Pascal Laurent sur X : "VOICI L'IMAGE À RETENIR DU DÉFILÉ DU 14 JUILLET 2025."
(Réalisé par IA)
Cependant, une analyse critique révèle un épisode marqué par une violence gratuite et des actes criminels commis par les insurgés, transformant ce qui pouvait être une action symbolique en une scène de barbarie et de vengeance aveugle.
La Bastille, une forteresse médiévale servant de prison d'État, ne représentait plus à cette date qu'un symbole affaibli de l'autorité royale : elle ne contenait que sept prisonniers (quatre faussaires, deux fous et un comte), gardés par 82 invalides (vétérans retraités) et 32 soldats suisses, sous le commandement du gouverneur Bernard-René Jourdan de Launay.
L'assaut, motivé par des rumeurs de complot royal et le besoin d'armes et de poudre, s'est déroulé en environ quatre heures, avec environ 688 à 1 000 insurgés soutenus par des gardes françaises mutinés et quelques canons.
Les événements ont commencé vers midi avec des négociations entre des délégués de l'Hôtel de Ville et de Launay, qui refusait initialement de céder les armes par crainte d'une utilisation contre le peuple. L'impatience de la foule a dégénéré vers 13h30, lorsque les insurgés ont envahi la cour extérieure non défendue, brisant les chaînes du pont-levis (écrasant un des leurs au passage). Des tirs ont alors éclaté dans la confusion, tuant 98 assaillants et un invalide pendant les combats.
Critiquement, cette phase de l'assaut peut être vue comme une réponse à une menace perçue, mais elle a rapidement viré à l'anarchie, avec des tentatives de trêve ignorées par la foule enragée. Des chariots de paille humide ont été incendiés pour créer de la fumée, et des canons ont été utilisés, intensifiant le chaos.
La véritable horreur s'est produite après la capitulation de la garnison vers 17h, lorsque de Launay a accepté de se rendre sous promesse de vie sauve pour lui et ses hommes. Au lieu de respecter cette reddition, les insurgés ont commis une série d'actes criminels odieux, qualifiables de meurtres, lynchages et mutilations.
Le gouverneur de Launay a été saisi, traîné vers l'Hôtel de Ville sous une pluie d'insultes et de coups. Battu sévèrement, il a crié "Assez ! Laissez-moi mourir !" avant de donner un coup de pied à un pâtissier nommé Dulait, ce qui a déclenché sa mise à mort : il a été poignardé à plusieurs reprises. Sa tête, ainsi que celle de Jacques de Flesselles (prévôt des marchands, accusé de trahison), a été tranchée et exhibée au bout de piques, une pratique barbare qui choqua les témoins.
Un voyageur anglais, le docteur Edward Rigby, décrivit la scène comme "un spectacle glaçant et horrible", notant les têtes sanguinolentes portées en triomphe. Trois officiers de la garnison permanente ont également été tués par la foule, tandis que trois invalides ont été lynchés. Deux soldats suisses du régiment Salis-Samade pourraient avoir subi le même sort, bien que les autres Suisses aient été protégés par les gardes françaises et libérés. Au total, après la reddition, au moins trois invalides supplémentaires et deux gardes suisses ont été lynchés, et de Launay avec ses trois officiers ont été exécutés sommairement.
Ces actes révèlent une face sombre des insurgés : loin d'une libération héroïque, il s'agit d'une vengeance collective contre des défenseurs qui avaient capitulé, transformant la foule en une meute assoiffée de sang. Des rapports de police survivants détaillent les blessures et les vêtements des victimes, soulignant la brutalité gratuite.
Ces crimes – meurtres de prisonniers désarmés, décapitations et expositions macabres – préfigurent les excès de la Terreur, où la révolution dévore ses ennemis sans procès. Bien que l'événement ait libéré les prisonniers et saisi des munitions, il a aussi massacré des gardes et des officiels, marquant le début d'une violence révolutionnaire qui allait s'amplifier.
Des sources historiques soulignent que la Bastille n'était plus le bastion tyrannique dépeint par la propagande, rendant ces atrocités d'autant plus injustifiables. En somme, la prise de la Bastille illustre comment un soulèvement populaire peut dégénérer en crimes impardonnables, sapant les idéaux de liberté qu'il prétend défendre.
Conférence de Marion Sigaut, animée par Nicolas Bouvier, diffusée le 12 juillet 2024.
La conférencière expose comment la dette publique, accumulée sous Louis XV et amplifiée par les dépenses extravagantes de Madame de Pompadour, a servi de prétexte à une transformation radicale. Les prêts à intérêt, autrefois interdits sous le nom d'usure par l'Église et les rois, deviennent autorisés avec l'apparition des rentes au porteur en 1749, favorisant la spéculation. Ces mécanismes, inspirés des Lumières et de penseurs comme Herbert, visent à libéraliser le commerce des grains, abolissant la police des grains qui protégeait le peuple contre la famine.
- Cette police assurait un prix juste pour le pain, aliment de base, en réglementant les marchés et en imposant des taxes provisoires lors des crises, préservant ainsi l'intérêt commun contre les spéculateurs.
- Les philosophes des Lumières, anglomanes et partisans de l'intérêt personnel comme moteur social, attaquent cette régulation, arguant que la liberté des marchands enrichirait tous, y compris le roi pour rembourser ses dettes.
- Herbert, dans son essai de 1753, prône l'abolition de la police des grains au nom du bonheur du peuple, masquant un enrichissement des élites.
- L'Angleterre sert de modèle, malgré sa misère ouvrière, illustrant un libéralisme qui sacrifie les faibles.
Les événements de 1789 découlent directement de cette crise financière. La convocation des États généraux répond à l'embarras du trésor royal, mais les députés, influencés par les loges maçonniques, se proclament Assemblée nationale sans mandat, constituant un coup d'État. La prise de la Bastille, présentée comme un soulèvement populaire, est en fait une émeute organisée par des rentiers paniqués par le renvoi de Necker, banquier qui gérait leurs créances.
- Les troubles parisiens, alimentés par le chômage et la faim due à la libre circulation des grains, sont manipulés par des agents du duc d'Orléans, franc-maçon et rival du roi.
- La nuit du 4 août abolit les privilèges, y compris les corporations protectrices des métiers, imposant une liberté économique qui ruine les artisans.
- Les rentiers, craignant la faillite, fomentent les émeutes pour forcer le paiement des dettes via la saisie des biens du clergé.
Les massacres et la Terreur révèlent la nature génocidaire du régime. Dès 1793, la Convention décrète l'extermination des Vendéens, qualifiés de "race rebelle", pour leur résistance à la levée en masse et à la persécution des prêtres réfractaires.
- Les colonnes infernales de Turreau, composées de soldats inexpérimentés promus pour leurs convictions républicaines, incendient, pillent et tuent systématiquement, visant femmes, enfants et troupeaux.
- Ce populicide, terme contemporain au génocide, vise à dépeupler pour réaliser l'utopie rousseauiste : une portion de terre par famille, nécessitant l'élimination d'un tiers de la population (environ 9 millions sur 28).
- Robespierre et le Comité de salut public justifient cela comme régénération nationale, signant des ordres d'extermination pour étouffer les opposants intérieurs.
Les impacts sont dévastateurs, marquant la fin d'un ordre protecteur. La libéralisation économique provoque famines et chômage, tandis que la Terreur, avec ses 1500 victimes à Paris en septembre 1792, impose un climat de peur permanent. La République naît d'un vote truqué (abstention de 90 %, 200 députés sur 749), abolissant 12 siècles de monarchie au nom d'une minorité (0,6 % de la population).
- Économiquement, elle favorise les spéculateurs, ruinant les corporations et instaurant un capitalisme sauvage.
- Socialement, elle déshumanise les opposants, traités comme "brigands", justifiant massacres et déportations.
- La Vendée perd jusqu'à 170 000 habitants, un génocide reconnu tardivement, motivé par une idéologie égalitariste mortifère.
Face à ces excès, des résistances émergent, comme les généraux vendéens (Charette, La Rochejaquelein) défendant foi et traditions. La chute de Robespierre en juillet 1794 stoppe les colonnes infernales, mais le mal est fait. Napoléon, admirant l'héroïsme vendéen, reconstruira la région, contrastant avec la Terreur républicaine.
- Ces actes soulignent des conflits d'intérêts : rentiers et philosophes masquent leurs ambitions sous des idéaux, biaisant les sources officielles.
- L'absence de preuves pour certains massacres (comme à Valmy, une "victoire" truquée entre francs-maçons) nuance les récits victorieux, révélant des alliances occultes.
L'héritage persiste dans les idéologies contemporaines prônant dépopulation pour un "ordre nouveau".
Pour contrer cela :
- Cultiver une conscience collective via l'éducation alternative ;
- Participer à des initiatives locales, comme des associations de protection de l'enfance ou des forums historiques ;
- Explorer des ressources en ligne pour vérifier faits et témoignages, tels que les archives numérisées des cahiers de doléances et soutenir des documentaires indépendants sur ces événements pour diffuser une vérité occultée.
- Prendre part aux initiatives constitutionnelles citoyenne pour prévenir de toute dérives totalitaires à venir.
Conférence de Marion Sigaut sur la Révolution française, animée par Nicolas Bouvier, diffusée le 12 juillet 2024 sur YouTube.
Œuvres citées implicitement :
Œuvres citées implicitement :
- "Le Génocide vendéen" de Reynald Secher ;
- "Enquête sur le procès du roi Louis XVI" de Pierrette et Paul Girault de Coursac ;
- "Essai sur la police des grains" de Herbert (1753) ; témoignages de Joachim Vilatte et Gracchus Babeuf.
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