La guerre a changé de forme. Les bombes, les drones et les fusils ne sont pas devenus superflus : ils ne sont que les outillages les plus grossiers d’une boîte à outils dont l’instrument le plus sophistiqué et le plus dangereux est la manipulation de la pensée humaine par l’intelligence artificielle. La nouvelle arme s’appelle Theory of Mind, développée par le groupe de réflexion américain DARPA, affinée par des entreprises telles que Palantir, et elle ne vise plus seulement les ennemis étrangers. Bienvenue dans l’ère de la surveillance psycho-numérique totale. Bienvenue dans la guerre contre votre propre esprit.
Ceux qui pensent qu’il s’agit uniquement de jeux de simulation militaire visant à repousser l’agression chinoise ou russe méconnaissent le véritable objectif de ce programme. L’idée de base est aussi simple que perfide : modélisons la psyché de l’adversaire, anticipons ses réactions, manipulons ses décisions et contrôlons finalement son comportement. Cela ressemble à de la guerre stratégique, mais cela fait depuis longtemps partie de notre quotidien. Au plus tard depuis 2020.
Du champ de bataille au salon
Les confinements, le port obligatoire du masque, les campagnes de vaccination n’étaient pas des mesures médicales, mais des opérations psychologiques. Chaque objection était analysée en temps réel, chaque tweet, chaque commentaire sur Facebook, chaque recherche Google sur les «effets secondaires des vaccins» alimentait un appareil neuronal qui s’adaptait comme un caméléon neuronal. Tout ce qui ne cadrait pas avec le discours officiel était supprimé, filtré, effacé.
Le façonnage du comportement au lieu de la démocratie
Et personne ne s’en est rendu compte – ou n’a voulu s’en rendre compte. Car l’ennemi, c’était le virus. La véritable menace ne se trouvait pas à Wuhan ou à Bergame, mais dans les centres de données des gouvernements et des entreprises occidentaux. L’algorithme était la bête qu’il fallait nourrir.
Riposte de l’arme manipulatrice de la pensée
Ce qui a commencé comme une initiative antiterroriste revient maintenant comme un boomerang – contre les citoyens, contre la liberté de pensée, contre l’idée d’autodétermination. L’«ennemi» n’est plus un mollah en Iran, un apparatchik du PCC à Pékin ou un général à Moscou. L’ennemi, c’est nous. Ou plus précisément : tous ceux qui ne correspondent pas au profil d’opinion prévu par les élites mondialistes.
Car les mêmes systèmes qui sont prétendument utilisés contre les terroristes au Moyen-Orient ou les stratèges russes sont désormais utilisés, du moins aux États-Unis, dans le contrôle des migrations, les contrôles fiscaux, l’administration de la santé et même les caisses de retraite. Palantir, cette entreprise géante spécialisée dans la collecte de données et étroitement liée à la CIA, est depuis longtemps devenue le gouvernement fantôme numérique des États-Unis. Une entreprise qui voit tout, sait tout et relie tout. Gotham, Foundry, Maven ne sont pas des outils. Ce sont les armes modernes d’une guerre secrète, menée également contre la propre population. En Allemagne aussi, le logiciel Palantir est de plus en plus souvent utilisé par les autorités.
Des guerres sans déclaration de guerre
Il en va de même en Russie: les attaques de drones ukrainiens contre des bases de bombardiers stratégiques n’étaient pas le fruit du hasard, mais le résultat d’une longue modélisation des schémas de réaction russes. Le bouton rouge n’a pas été pressé, car le seuil à partir duquel il fallait le faire avait été calculé avec précision. Il s’agit d’un nouveau type de guerre, où ce ne sont plus les chars qui comptent, mais les paramètres.
Nous sommes l’ennemi
Et qui décide à partir de quand quelqu’un est considéré comme «extrémiste» ? Qui définit la «désinformation» ou les «fake news» ? Qui trace la ligne rouge entre l’opinion critique et le danger calculé par un algorithme ? Si l’État, armé du logiciel Palantir, devient capable de lire dans les pensées, la résistance n’est pas seulement légitime, elle est vitale.
Les pensées comme champ de bataille
source : Report 24 via Euro-Synergies