Cet été 2025 va encore connaître plusieurs records de jours exceptionnellement courts
« L’Heure (le jour du jugement) n’aura pas lieu tant que le temps ne se sera pas contracté : l’année passera comme un mois, le mois comme une semaine, la semaine comme un jour, le jour comme une heure, et l’heure s’écoulera aussi vite qu’un tison qui s’enflamme. » (Rapporté par At-Tirmidhî – authentifié par Al-Albânî)
*******
La Terre tourne de plus en plus vite et on ne sait pas vraiment pourquoi
Si vous trouvez que les journées passent trop vite, sachez que ce n’est pas qu’une impression : les observations scientifiques prouvent que la rotation de la Terre est en train de s’accélérer depuis quelques années, raccourcissant la durée des jours. Rien de détectable à l’œil nu, en réalité : ces variations sont à l’échelle de la milliseconde. Mais le plus fascinant, c’est que personne ne sait pourquoi.
A long terme, en effet, la Terre a plutôt tendance à ralentir. A l’époque où apparaissaient les premières plantes terrestres et les premiers insectes, il y a 430 millions d’années environ, notre planète réussissait à tourner 420 fois sur elle-même le temps de boucler sa révolution autour du Soleil. Il y avait donc 420 jours dans une année – on le sait grâce aux coraux fossilisés, qui en ont gardé la trace.
Depuis cette époque, la Lune s’éloigne progressivement de nous, au rythme de 3,8 centimètres par an (car le mouvement des marées est en avance sur l’orbite de la Lune, et par le jeu des forces de gravitation, cela lui fait gagner de l’élan et la décale sur une orbite plus lointaine), et la rotation de la Terre ralentit en conséquence.
La suite dans Libération (abonnés)...
La suite dans Libération (abonnés)...
*******
BONUS
Les 3 dimensions du temps
par Philippe Guillemant
Les 3 dimensions de temps dont il est question ici remplacent en quelque sorte notre unique temps linéaire - illustré au plus simple par une ligne de temps - par un volume de temps : nous ne serions plus contraints à avancer vers le futur selon une ligne où tout est prédéterminé d’avance, mais nous pourrions « sauter » d’une ligne de temps à une autre, au sein de ce volume de temps, grâce à la seconde dimension du temps. Ceci correspond à la vision d’un multivers qui nous appartient, celle que je soutiens avec la possibilité de changer d’univers, au contraire de l’idée mainstream selon laquelle tous les univers seraient séparés.
Le premier temps serait purement lié à la mécanique, dont nous savons aujourd’hui qu’elle est de nature essentiellement quantique : elle reste déterministe tant que l’on n’observe pas, mais elle décrit un réel qui est différent de ce que l’on perçoit dans la mesure où il est multiple, c’est à dire composé de réalités superposées (multivers quantique). Ce déterminisme mécanique du temps ordinaire, qui à notre échelle perd ses superpositions en semblant immuable, correspond au temps « chronos » des anciens grecs.
Le second temps serait lié au passage de l’ontologie quantique à l’ontologie classique, c’est-à-dire à notre réalité perçue et donc à l’observateur : le fait d’observer contraint la réalité à se manifester de façon unique en faisant un choix. Ce choix dépend de notre attention. En général nous n’avons pas le choix car le futur reste unique à notre échelle macroscopique, mais à certains moments nous avons devant nous des bifurcations face auxquelles l’opportunité se présente de changer de ligne de temps. C’est pourquoi le second temps correspond là aussi au temps « kairos » des anciens grecs.
Le troisième temps serait d’ordre cosmologique, entrainant des changements de lignes de temps jusqu’à la plus grande échelle cosmique. Dans chaque branche d’univers concernée, le futur serait complètement différent. La configuration des lignes de temps de chaque échelle de l’univers serait alors bouleversée. C’est pourquoi cette troisième dimension du temps correspond là encore au temps cyclique appelé « aïon », le troisième temps des anciens grecs.
Selon cette nouvelle vision mathématique de l’univers, ce dernier aurait six dimensions au lieu de quatre : trois dimensions d’espace et trois dimensions de temps, et ses dimensions de temps seraient liées, voire engendreraient la matière et la masse des particules élémentaires. Chose particulièrement difficile à appréhender. Il semble encore plus difficile dans ces conditions très matérielles de relier les dimensions additionnelles du temps à la conscience, ce que je fais pourtant dans mes livres et conférences.
Mais si l’on considère la différence entre conscience et matière telle que je la conçois, et que je résume ainsi :
- La matière est de la conscience cristallisée,
- La conscience est de la matière réveillée.
Alors tout devient beaucoup plus clair, puisque notre réalité, d’apparence très matérielle, se met à acquérir non plus six mais douze dimensions :
- Six dimensions d’espace-temps-matière, avec 3 dimensions de temps et 3 d’espace, représentant la conscience gelée ou cristallisée, c’est-à-dire la mémoire du vécu de la conscience.
- Six dimensions d’espace-temps-conscience, qui sont les dimensions vibratoires de la conscience elle-même, qui lui permettent de « réveiller » la matière afin de la retravailler en rejouant ses lignes de temps auparavant cristallisées.
Auquel cas, nos sensations d’espace et de temps seraient liées aux dimensions de la conscience, alors que nos sensations de matière seraient liées aux dimensions matérielles, c’est-à-dire à l’information-matière correspondant à d’anciens vécus de la conscience, figés dans l’éternité hors du temps.
Je ne sais pas si je me fais comprendre. Je ne sais même pas si ce que je dis est correct ou au contraire à côté de la plaque, s’agissant d’une synthèse intuitive que j’ai élaboré dans un premier temps.
Or s’il existe d’autres temps, alors ladite plaque risque bien de m’échapper !?