Anna Paulina Luna suggère que les « êtres interdimensionnels » observés pourraient être liés à des textes retirés de la Bible, comme le Livre d’Hénoch, qui décrivent des technologies avancées offertes à l’humanité par des entités non humaines.
« Il y a quelque chose là dehors… Je dois faire attention, je pourrais avoir des ennuis si je révélais ce qu’on m’a montré dans une salle sécurisée (SCIF). Ce que je peux vous dire, c’est qu’ils sont réels. »
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Epstein, JFK, ovnis… Anna Paulina Luna, la femme qui pourrait lever tous les secrets
par David Ramasseul
Anna Paulina Luna : un nom à retenir puisque l’élue républicaine de Floride vient d’être nommée « Madame déclassification ». À 35 ans, cette jeune femme d’origine mexicaine, ancienne militaire, spécialiste de la gestion des aérodromes dans l’US Air Force de 2009 à 2014, se retrouve en charge de dossiers aussi lourds de secrets, réels ou fantasmés, que ceux, entre autres, de l’affaire Epstein, les assassinats de JFK et Martin Luther King, les attentats du 11 septembre 2001 et, bien sûr, les ovnis, résume Fox News.
Dès mardi, à 15 heures, heure de Washington, elle a donné sa première conférence de presse en tant que directrice du « Groupe de travail sur la déclassification des secrets fédéraux », placé sous l’autorité de James Comer, président du comité de contrôle de la Chambre des représentants.
« Luna devrait se pencher sur l’examen de la déclassification des documents d’intérêt public, notamment la liste des clients de Jeffrey Epstein et les dossiers relatifs au 11 septembre 2001, aux origines du COVID-19, aux phénomènes aériens non identifiés et à d’autres sujets », précise Fox News.
Toujours selon le média, James Comer et Anna Paulina Luna envoient actuellement « des lettres aux agences nécessaires pour lancer les enquêtes de déclassification. »
« Le secret a semé la méfiance dans nos institutions »
Parmi les organismes contactés, figurent « le département d’État, le département de l’Énergie et la CIA pour obtenir des documents sur les origines du COVID-19 ; l’Agence nationale de sécurité et la CIA pour obtenir des documents sur les assassinats de JFK, Martin Luther King et Robert Francis Kennedy ; le département de la Défense et la CIA pour obtenir des dossiers sur le 11 septembre ; et le département de la Justice pour obtenir des documents sur Jeffrey Epstein. »
Anna Paulina Luna et James Comer semblent bien décidés à prendre à bras-le-corps les annonces de Donald Trump sur la déclassification en parallèle avec le grand remue-ménage lancé dans les différentes agences gouvernementales, dont le FBI et la CIA, sous la houlette d’Elon Musk : « Pendant trop longtemps, assure James Comer à fox News, le gouvernement fédéral a gardé des informations d’intérêt public classifiées et le peuple américain exige une plus grande transparence. Ce secret a semé la méfiance dans nos institutions. »
En tête des priorités, l'assassinat du 35e président des Etats-Unis : « La première audience de mon groupe de travail se concentrera sur l'assassinat de JFK. J'ai l'intention d'inviter plusieurs personnes, y compris quelqu'un de l'Assassination Records Review Board ainsi qu'un membre de la Commission spéciale de la Chambre sur les assassinats » précise Anna Paulina Luna sur X. Et elle ajoute : « Les porte-parole de l'État profond tentent de déformer mes propos. Qu'ils continuent d'essayer. » Une phrase qui sonne comme une mise en garde... Ou comme une façon de se dédouaner par avance si d'aventure les résultats du travail de son groupe n'étaient pas à la hauteur des espérances. D'autant que James Comer a souligné les pouvoirs limités de la task force dont l'action sera soumise aux décisions du comité de contrôle qu'il préside : « Le groupe de travail n'a pas le pouvoir de citer à comparaître. Il sera un organe subsidiaire du comité de contrôle. Donc, si nous devons assigner une membre du Congrès, Luna, nous en discuterons et nous prendrons les mesures qui s'imposent. »
« Une apparente tentative de manipuler le public américain »
Très attendues également, des révélations sur le phénomène ovni, tant une partie du public est convaincue que le gouvernement américain conserve sous le boisseau des informations cruciales. Une suspicion qu’Anna Paulina Luna s’est bien gardée de réfuter au cours de sa conférence de presse : « Le principal problème que nous avons rencontré avec les PANs est l’obstruction excessive, le cloisonnement de l’information, et une apparente tentative de manipuler le public américain pour qu’il doute des preuves qu’il voit. Par exemple, quand nous attribuons des budgets, en particulier au Pentagone, pourquoi les membres du Congrès, qui possèdent des habilitations de sécurité top secret, sont-ils privés d’accès à ces informations ? Cela n’est pas représentatif d’un gouvernement transparent. Maintenant, avec un Secrétaire d’État ouvert à la déclassification, et avec le soutien de Marco Rubio, nous voulons présenter ces informations au public. Nous souhaitons officiellement reconnaître, du point de vue du gouvernement, que nous ne sommes peut-être pas seuls, et examiner en profondeur les preuves. »
Un vaste programme pour l’élue à la chambre des Représentants, déjà familière du dossier ovni puisqu’elle était à la tête, avec Tom Burchett, de la commission qui avait entendu le lanceur d’alerte David Grush lors d’une audition « historique » au Congrès américain le 26 juillet 2023.