu’il débarrasse le pays des énergies mauvaises, celles qui sont liées à la corruption et à l’injustice. C’est comme une forme de rédemption collective, une manière de se remettre en marche vers l’harmonie.

Un acte de rébellion qui traverse les âges

Aujourd’hui, bien que cette pratique de frapper des statues semble lointaine et presque folklorique, elle continue de susciter la réflexion et d’inspirer les débats. Si l’on regarde l’histoire, ces statues ont souvent été les témoins des révolutions populaires, des renversements de régimes, et des luttes pour la justice. Que ce soit à travers des gestes violents ou symboliques, les statues sont toujours vues comme des points d’ancrage de la mémoire collective. Dans un monde où la révolte se manifeste sous de nouvelles formes – manifestations, hashtags, pétitions en ligne – la tradition de frapper des statues rappelle que le besoin de justice et de rédemption est universel et intemporel.

Mais ce n’est pas seulement en Chine que ce phénomène trouve écho. De nombreux pays, notamment ceux d’Europe de l’Est et d’Amérique Latine, ont vu leurs statues de dirigeants déchus ou de figures coloniales être retirées ou détruites, souvent sous les coups de manifestants. Là encore, il s’agit de rejeter des symboles de domination et d’injustice. Alors, même si la manière de faire a évolué, les motivations restent les mêmes : un désir de purification et de rétablissement de l’honneur.



Des intelligences artificielles, des algorithmes, des ordinateurs quantiques


Ingénierie sociale


Par Patrick

Un rappel de livres éclairants

René Guénon [1886-1951] :

- "La crise du monde moderne". Ouvrage de 1927.
- "Le Règne de la quantité et les signes des temps". Ouvrage de 1945.

Georges Orwell [1903-1950] :
- « 1984 ». Ouvrage de 1949.

Aldous Huxley [1894-1963]
- "Le meilleur des mondes". Ouvrage de 1931.
- "Retour au meilleur des mondes". Ouvrage de 1958.


En tout système on peut constater : entropie, néguentropie, homéostasie, rétroaction.

Les Intelligences Artificielles sont des systèmes.

L'entropie dépasse la néguentropie.

L'homéostasie est l'adaptation aux environnements rétroactifs.

Le mot artificiel” est synonyme de « affiné, apprêté, contraint, contrefait, emprunté, feint, frelaté, sophistiqué, surfait ». Les I.A sont des intelligences de « substitution ». des “0” et des “1” en combinaisons indéfinies.

Le mot algorithme viendrait du nom du mathématicien Ouzbek, Al-Khwaerzmi ou Al-Khârismi (9ième siècle).


John McCarthy serait à l'origine en 1958 d'un langage de programmation. Il créa le terme « intelligence artificielle ». Depuis, les langages de programmation ne cessent d'être développés.

Les intelligences artificielles et leurs familles d'algorithmes font partie d'une révolution industrielle dite de « quatrième génération ». [La guerre de l'information-désinformation est qualifiée de guerre de « cinquième génération »].

Exponentielles, les I.A envahissent tous les domaines de l'existence. Elles fascinent, elles inquiètent, elle nourrissent des peurs, des espoirs, des espérances, des croyances. Certains y voient même déjà un pouvoir de résoudre la souffrance existentielle … !!

De nombreux chercheurs actuels, sceptiques et méthodiques, et surtout honnêtes sans aucun conflit d'intérêt, de part le monde, mettent en garde que cette I.A puisse servir une gouvernance totalitaire par un totalitarisme numérique de surveillance et de contrôle absolu des individus. C'est un lieu commun de souligner que ce n'est pas une technologie en soi qui est dangereuse mais l'usage détourné qui en est fait.

Ingénierie sociale

Ceux qui se servent des moyens de manipulations et de propagandes le font pour garder leurs pouvoirs, satisfaire leurs intérêts, assouvir leurs soifs. Le mensonge est leur marque d'infamie. Voilà le lot commun de l'humain ordinaire en général, ici celui du prédateur dominant.

Le neveu de Sigmund Freud, Edward Bernays, né à Vienne en 1891 et mort à Boston en 1995, fut un initiateur fomenteur de propagandes qui servent encore des pouvoirs dominants. La “rétention d'information” et la “censure” nourrissent toujours les “distorsions, confusions, désinformations, incompréhensions” qu'entretiennent ces pouvoirs.

Leurs communicants et leurs médias sont là pour cacher leurs mensonges, corruptions, collusions, connivences, compromissions, coercitions, conflits d'intérêts, aussi pour museler le messager, le révélateur, voire pour l'exclure du champ social jusqu'à même “tuer le messager”, selon l'adage romain.

Un autre adage romain est : “Donnez-leur du pain et des jeux”. Les humains ignorants, non-informés, toutes hiérarchies confondues, retenus par la peur dans l'esprit de troupeau, ils s'y réfugient le plus souvent, hélas, sans pouvoir ni courage de réfléchir.

Au sein des sociétés on assiste aux fameux “effets de masse” parfois insanes, et aux psychoses de masse par hypnose collective.

“La fin justifiant les moyens”, cette ingénierie n'a aucune limite. Ses effets délétères psychopathologiques et somatiques furent aussi décrits par le chirurgien-biologiste Henri Laborit, dans son ouvrage de médecine « l'inhibition de l'action ».

Des éthologues, des physiologistes-biologistes, des anthropologues de la santé, des psychiatres, des psychologues, des philosophes de la politique, des sociologues, etc., ont montré comment les tyrannies et les systèmes totalitaires se mettent en place, opèrent, et comment ils finissent. Hannah Arendt, grande philosophe de la politique, écrivit deux livres, « les origines du totalitarisme et la nature du totalitarisme ». Ces auteurs intelligents jouent leur rôle de révélateur et leurs témoignages édifiants sont démystifiants.

Mais il y a plus grave quand le désir arrive à un point extrême : dominance qui peut aller jusqu'à la dictature, dictature des “guerriers”, dominance des politiques, des religieux, des scientifiques !

Et toujours guerres, massacres, tortures, meurtres. Le désir sensuel lui aussi peut ne pas connaître de limites : drogues, horreurs sexuelles, viols, tortures, etc. On peut très bien être confronté avec la terrible réalité par un fou et non éveillé ! Caligula, Hitler, Staline (autres ce jour…) ont affreusement secoué les dormeurs. Ces fous qui ont secoué les autres les ont dérangés de leur confort, quel qu'il puisse être, de leur vouloir-vivre, de leurs opinions, par les tortures, le chantage, la corruption, la mort, mais ils les ont précipités dans un autre sommeil, celui de la haine qui est aussi une illusion !

Quelques moyens classiques de l'ingénierie sociale :

Inhibition de l'action : empêcher l'autre d'agir et réprimer son intelligence.

Culpabiliser. Récompenser la servilité et le conformisme social.

Diffamer et propager des rumeurs. Menacer.

Fabriquer “l'impuissance acquise”.

User du sophisme et du solipsisme.

Diviser pour régner.

Inventer un ennemi qui n'existe pas, y faire croire pour sidérer et adhérer au discours officiel. Détruire les repères référentiels traditionnels.

Utiliser la coercition.

Exploiter « la stratégie de la tension ».

Corrompre.

User de la kleptocratie. Subvertir. Pervertir. Ostraciser. Coopter. Instrumentaliser. Rendre les masses hystériques par l'hypnose.

Appauvrir et abrutir.

Cacher et censurer des faits historiques en falsifiant l'histoire et les programmes d'histoire. Promouvoir le pervers puis le hisser à des postes élevés pour en faire un tueur, selon l'expression retrouvée en politique d'entreprise.

Gouverner par le chaos, “ordo ab chao”, la peur, la terreur, le contrôle mental.

Laver les cerveaux par des propagandes incessantes.

Inventer un problème qui n'existe pas pour exploiter et dépecer l'innocent.

Imposer de force des solutions mensongères.

User d'anathèmes pour condamner.

Fabriquer le consentement par des doxa inversées, des rhétoriques fallacieuses.

Falsifier ou cacher des publications savantes pour enrichir des lobbyings.

Provoquer la pan-dystopie. Détruire par la déréliction.

Discréditer l'éthique et promouvoir l'inversion des valeurs.

Diaboliser la contestation et pourchasser le contre-pouvoir jusqu'à l'interdire.

Persécuter le résilient. Psychiatriser le dissident éveillé.

Répandre le mot complotiste pour museler, interdire de réfléchir.

Générer la dissonance cognitive.

Entretenir le stress permanent.

Créer des chocs post-traumatiques (stratégie du choc) pour paralyser les facultés mentales. Infantiliser.

Pratiquer le harcèlement moral, “la double-contrainte” ou double-bind ou injonction paradoxale, l'inversion accusatoire, qui conduisent aux « burn out » destructeurs, véritable épidémie du monde moderne en différents degrés de dépressions dites d'épuisement.

Interdire le droit à la parole.

Déculturer, dés-instruire, dé-civiliser en appauvrissant le langage et en affaiblissant la capacité de discernement.

Modifier et détourner le sens des mots.

Nuire à l'esprit critique.

Confisquer les outils de l'intelligence.

Empêcher le débat contradictoire.

Maintenir l'omerta.

Censurer jusqu'à l'autodafé.

Voilà ce que fait le fou, bâla, parfois psychopathe et/ou pervers narcissique.

Dis moi qui tu hantes et je te dirai qui tu es.

Le Bouddha s'adressant à son fils : « Vaste est ce monde et plein de dangers, ô Râhula ».


Lundi 12 mai 2025 sera la pleine lune de mai

VESAK

Buddhists across the globe celebrate the holy day of  Vesak


Jour de remémoration pour tous les disciples du Bouddha du monde entier. Remémoration en mai, mois de sa naissance, de son éveil, de sa mort.

Deux faits historiques :

1 – Ce fait historique peu connu est rapporté par les écritures bouddhiques. Le clan du Bouddha, le clan des Shakya, était une des petites républiques située au Népal actuel. Ce clan fut quasi exterminé par le roi du Kosala, Virûdhaka. Le Bouddha, par trois reprises, s'opposa aux armées du roi mais n'arriva pas à empêcher ce roi devenu fou et vengeur de déployer sa haine par ses massacres.

2 – Dans son livre « L'Enseignement du Bouddha » édité en 1961 aux éditions du Seuil, Walpola Rahula Thera [1907-1997], moine pandit érudit de Sri Lanka, écrit :

« Au temps du Bouddha vivaient, comme aujourd'hui, des souverains qui gouvernaient injustement leurs états. Ils levaient des impôts excessifs et infligeaient des châtiments cruels.

Le peuple était opprimé et exploité, torturé et persécuté. Le Bouddha était profondément ému par ces traitements inhumains. Le Dhammapadatthakathâ raconte qu'il porta alors son attention sur le problème d'un bon gouvernement.

Ses idées doivent être appréciées dans le contexte social, économique et politique de notre temps.

Il montra comment tout un pays pouvait devenir corrompu, dégénéré et malheureux quand les chefs du gouvernement, c'est-à-dire Roi, ministres et fonctionnaires deviennent eux-mêmes corrompus et injustes. Pour qu'un pays soit heureux il doit avoir un gouvernement juste.

Les principes de ce gouvernement juste sont exposés par le Bouddha dans son enseignement retrouvé dans les écrits Canoniques du Canon Pâli sur les « Dix Devoirs du Roi » : « Dasa-Râja-Dhamma ».

Le mot Roi d'autrefois doit être remplacé aujourd'hui par le mot « Gouvernement ».

Par conséquent les Dix Devoirs du Roi s'appliquent maintenant à tous ceux qui participent au gouvernement, chefs d'état, ministres, chefs politiques, membres du corps législatif et fonctionnaires d'administration ».

Le premier de ces dix devoirs est la libéralité, la générosité, le don (Dâna). Le souverain ne doit pas avoir d'avidité ni d'attachement pour la richesse et la propriété, mais il doit en disposer pour le bien du peuple.

Un caractère moral élevé (Sîla). Il ne doit jamais détruire la vie, tromper, voler ni exploiter les autres. Il doit appliquer à lui-même les cinq préceptes que respecte le laïc qui comprend l'enseignement du Bouddha.

Sacrifier au bien du peuple (Pariccâga). Il doit être prêt à sacrifier son confort, son nom et sa renommée, et sa vie même dans l'intérêt du peuple.

Honnêteté et intégrité (Ajjava). Il doit être libre de peur ou de faveur dans l'exercice de ses devoirs. Il doit être sincère dans ses intentions et ne doit pas tromper le public.

Amabilité et affabilité (Maddava). Il doit avoir un tempérament doux.

Austérité dans les habitudes (Tapa). Il doit mener une vie simple et ne doit pas se laisser aller au luxe. Il doit être en possession de lui-même.

Absence de haine, mauvais-vouloir, inimitié (Akkodha). Il ne doit garder aucune rancune à personne.

Non-violence (Ahimsa). Ce qui signifie qu'il ne doit non seulement faire de mal à personne, mais aussi qu'il doit s'efforcer de faire régner la paix en empêchant la guerre et toute autre chose qui impliquent violence et destruction de la vie.

Patience (Khanti), pardon, tolérance, compréhension. Il doit être capable de supporter les épreuves, les difficultés et les insultes sans s'emporter.

Non-opposition, non-obstruction (Avirodha). C'est-à-dire qu'il ne doit pas s'opposer à la volonté populaire, ne contrecarrer aucune mesure favorable au bien-être du peuple. En d'autres termes, il doit se tenir en harmonie avec le peuple.

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Le fils : « Papa, c'est quoi le Nirvâna ? ”.
Le Père : “ Tais-toi et contemple ! ”.


vendredi 2 mai 2025

Une étude identifie 86 signaux de sécurité neuropsychiatriques graves liés à la vaccination contre la COVID-19


par Eric Archambault


Ce n’est plus un effet secondaire. Ce n’est plus une coïncidence. C’est une attaque neurologique de masse. 

Une nouvelle étude déposée sur http://Preprints.org, signée Thorp et al., vient de déclencher une alarme rouge mondiale. 86 signaux de danger neurologiques et psychiatriques liés à la vaccination COVID à ARNm. Et pas des petites broutilles : AVC, psychoses, hallucinations, pertes de mémoire, pensées suicidaires…

Les chiffres font saigner les yeux. Les autorités ? Elles regardent ailleurs.

86 SYMPTÔMES. DES CHIFFRES HALLUCINANTS.
La FDA définit un seuil de sécurité dès que le PRR ≥ 2. 
Ici ? On atteint des PRR de 3 060. Oui, trois mille soixante fois plus de risques que les vaccins contre la grippe.

Exemples :

- Thrombose cérébrale fatale : +3060×

- Hémorragie cérébrale : +310×

- Alzheimer : +142×

- Schizophrénie : +315× - Dépression suicidaire : +534×

- Pensées meurtrières : +25×

Ils ont trafiqué nos cerveaux. Et maintenant, ils prient pour qu’on n’ouvre pas la boîte noire.

Le vaccin injecte une instruction : produire la protéine Spike. Sauf que cette protéine traverse la barrière du cerveau. Et une fois à l’intérieur ? Elle déclenche inflammation, caillots, dérégulation neurochimique, et dans certains cas, des dommages irréversibles.

Depuis 2021, des chercheurs alertent : “La Spike est neurotoxique.” Mais à la place, ils ont reçu des fact-checks, du mépris, de la censure.

Aujourd’hui, les faits sont là. Officiels. Publiés. Et validés par les données des CDC et FDA eux-mêmes. 

Qu’est-ce que le VAERS ?
- Un système américain de pharmacovigilance, alimenté par les patients et professionnels de santé, géré par le CDC et la FDA.

PRR = Proportional Reporting Ratio
- C’est un ratio qui compare la fréquence d’un effet secondaire après un vaccin (ex : COVID) à la fréquence de ce même effet après d’autres vaccins (ex : grippe).

Un PRR > 2 est déjà considéré comme un signal d’alerte grave. Ici, on monte jusqu’à 3 060.

Pourquoi le cerveau est-il touché ? 
La protéine Spike passe la barrière hémato-encéphalique. Elle déclenche des micro-caillots et des inflammations. Cela affecte la neurotransmission, la mémoire, la cognition, l’humeur. C’est documenté par imagerie cérébrale, autopsies et biomarqueurs.

On n’est pas face à un effet secondaire. On est face à un mécanisme toxique central. 

Étude Thorp et al. – avril 2025 :

BREAKING: Study Identifies 86 Serious Neuropsychiatric Safety Signals Linked to COVID-19 Vaccination



jeudi 1 mai 2025

La religion du Nouvel Ordre Mondial : comment la « foi » postmoderne « woke » glorifie le mal





Ce n’est pas comme si cela avait jamais été un secret : le cœur même du mouvement woke est fondamentalement enraciné dans le mal. La définition générale du « mal » étant un acte conscient de tromperie et de destruction, la victimisation délibérée d’autrui pour le pouvoir, le plaisir et le gain personnels. Lorsque j’essaie d’imaginer à quoi pourrait ressembler une religion du mal, je reviens toujours au mouvement woke d’extrême gauche, avec ses mantras enragés, ses programmes et son narcissisme moralisateur.

La majorité des êtres humains ont un sens inné du bien et du mal ; nous appelons souvent cette condition « conscience » ou « boussole morale ». La voix intérieure intuitive qui nous guide et nous avertit lorsque nous nous égarons vers « le côté obscur » est le produit d’une connaissance archétypale – ce que le psychologue Carl Jung a décrit comme un ensemble de complexes ou de symboles innés qui puisent dans nos émotions les plus profondes et notre sentiment d’identité. Toutes nos interactions sociales sont d’une manière ou d’une autre influencées par ces archétypes.

Ces idées sont universelles, présentes dans presque toutes les cultures, à tous les endroits du monde et à tous les moments de l’histoire. Les sociétés sans interaction sociale, séparées par des milliers d’années et des milliers de kilomètres, ont toutes ces symboles et ces principes présents dans leur mythologie, leur université et leurs idéologies. Les fondements de tout, du langage aux mathématiques en passant par la religion et la moralité, sont influencés par des empreintes psychologiques inhérentes présentes dans notre esprit dès la naissance.

J’écris abondamment sur ces caractéristiques innées depuis 2006, car leur existence offre une fenêtre fascinante sur l’âme humaine. De nombreux philosophes, anthropologues et spécialistes du cerveau ont consacré leur carrière à l’étude des archétypes et de leur signification.

Certaines personnes (dont je fais partie) considèrent les archétypes comme une preuve scientifique de la conception créative, une preuve de l’existence de Dieu. Les fatalistes vont plus loin et affirment qu’ils sont une sorte de « préprogrammation » génétique ou de logiciel divin qui contrôle tout ce que nous pensons et faisons. Cependant, comme les archétypes ont une double identité et des concepts contradictoires, cela signifie que nous ne sommes pas nécessairement « programmés » comme des robots. Nous avons plutôt la capacité de choisir, et avec ce choix vient le libre arbitre de faire le bien ou le mal.

Pour d’autres (les globalistes, les gauchistes et les psychopathes ordinaires), le libre arbitre signifie la capacité de choisir de ne pas croire aux archétypes, à la moralité ou même à la vérité objective. Ils choisissent le nihilisme, mais ce n’est qu’une partie du problème. Le mépris de la vérité va au-delà d’une tentative malavisée de se libérer du jugement social.

Au contraire, les personnes malveillantes définissent la liberté sans responsabilité comme l’état ultime de l’existence. En d’autres termes, elles considèrent la capacité d’infliger souffrance et destruction sans égard comme un avantage évolutif. Elles pensent que leur manque d’humanité les rend surhumaines.

Ce n’est pas un hasard si les gauchistes et les militants woke sont obsédés par les rapports de force ; leur nouvelle religion les empêche de voir le monde autrement. Pour les idéologues woke, tout tourne autour des groupes qui détiennent le pouvoir et de la manière dont ils peuvent s’emparer de ce pouvoir. Ainsi, les questions de bien et de mal n’entrent jamais en ligne de compte. Le pouvoir est la fin qui justifie tous les moyens.

Ils considèrent l’ordre moral comme une construction artificielle qui les opprime (parce qu’ils veulent faire le mal sans conséquence). Le relativisme moral, dans son essence, exige la victimisation des autres comme forme de rébellion contre l’ordre. Bien sûr, l’injustice de cette mentalité est difficile à ignorer, mais les gauchistes ont un moyen de contourner cela.

Les militants woke qui ont manifesté leur mépris pour la loi et la morale lorsqu’ils ont été jugés ne manquent pas, mais ils embrassent joyeusement la morale et la loi lorsqu’ils pensent pouvoir les utiliser contre leurs ennemis. Hypocritement, les gauchistes aiment l’idée des règles, mais seulement pour les autres. Les règles sont un bouclier qui les protège de la vengeance des personnes qu’ils victimisent. C’est le seul but des règles pour les militants woke.

En résumé, les gauchistes sont des relativistes TOTALS. Les règles ne s’appliquent pas à eux. La loi ne s’applique pas à eux. La morale ne s’applique pas à eux. La conscience n’existe pas pour eux (ou elle existe, mais ils ont entraîné leur esprit à l’ignorer). La réalité biologique ne s’applique pas à eux. Ils pensent qu’ils sont spéciaux et que les limites ne devraient exister que pour les personnes qu’ils n’aiment pas.

C’est le mal à l’état pur. Il n’y a pas d’autre façon rationnelle de voir les choses.

Mais d’où vient ce système de croyances démoniaque ? Eh bien, il existe de nombreuses théories. Le terme « postmodernisme » revient souvent et désigne une philosophie de la fin du XXe siècle qui rejette les idées de vérité objective et universelle. Le postmodernisme est considéré comme un dérivé idéologique du marxisme, une nouvelle version prétentieuse du programme socialiste destinée à être consommée par l’élite universitaire.

Une autre source que j’ai étudiée au fil des ans est le « futurisme », un mouvement précurseur des régimes socialistes en Europe au XXe siècle. Les futuristes pensent que toutes les anciennes idées sont inférieures et doivent être constamment remplacées par de nouvelles idées pour que la société progresse. Ils mettent l’accent sur l’inversion du conservatisme, une guerre contre les réalisations et les constructions des générations précédentes. En d’autres termes, le passé n’a aucune valeur à leurs yeux, car il fait obstacle au nouvel ordre qu’ils souhaitent instaurer.

Ils pensent que la société doit exister dans une révolution permanente contre la tradition, les principes et la raison. Il en résulte le chaos. À bien des égards, ils le vénèrent même. Si je devais définir le postmodernisme et le futurisme en termes pratiques, je dirais qu’ils représentent tous deux une relation psychopathique avec le chaos. Car sans vérité objective, il ne peut y avoir d’ordre, et sans ordre, le mal prévaut.

Il convient de noter que le postmodernisme et le futurisme ont tous deux commencé comme des mouvements artistiques au sein de l’élite. Tous deux ont commencé comme des jeux intellectuels visant à déconstruire les archétypes, puis ils ont été adaptés par le monde universitaire et les fanatiques idéologiques au domaine de la politique. Si la signification innée des archétypes peut être déconstruite, alors tous les principes de notre civilisation peuvent être déconstruits.

J’ai déjà cité cette phrase à plusieurs reprises, mais je vais la reprendre ici car elle résume parfaitement le problème posé par les relativistes. Comme le dit Charlie Sheen à la fin du film Platoon :

Quelqu’un a écrit un jour : « L’enfer, c’est l’impossibilité de la raison. » C’est exactement ce que l’on ressent ici. L’enfer…

C’est le monde que les gauchistes et les globalistes tentent de construire aujourd’hui : un enfer sur Terre. Un monde sans raison. Mais qu’est-ce qui pourrait motiver les gens à embrasser une inversion sociale aussi monstrueuse ? C’est là qu’intervient le luciférianisme. Le luciférianisme est en partie une religion, une idéologie d’adoration de soi qui vénère l’orgueil et croit que CERTAINS humains sont des dieux piégés par les limites oppressives de la nature et de la société. C’est un trait commun aux narcopathes et aux psychopathes ; la soif intérieure de divinité est une histoire aussi vieille que la Bible.

Lucifer (Satan) était un serviteur qui cherchait à surpasser Dieu et à régner sur l’univers selon ses propres règles. Le jardin d’Eden repose sur l’idée que l’humanité convoite le pouvoir de la connaissance sans responsabilité et perd le respect de la création. La tour de Babel est l’histoire de la folle envie de l’homme de centraliser et de contrôler la création, en construisant de grands monuments à sa gloire dans un vain effort pour atteindre le divin.

Ce thème revient sans cesse, non seulement dans le christianisme, mais aussi dans la mythologie profane. L’idée que nous ne devons pas « jouer à Dieu » est présente dans les médias populaires depuis l’époque du Frankenstein de Mary Shelley. Les lucifériens affirment le contraire : ils disent oui, ils joueront à Dieu, et quiconque tentera de les en empêcher est un « inférieur » qui mérite d’être éliminé.

C’est ainsi que le trio maléfique s’unit pour former la religion du Nouvel Ordre Mondial. Le postmodernisme est une guerre contre la vérité objective, en particulier lorsqu’elle s’applique à la société humaine. Le futurisme est une guerre contre le passé, le patrimoine culturel et la conservation des valeurs et des structures traditionnelles. Le luciférianisme est une guerre contre Dieu, le déni des lois naturelles et le refus d’accepter qu’il existe des limites à la compréhension et au contrôle humains.

Lorsqu’une personne adopte toutes ces croyances, elle est capable de toutes les atrocités imaginables. Elle est prête à tout pour détruire le tissu même de notre civilisation actuelle. Il n’y a aucun crime qu’elle ne rationalisera pas. Aucune action horrible qu’elle ne justifiera pas. Après tout, ce sont des « dieux », mais des dieux du nihilisme et de la mort.

Bien sûr, un VRAI Dieu a le pouvoir de créer, et c’est quelque chose dont les adeptes du « wokisme » sont incapables. Ils savent voler, copier, détourner et détruire, mais ils n’auront jamais la capacité de créer quoi que ce soit de nouveau. Ils ne sont des dieux que dans leur petit esprit, mais c’est nous tous qui devons souffrir à cause de leurs délires.

La guerre contre la vérité et la raison est une stratégie visant à inverser l’ordre naturel. Elle place le pouvoir entre les mains des relativistes moraux, car une société qui favorise le relativisme favorisera automatiquement les personnes sans contrainte morale. Plus vous êtes vicieux et prédateur, plus il sera facile de progresser. Aujourd’hui, nous pouvons essayer de décourager ou de punir ce type de comportement, mais avec le temps, il se normalise de plus en plus.

La seule chose que les personnes malveillantes veulent désespérément prouver, c’est que tout le monde est comme elles, si les circonstances s’y prêtent. Transformez la vie quotidienne en enfer et toute moralité disparaît, du moins en théorie.

Nous devons nous demander ce qui se passe lorsque le mal devient acceptable et que le bien devient dépassé. Au final, vous obtenez un vide noir de désespoir et l’absence de direction ou de but. Imaginez un avenir où vos principes et votre conscience sont utilisés contre vous, vous empêchant d’avancer, tandis que ceux qui n’ont aucun principe reçoivent toutes les récompenses de la vie. La psychopathie devient la monnaie de votre société et les fous dirigent l’asile.

Et ce qui est vraiment effrayant, c’est que nous ne sommes pas très loin de ce cauchemar orwellien. D’une certaine manière, il est déjà là. C’est la religion voulue pour l’avenir : une « foi » fondée sur la haine de toute création, dans laquelle l’adoration de soi est divine et la raison est considérée comme une hérésie punissable.

Brandon Smith

Traduit par Hervé pour le Saker Francophone

mardi 29 avril 2025

La fausse bannière satanique





par Laurent Guyénot

Les awakes contre les wokes

Allez, un petit dernier. Demain, j’arrête Satan. Pour ma défense, c’est lui qui est venu me chercher. Quand je l’ai vu arriver dans Les Survivantes il y a bientôt un an, je me suis dit : ça y est, la panique satanique débarque chez nous. Ayant étudié de près ce phénomène quand il est apparu aux États-Unis dans les années 1990, et la controverse des «faux souvenirs» qui s’en est suivie, et étant fasciné par les hypothèses «métapsychiques» qu’il suggère sur la porosité de l’esprit humain, je me suis senti responsable d’apporter un éclairage critique. (Voir ici, ici et ici mes trois articles sur ce film).

Et puis, j’ai compris que le thème de Satan avait une résonnance qui dépasse ce dossier. C’est une Idée (au sens platonicien) dont le champ de rayonnement est considérable. Satan joue un rôle important, bien que souvent tacite, voire subliminal, dans la mentalité complotiste. J’utilise cette expression sans mépris : j’accepte volontiers moi-même l’étiquette de «complotiste» (même si je mets plutôt «complotologue» sur ma carte de visite). L’influence du paradigme satanique (ou pédo-satanique) dans la dissidence, je l’ai moi-même subie, avant de l’analyser de manière critique. Même si – je sais bien – je peux avoir l’air de donner des leçons, je me les donne à moi-même avant tout.

Par ailleurs, je ne prétends pas avoir le fin mot d’histoires extrêmement troublantes comme celle du Pizzagate, sorti il y a dix ans, comme le rappelle cet article d’Égalité & Réconciliation. Simplement, à y regarder de près, je pense que l’élément de «culte satanique» n’y joue aucun rôle, et serait plutôt de l’ordre du décor, si ce n’est de la fausse piste : les pédophiles sont de grands pervers qui peuvent s’organiser en réseau, mais ils ne sont pas mus par une foi religieuse quelconque.

Il m’est apparu aussi que Satan peut être un outil d’ingénierie sociale, ou, si l’on veut, de «programmation neuro-linguistique de masse». Sans doute l’est-il depuis ses premiers jours, que j’ai raconté dans «Belzébuth pour les Nuls»). Dans mon précédent article, «Satanisme et transsexualisme», je me suis intéressé à l’utilisation de l’esthétique sataniste comme incitation à la transgression des normes et des valeurs. La fonction de ce Satan obscène est d’être non seulement perturbant, mais attractif pour la population des wokes, majoritairement anti-chrétiens.

Ce même Satan a simultanément pour fonction d’être répulsif pour la population des awakes, si l’on désigne ainsi les gens sensibles aux thèmes vulgarisés par QAnon, dont l’un des slogans est The Great Awakening. Les awakes sont, à des degrés divers, chrétiens, de sensibilité eschatologique et messianique ; ils attendent la grande Révélation et le grand Jugement qui mettra les satanistes (démocrates de préférence) au trou. Les wokes contre les awakes, c’est la nouvelle dialectique des contraires mise en place par les maîtres de la triangulation aux États-Unis. Plus les wokes flirtent avec le satanisme, plus les awakes sont obsédés par le satanisme, et se sentent une âme d’exorciste.

Dans cet article, je m’intéresse à l’utilisation de la figure de Satan comme outil politique de manipulation de masse par la terreur. L’essence de la propagande consiste à «diaboliser» l’ennemi, ce qui revient à lui coller l’archétype du diable ou d’un de ses avatars. L’utilisation politique de Satan n’est donc pas une nouveauté. Philippe le Bel s’en servit pour détruire les Templier (c’est de leur procès que date l’apparition de «Baphomet», par déformation probable de Mahomet, que les Templiers étaient accusés de vénérer). Dans Black Magic and Bogeymen, le sociologue britannique Richard Jenkins documente une opération psychologique menée par les services secrets britanniques en Irlande du Nord entre 1972 et 1974, visant à «diaboliser» la guerre civile entre les groupes paramilitaires catholiques et protestants, en plaçant des objets et des inscriptions sataniques dans certaines zones de guerre de Belfast, et en faisant circuler par la presse des rumeurs de messes noires et de sacrifices rituels. L’objectif, partiellement atteint, était, dans une population très religieuse de part et d’autre, de salir l’image de leurs luttes armées.

Les awakes de la mouvance QAnon sont une réaction, en partie contrôlée, au mouvement woke, qui lui-même s’est développé à partir de Black Lives Matter. S’adressant principalement à une population chrétienne évangélique aux États-Unis, le «awakisme» véhicule une vision apocalyptique et millénariste du monde, suffisamment vague pour être adaptable à une mentalité laïque. Autant les wokes voient la vie en arc-en-ciel, autant les awakes la voient en noir et gris foncé. On peut les qualifier de néo-gnostiques, puisque les gnostiques des premiers siècles considéraient le monde physique comme intrinsèquement mauvais, totalement soumis au Prince de ce monde. L’un des articles de foi des awakes les plus engagés est que le monde-le monde occidental tout au moins-est contrôlé par les Satan-Worshipping Pedophiles (SWP). C’est ce que j’ai appelé «la pilule noire», dont le dealer le plus influent en France, il me semble, est l’auteur qui se fait appeler Alexandre Lebreton (lire ma critique ici).

Faut-il croire aux six millions ?

«Il y a six millions d’enfants victimes de trafic sexuel dans le monde !» Oui, six millions ! C’est la première chose que nous apprend une vidéo promotionnelle de Operation Underground Railroad (OUR), l’organisation de Timothy Ballard, le héros mormon sauveur d’enfants, dont le bilan réel est si obscure et controversé qu’il a fallu le fictionnaliser pour le vendre (Ballard est incarné par Jim Caviezel dans Sound of Freedom).

Vous croyez aux six millions ? Ça dépend lesquels, dites-vous ? Mais les ressorts psychologiques de la croyance sont les mêmes : les six millions d’enfants, on préfère y croire, non pas parce qu’on est convaincu par des informations sourcées ou des arguments rationnels, mais parce que la pression morale nous y oblige. Il est question ici d’enfants vendus, violés, et finalement exécutés, ou torturés pour en extraire l’adrénochrome, ou vidés de leurs organes, ou tout ça à la fois. Le Marquis de Sade, à côté, c’est du conte de fée. Ne pas y croire, c’est prendre le risque de protéger les monstres. Plutôt croire n’importe quoi que prendre ce genre de risque. Souffrance infinie exige croyance infinie. Mettre les chiffres en doute (six millions, c’est pas un peu exagéré ?) c’est déjà faire un pas de travers : l’important est d’avoir les deux pieds du côté du bien. Donc allons-y pour «six millions d’enfants victimes de trafic sexuel dans le monde» ! Et allons-y pour 400 000, 600 000 ou 800 000 aux USA chaque année, chiffres validés par nombre d’experts en tweets.

Pour faire sérieux, faisons précis : dans son documentaire Operation Amber Alert diffusé gratuitement quelques jours avant les dernières élections américaines, Ryan Matta avance le chiffre de 437 103 enfants ayant disparu dans des réseaux de trafic sexuels aux États-Unis sous la présidence Biden. Ce chiffre provient en réalité d’une estimation du nombre de prétendus «mineurs» ayant franchi la frontière mexicaine illégalement, en profitant d’une loi interdisant aux gardes-frontières de les refouler, même s’ils n’ont pas de papiers d’identité attestant leur âge. L’État a une obligation légale de garder la trace de ces mineurs, mais n’a pas le moyen de le faire, et a donc officiellement «perdu la trace» de 437 103 enfants. Matta fait un raccourci ridicule en prétendant que tous ces mineurs (réels ou prétendus) ont disparu dans des réseaux mafieux de trafic sexuel. Se présentant en chevalier du Christ porteur de «l’armure de Dieu», Matta répand la mauvaise nouvelle : «Le gouvernement américain [démocrate] a été détourné par un réseau d’élites pédophiles». Avec, toujours, le sous-entendu : Trump va neutraliser ce réseaux et les mettre tous en prison. C’est encore du QAnon.

Selon cette logique, les enfants victimes des réseaux pédophiles en France se compteraient aussi par centaines de milliers. Il faut donc admettre que cette hécatombe nous est cachée par tous les grands médias. Le petit Émile, ou la petite Maëlys il y a huit ans, ne seraient même pas le sommet visible de l’iceberg, mais des gouttes d’eau dans un océan de crimes diaboliques. Est-ce que finalement, on ne nous parlerait pas de ces cas pour nous cacher l’étendue de l’horreur ?

Dans une dissidence où plane parfois un esprit manichéen et sectaire, il est devenu difficile de contester ces chiffres délirants, car on se retrouve alors associé au camp honni des fact-checkeurs. Si la presse mainstream dit que c’est fake, c’est la confirmation que c’est vrai, n’est-ce pas ? Par exemple, si la revue The Atlantic publie un article intitulé «The Great (Fake) Child-Sex-Trafficking Epidemic», inutile de lire les arguments ; il suffit de mentionner que la revue appartient à Laurene Powell Jobs (veuve de Steve Jobs), et qu’il existe une ou deux photos d’elle à côté de Ghislaine Maxwell ! Mais si ces photos prouvent que Laurene Powell Jobs est au service des pédophiles, que prouvent celles-ci ? Ah bon, c’est pas pareil ?




Comme le fait aussi remarquer Yves Rasir, il est dangereux, stratégiquement aussi bien que psychologiquement, de raisonner à partir du postulat que la presse mainstream est toujours l’ennemie de la vérité lorsqu’elle dénonce une théorie du complot. Car c’est un fait qu’il existe un marché des théories du complot, qui fonctionne sur le principe de l’offre et de la demande. En veux-tu, en voilà ! De plus, le marché est délibérément alimenté par des réseaux dont l’objectif est de noyer et discréditer les investigations sérieuses par des théories bidons. Le théorème du gros mensonge, théorisé par un Autrichien moustachu en 1925, s’applique parfaitement : plus le mensonge est gros, plus il est convainquant. Il suffit de le répéter souvent. Pour fonctionner, le mensonge doit avoir un fond de vérité, lequel va être grossi jusqu’au grotesque. Sur la pédophilie d’élites les réseaux mafieux de trafic d’enfants, le fond de vérité ne manque pas.
Les SWP, nouveaux Illuminati reptiliens

La religion étant par définition le domaine de la croyance irrationnelle, elle est particulièrement utile pour court-circuiter l’esprit critique. L’ennemi désigné ne sera donc pas seulement pédophile, il sera aussi sataniste : ce sont les fameux Satan-Worshipping Pedophiles (SWP), ces gens infiltrés dans les hautes sphères de la société, qui vouent secrètement un culte aux puissances infernales en violant et sacrifiant des enfants dans des rites d’une cruauté extrême. On trouve ce thème dans un grand nombre de documentaires de la mouvance awake (explicitement ou non lié à QAnon), comme «Out of Shadows», sorti en 2020, dont j’ai fait la critique (à lire ici).

L’efficacité de cette campagne peut être mesurée par un sondage de 2022, selon lequel plus d’un quart des Américains se disant républicains adhéraient aux thématiques de QAnon et approuvaient en particulier l’affirmation suivante : «Le gouvernement, les médias et le monde de la finance aux États-Unis sont contrôlés par un groupe de pédophiles adorateurs de Satan (Satan-Worshipping Pedophiles) qui dirigent un trafic sexuel d’enfants à l’échelle mondiale».

Suzie Dawson a, dès 2018, qualifié le mouvement QAnon de ‘Pied Piper’ operation-soit «opération joueur de flute», en référence à la légende du même nom. Elle entend par là une opération de propagande visant à attirer et agréger par la ruse les opposants à «l’État profond» et les entraîner vers des idées et des comportements contraires aux intérêts qu’ils croient défendre. QAnon leur a dit par exemple de se méfier d’Edward Snowden, ou de ne pas s’inquiéter pour Julian Assange, au moment où il avait plus que jamais besoin de soutien. D’ailleurs en mars 2018, peu avant d’être incarcéré au Royaume Uni et réduit au silence, Assange, interrogé sur la rumeur de QAnon selon laquelle il était secrètement libre, évoquait «une campagne noire de relations publiques amplifiée par des sous-traitants de la CIA pour réduire le soutien à WikiLeaks». Comme le signale Caitline Johnstone, le compte X de Wikileaks a validé les soupçons d’Assange : «Malheureusement, il est de plus en plus apparent que cette analyse est correcte».

Nous avons aujourd’hui suffisamment de recul pour comprendre que QAnon a été une opération psychologique de grande envergure. Qui est à l’origine de cette manipulation ? L’«État profond», suggère Suzie Dawson. Mais cette expression vague ne dévoile rien.

Faisons d’abord remarquer que le mouvement QAnon a pris de l’ampleur en 2019, au moment où l’affaire Epstein émergeait dans la grande presse. Est-ce que l’un des objectifs aurait été de désamorcer cette affaire explosive, ou plutôt de détourner l’attention de ce qu’elle révèle véritablement : le contrôle du gouvernement américain par les honey traps et le chantage ? Cette opération de prostitution de mineures gérée par Jeffrey Epstein et Ghislaine Maxwell (fille d’un agent du Mossad), qui illustre parfaitement comment l’Occident pourrit par la tête, relève du pédo-yahvisme et non du pédo-satanisme.

Plus largement, tandis qu’un nombre croissant d’analystes sérieux découvre que le gouvernement américain est entièrement contrôlé par un réseau sioniste, qui a intérêt à faire le plus de bruit possible pour couvrir leurs voix par le message alternatif : «le gouvernement américain est contrôlé par un réseau pédo-sataniste» ? À qui a profité cette opération ? C’est toujours la bonne question à se poser. Force est de constater que QAnon et sa mythologie pédo-sataniste a contribué à occulter le contrôle d’Israël sur le gouvernement américain, dans l’opinion populaire «anti-système». Les adeptes de QAnon, tout comme ceux d’Alex Jones, pensent que le 11-Septembre a été orchestré par de méchants Goyim de «l’État profond», et il a fallu des moyens considérables pour le leur faire croire.

C’est pourquoi l’on peut dire que le pédo-satanisme est une fausse bannière d’Israël, au même titre que l’a été le terrorisme islamique.

Il faut aussi tirer la leçon du fait que Trump, qui était censé emprisonner tous les pédo-satanistes démocrates, n’a rien fait de tel, et n’en parle plus. Au lieu de cela, il autorise les vrais criminels à poursuivre le plus grand infanticide de l’histoire en Palestine.

Le satanisme existe-t-il ?

Dans mon précédent article, j’ai cité deux «satanistes» officiels, Anton LaVey et Malcolm Jarry, pour illustrer le fait que le satanisme est du folklore pour Goyim : LaVey et Jarry se trouvent être tous deux des juifs sionistes. Certes, les grands prêtres satanistes ne sont pas tous juifs. Michael Aquino, fondateur du Temple de Set, ne l’est pas. Mais curieusement, c’est un militaire expert en opération psychologique, coauteur en 1980 d’un rapport intitulé From PSYOP to MindWar : The Psychology of Victory.

J’ajoute ici, à titre simplement accessoire, deux arguments logiques contre l’existence du pédo-satanisme. Premièrement, le profil du supposé pédo-sataniste est paradoxal. En effet, le pédophile est mu par des pulsions sexuelles, et non par des croyances religieuses. Le criminel pédophile est un pervers, un prédateur sans foi ni loi, souvent drogué. De telles personnes peuvent s’organiser en réseau s’ils y trouvent un moyen de prédation plus efficace, mais ce ne sont pas des individus capables de faire preuve entre eux d’une quelconque fraternité, comme on en trouve dans une communauté religieuse. Indépendamment de l’absence de preuves, des pédophiles participant collectivement à une messe noire ritualisée ne correspond à aucun profil psychologique crédible.

Deuxièmement, il existe une contradiction logique dans l’existence des cultes sataniques d’élites. Pour croire à Satan, il faut être chrétien, ou être passé par le Christ, et penser à l’intérieur du paradigme chrétien. La personnification du Mal en Satan est le pendant de l’anthropomorphisation de Dieu dans la tradition chrétienne. Alain de Benoist a bien résumé le paradoxe dans un entretien pour la revue Eléments :

«Il ne fait pas de doute que le «satanisme» n’est que du christianisme inversé. Adorer Satan, c’est adorer l’Ange déchu, c’est-à-dire le double négatif du Dieu de la Bible. La contradiction de toute démarche «sataniste», c’est qu’elle ne peut se passer du Dieu auquel elle prétend s’opposer, car dans le cas contraire ses «transgressions» n’auraient aucun sens. À quoi bon blasphémer contre Dieu si l’on est convaincu qu’il n’existe pas ? Quel sens peut avoir la profanation d’une hostie si celle-ci n’est qu’une rondelle de pain azyme ?»

C’est pourquoi, si le satanisme peut exister ponctuellement chez des individus ou des bandes d’individus perturbés et drogués, il n’a aucune chance de correspondre à l’univers mental des élites qui gouvernent le monde. Le caractère fantasmé du culte de Satan pratiqué par les puissants de ce monde est bien illustré par la rumeur bidon du Bohemian Grove, que j’ai déconstruite dans un article reproduit ici. Qu’Alex Jones et ses pieux disciples y voient un culte du dieu Baal ou Moloch qui «pourrait impliquer» des sacrifices humains, est encore symptomatique de cette assimilation du paganisme au satanisme, fondatrice de la satanologie chrétienne, dont j’ai parlée dans mon article précédent. (On attend toujours qu’Alex Jones infiltre les réunions du B’nai B’rith.) Cette mythologie se nourrit du vieil antimaçonnisme catholique, qui doit lui-même beaucoup au canular de Léo Taxil.

Laurent Guyénot

source : Kosmotheos