par Andrew Korybko
L’intervention directe de l’Occident dans le conflit devient désormais un fait accompli ; il ne reste plus qu’à savoir comment la Russie réagira et si les États-Unis seront entraînés dans une escalade progressive.
Le Service de renseignement extérieur de la Russie (SVR) a publié un rapport mettant en garde contre les plans de l’UE pour occuper la Moldavie, qui tiendra ses prochaines élections parlementaires dimanche. Selon leurs sources, des manifestations massives sont attendues après que les libéraux-globalistes au pouvoir auront falsifié les résultats du vote, ce qui amènera la présidente Maia Sandu à demander de l’aide pour réprimer ce qu’elle qualifiera de révolte soutenue par la Russie. Le SVR a également réitéré l’avertissement de l’hiver dernier concernant les menaces pesant sur les troupes russes en Transnistrie, indépendamment du scénario mentionné.
À ce sujet, ils ont révélé qu’« un “débarquement” de l’OTAN est en préparation dans la région d’Odessa, en Ukraine, pour intimider la Transnistrie. Selon les informations disponibles, un premier groupe de militaires de carrière français et britanniques est déjà arrivé à Odessa ». Cette révélation choc intervient moins d’une semaine après que le ministre des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a confirmé, lors d’une table ronde avec des ambassadeurs, que la Russie considérerait toute troupe étrangère en Ukraine comme des « cibles militaires légitimes ».
Bien que des rumeurs circulent depuis le début sur la présence de troupes occidentales en Ukraine, et non seulement de « mercenaires » (même si ces derniers incluent des militaires en congé et sans uniforme), la Russie n’avait jusqu’à présent jamais confirmé cette information, d’où ses menaces répétées de cibler ces troupes si elles étaient déployées. Le contexte dans lequel le SVR rapporte la présence de troupes françaises et britanniques à Odessa concerne les efforts des va-t-en-guerre européens, ukrainiens et américains pour manipuler Trump afin qu’il accentue l’implication des États-Unis dans le conflit.
Cela a conduit Trump à changer de position sur l’Ukraine, allant jusqu’à approuver que l’OTAN abatte des avions russes accusés de violer l’espace aérien de l’Alliance, ce qui risque d’encourager une provocation visant à entraîner Trump dans une escalade progressive, même si certains pensent qu’il s’agit de « sarcasme » ou d’une stratégie de « 5D chess ». Parallèlement, des rapports circulent sur les garanties de sécurité occidentales envisagées par Trump (ou du moins son équipe) pour l’Ukraine, qui pourraient inclure une « zone d’exclusion aérienne » et même la présence de troupes occidentales dans certaines parties du pays.
Tout cela est pertinent en ce qui concerne le flanc roumano-moldave de ce conflit, qui, comme l’explique une analyse de l’été dernier, peut servir de tremplin à l’OTAN pour les scénarios mentionnés. Compte tenu de ce que le SVR vient de révéler, et il n’y a aucune raison de douter de leurs sources ni de la sincérité du SVR à rendre publique cette découverte, des troupes occidentales en uniforme (françaises et britanniques) sont déjà en Ukraine. Pour compliquer encore les choses, elles se trouvent à Odessa, une ville que les Russes considèrent comme leur appartenant.
Bien qu’elle ne soit pas dans le viseur du Kremlin, Odessa reste chère au cœur des Russes pour des raisons historiques, leurs ancêtres ayant construit cette ville de toutes pièces, ce qui rend d’autant plus provocateur le fait que les Français mettent enfin en œuvre leurs plans spéculatifs du début de 2024. Poutine doit maintenant décider s’il faut traiter ces troupes françaises et britanniques à Odessa comme des cibles légitimes, comme l’a suggéré Lavrov, ou s’abstenir pour l’instant afin d’éviter l’escalade que ces deux pays souhaitent pour entraîner Trump dans une mission creep.
Le dilemme est que frapper des troupes occidentales à Odessa pourrait déclencher une crise visant à manipuler Trump pour qu’il accentue l’implication des États-Unis dans le conflit, tandis que se retenir pour le moment pourrait permettre l’établissement de faits accomplis sur le terrain, rendant leur renversement plus difficile (et potentiellement plus dangereux) pour la Russie plus tard. Il a été averti fin août que « l’intervention directe de l’OTAN en Ukraine pourrait bientôt devenir un fait accompli dangereux », ce qui semble désormais se concrétiser. La question est maintenant de savoir comment la Russie réagira à cela.
À ce sujet, ils ont révélé qu’« un “débarquement” de l’OTAN est en préparation dans la région d’Odessa, en Ukraine, pour intimider la Transnistrie. Selon les informations disponibles, un premier groupe de militaires de carrière français et britanniques est déjà arrivé à Odessa ». Cette révélation choc intervient moins d’une semaine après que le ministre des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a confirmé, lors d’une table ronde avec des ambassadeurs, que la Russie considérerait toute troupe étrangère en Ukraine comme des « cibles militaires légitimes ».
Bien que des rumeurs circulent depuis le début sur la présence de troupes occidentales en Ukraine, et non seulement de « mercenaires » (même si ces derniers incluent des militaires en congé et sans uniforme), la Russie n’avait jusqu’à présent jamais confirmé cette information, d’où ses menaces répétées de cibler ces troupes si elles étaient déployées. Le contexte dans lequel le SVR rapporte la présence de troupes françaises et britanniques à Odessa concerne les efforts des va-t-en-guerre européens, ukrainiens et américains pour manipuler Trump afin qu’il accentue l’implication des États-Unis dans le conflit.
Cela a conduit Trump à changer de position sur l’Ukraine, allant jusqu’à approuver que l’OTAN abatte des avions russes accusés de violer l’espace aérien de l’Alliance, ce qui risque d’encourager une provocation visant à entraîner Trump dans une escalade progressive, même si certains pensent qu’il s’agit de « sarcasme » ou d’une stratégie de « 5D chess ». Parallèlement, des rapports circulent sur les garanties de sécurité occidentales envisagées par Trump (ou du moins son équipe) pour l’Ukraine, qui pourraient inclure une « zone d’exclusion aérienne » et même la présence de troupes occidentales dans certaines parties du pays.
Tout cela est pertinent en ce qui concerne le flanc roumano-moldave de ce conflit, qui, comme l’explique une analyse de l’été dernier, peut servir de tremplin à l’OTAN pour les scénarios mentionnés. Compte tenu de ce que le SVR vient de révéler, et il n’y a aucune raison de douter de leurs sources ni de la sincérité du SVR à rendre publique cette découverte, des troupes occidentales en uniforme (françaises et britanniques) sont déjà en Ukraine. Pour compliquer encore les choses, elles se trouvent à Odessa, une ville que les Russes considèrent comme leur appartenant.
Bien qu’elle ne soit pas dans le viseur du Kremlin, Odessa reste chère au cœur des Russes pour des raisons historiques, leurs ancêtres ayant construit cette ville de toutes pièces, ce qui rend d’autant plus provocateur le fait que les Français mettent enfin en œuvre leurs plans spéculatifs du début de 2024. Poutine doit maintenant décider s’il faut traiter ces troupes françaises et britanniques à Odessa comme des cibles légitimes, comme l’a suggéré Lavrov, ou s’abstenir pour l’instant afin d’éviter l’escalade que ces deux pays souhaitent pour entraîner Trump dans une mission creep.
Le dilemme est que frapper des troupes occidentales à Odessa pourrait déclencher une crise visant à manipuler Trump pour qu’il accentue l’implication des États-Unis dans le conflit, tandis que se retenir pour le moment pourrait permettre l’établissement de faits accomplis sur le terrain, rendant leur renversement plus difficile (et potentiellement plus dangereux) pour la Russie plus tard. Il a été averti fin août que « l’intervention directe de l’OTAN en Ukraine pourrait bientôt devenir un fait accompli dangereux », ce qui semble désormais se concrétiser. La question est maintenant de savoir comment la Russie réagira à cela.
Article relayé par Péonia.
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BONUS
Terroristes (services spéciaux) britanniques massacrés à Odessa
après un attentat en Crimée
Vidéo de Jesse Jill du 25 septembre
