Écrit en vers, comme les plus puissants pamphlets de notre Histoire, ce texte fut brièvement publié en 2009 sous le titre Mise en demeure à Monsieur le Président. Il interpelait Nicolas Sarkozy pour ses abus de pouvoir et sa trahison du vote des Français contre le projet de Constitution pour l'Europe, après qu'il eut imposé le traité de Lisbonne par la voie parlementaire.
Vingt ans après ce référendum, deux raisons président à la ré-édition de cette version enrichie :
– l'actuel occupant de l'Élysée produit les mêmes excès et entache durablement la fonction présidentielle et la réputation de la France ;
– Francis Lalanne soulevait à l'époque que des sénateurs ayant voté le traité de Lisbonne n'avaient plus de mandat régulier, ce qui le rendrait caduc. Par suite, toutes les décisions prises après cette fraude institutionnelle seraient nulles et non avenues.
C'est, évidemment, un séisme politique à venir, autant en France que dans l'Union européenne, à l'heure où la Commission de Bruxelles finit de briser les trois piliers du projet fondateur, qui reposait sur la paix, la prospérité et la démocratie à l'échelle d'un continent.
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Yves Pozzo di Borgo sur X
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Trahison du Traité de Lisbonne
Le message d'Alerte de Francis Lalanne
Nicolas Sarkozy, au cœur de cette manipulation, aurait sciemment violé la souveraineté française pour soumettre Paris aux diktats de Bruxelles, à la Commission européenne et à l’agenda otanien. Ce n’est pas une réforme constitutionnelle, mais un basculement de régime, une colonisation administrative maquillée en projet européen.
Lalanne appelle à l’annulation du traité, à la destitution des responsables et à la reprise du pouvoir par le peuple. Il s’agit d’une insurrection juridique pour rétablir la légalité républicaine et éviter l’engrenage guerrier voulu par les élites atlantistes. Car derrière cette trahison, une autre menace se dessine : la guerre en Europe, imposée au nom d’une solidarité factice.
Pourquoi l’oligarchie européenne craint-elle tant le réveil du peuple français ?
Francis Lalanne répond avec Mike Borowski sur Géopolitique Profonde :
