mardi 25 novembre 2025

La France serait en économie de guerre




"Si notre pays flanche parce qu’il n’est pas prêt à accepter de perdre ses enfants, (…) alors on est en risque."

Ce discours a été prononcé par le général Fabien Mandon, chef d'état-major des armées françaises, lors du 107e Congrès des maires et des présidents d'intercommunalités de France, qui s'est déroulé du 19 au 21 novembre 2025.

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La France est déjà en économie de guerre





Message reçu ce soir :

« Mon fils a une entreprise de matériel agricole. Son fournisseur lui dit qu’il devient très difficile d’obtenir certaines pièces pour réparer les tracteurs, car le métal très dur et spécial utilisé pour ces pièces part désormais en priorité dans l’armement. Si cela continue, on ne pourra plus réparer le matériel agricole… Et si le Mercosur était dans cette prévision ? »

Ce témoignage est capital — parce qu’il révèle ce que le gouvernement refuse encore d’admettre publiquement : La France est déjà en économie de guerre.

Les métaux les plus critiques (aciers spéciaux, alliages haute résistance, tungstène, titane, métaux carbure…) ne vont plus vers l’industrie civile. Ils sont entièrement réorientés vers l’Ukraine et vers notre propre production militaire.

Et voilà la vérité brutale :

1. Ce qui n’arrive plus d’Ukraine n’arrive plus de nulle part. Les derniers stocks sont siphonnés. Les chaînes logistiques se cassent. Les priorités basculent. L’Europe décroche.

2. Quand les métaux manquent, l’État finit toujours par réquisitionner. D’abord les stocks industriels, puis les pièces détachées, puis les machines elles-mêmes. Ne riez pas : le scénario où les tracteurs deviennent des biens “temporaires” de l’État est sur la table.

3. Et voilà pourquoi le Mercosur revient soudain en force. Ce n’est pas un accord agricole. C’est un deal minier déguisé : ouvrir grand nos frontières aux produits agricoles sud-américains pour accéder en échange à leurs minerais et métaux critiques. Autrement dit : on sacrifie les agriculteurs français pour acheter une souveraineté minérale que nous n’avons plus.

Et tout cela, évidemment, sans débat, sans vote, sans explication.

L’économie de guerre commence toujours par des pénuries. Elle finit toujours par des confiscations. Nous sommes exactement entre les deux.


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BONUS


LE RAVI DU VILLAGE


En annonçant aux maires - avec un grand sourire aux lèvres !! - qu'ils devaient accoutumer leurs administrés à l'idée d'envoyer leurs enfants se faire tuer pour Zelensky, le Général Mandon a déclenché un incendie national que sa ministre de tutelle - la pauvre Vautrin qui confond Zelensky et Wolinski - a tenté maladroitement d'éteindre  (dans un tweet).

Cette déclaration ahurissante accrédite la rumeur selon laquelle ce Général de bureau, qui n'a pas fait la moindre guerre, n'est qu'un rond-de-cuir assez niais et affreusement sous-dimensionné pour le poste suprême de chef d'état-major des armées.

Et il se dit que si Macron l'a catapulté du rang de simple colonel à celui de général d'armée puis chef d'état-major en seulement 7 ans (juin 2018-septembre 2025), ce serait précisément parce que c'est un ravi du village qu'il peut utiliser au choix comme une marionnette, un souffre-douleur ou un paillasson.

De fait, la vocation de Mandon semble bien d'être un larbin, incapable de faire de l'ombre à Macron, ni même de simplement freiner ses déclarations va-t-en guerre contre la Russie qui relèvent indiscutablement de la psychiatrie.

François Asselineau sur X.

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LE GENERAL FRAPPADINGUE




Quand le chef d’état-major des armées françaises, le général Fabien Mandon, explique qu’il faut se préparer à la guerre contre la Russie et « accepter de perdre nos enfants », on n’est plus dans la lucidité stratégique, on est dans le délire dangereux.

Et le plus lunaire, c’est de venir tenir ce genre de propos au Congrès des maires, devant les élus locaux qui se battent au quotidien pour faire vivre leurs communes, pas pour entendre qu’on s’apprêterait à envoyer leurs enfants au front.

La réalité, c’est que la France n’a absolument pas les moyens de mener une guerre majeure, encore moins contre une puissance nucléaire comme la Russie - qui d'ailleurs ne nous menace en rien. Nos stocks, nos effectifs, notre industrie de défense : tout montre l’inverse des fanfaronnades guerrières de ce général frappadingue.

Qu’un gradé de ce niveau tienne un discours pareil, c’est terriblement inquiétant. On a besoin de chefs ancrés dans le réel, pas de va-t-en-guerre qui jouent avec la vie des enfants des autres.

Cette dérive n’est pas un accident : c’est le produit de la macronie. Emmanuel Macron a choisi ce profil pour diriger les armées, fidèle à sa logique de fuite en avant, de communication guerrière et de posture viriliste totalement déconnectée de nos moyens.

Il est urgent de tourner la page :

– des généraux hors-sol,
– des discours suicidaires,
– de la politique macroniste de gesticulation militaire.

Place à des responsables raisonnables, pragmatiques, terre-à-terre, qui défendent réellement la France – pas des scénarios de guerre totale que notre pays est incapable d’assumer.

Maxime Morlon - Secrétaire général adjoint du Parti de la France

Source

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LE GENERAL APPRENTI SORCIER

À Fontainebleau, le général Vidaud reconnaît le général Pierre de Villiers comme "chef moral des Armées". Il qualifie le général Mandon, chef d'État major, "d'apprenti sorcier".

"Il faut être un âne pour vouloir la guerre aujourd'hui", juge le général Pierre de Villiers interrogé par le général Éric Vidaud.

Le général Pellizzari accuse pour sa part le général Mandon "d'usurpation de grade par un avancement trop rapide et sans objet contraire au Code du soldat".



En général, ils nous em...erdent, lui et l'agité du bocal !