lundi 19 mai 2025

L'Éon de la prêtrise mondiale

 


"Face aux difficultés croissantes du Nouvel Éon, l'humanité doit choisir : s'élever en conscience OU sombrer dans l'ABÎME NUMÉRIQUE. Et tandis que le Seigneur Shiva tourbillonne dans les flammes du CERN, le choix devient clair : danserons-nous avec le Destructeur… ou le deviendrons-nous ?" Hidden Amuraka.


L'ultime essai pour neutraliser Rome a échoué, il y a vingt-deux siècles, après qu'Hannibal eût reculé devant l'anéantissement de son ennemi, réduit à sa merci. Hannibal voulait seulement arracher à Rome un pacte de non-agression. Il aurait pu effacer des annales le jeune empire qui n'était pas encore une puissance parvenue à maturité. Mais Hannibal n'était pas un génocidaire, il ne voulut pas transformer sa victoire en une mise à mort. Alors Rome reprit espoir, puis donna à Carthage la leçon suivante : « tu ne m'as pas achevée lorsque j'étais au sol, et bien moi je vais te montrer ta stupidité, je vais te rayer de la surface de la terre ». C'est ainsi que Rome fonctionne et a toujours fonctionné.

Attention, nobles esprits idéalistes qui rêvez à une réconciliation chrétienne, car les Cathares ont éprouvé durement le caractère impitoyable de Rome.

Rome ne s'allie que pour dévorer celui qui lui tend la main et lui ouvre son cœur. Rome veut tout et ne partage pas. Si, aujourd'hui, elle va bêlant ses litanies pacifistes et humanitaristes, c'est parce qu'elle doit faire profil bas au nom du publiquement correct. C'est pourquoi Rome a dévoyé le christianismé jusqu'à en faire une caricature de matérialisme spirituel vidé de toute substance.

Donc Rome ne change pas et ne changera jamais, car elle émane d'une puissance cosmique intraitable dont la ruse égale la férocité. Si vous en doutez, cherchez à mieux connaître les méthodes de l'Inquisition et vous serez édifié. Rome a commis l'impensable et l'abominable. Sa puissance occulte doit être importante pour avoir évincé les dieux anciens. Qu'est-ce que Rome en vérité ? Quel Eon se dissimule derrière la grande prostituée ? Est-ce l'Eon de la grande prêtrise occulte ? Sans aucun doute, Rome incarne et représente la puissance archétypale de la caste sacerdotale internationale. C'est pourquoi sa théologie dogmatique stipule qu'elle est la représentante de Dieu sur terre. Elle englobe les religions préchrériennes qui ne seraient que des cellules de son propre corps.


Comprenons de la juste manière pourquoi Rome s'est intronisée « Eglise catholique » c'est-à-dire universelle (c'est une vocation qu'elle assume sans doute sur une dimension invisible). L'Éon de Rome est maître des autres égrégores religieux, à l'exception peut-être de l'islam et de l'hindouisme, mais rien n'est moins sûr car Rome s'affirme l'Église de toutes les Eglises, la gardienne des clés du paradis et, par conséquent, de l'enfer.

Quant au judaïsme, sa puissance se cantonne au domaine matériel où il est le plus habile. En refusant à ses fidèles le droit de pratiquer l'usure, l'Église catholique a, de fait, confié les cordons de la bourse à Israël qui aurait eu tort de se priver d'exercer le monopole du prêt et de la banque. Rome a donc investi Israël de la puissance qu'on lui prête et, contrairement à ce qui est parfois allégué, Rome a protégé le judaïsme, quoiqu'en le tenant dans des limites qui disparurent à la Révolution Française.

Le judaïsme n'est pas Saint Pierre, il n'accorde pas les autorisations de passage dans les paradis de l'au-delà. Il œuvre dans le monde physique et il offre le paradis matériel à ses serviteurs juifs, Roma Amor ou bien goyim, lorsqu'ils ont brillé dans le ciel de la célébrité hollywoodienne. Chaque égrégore travaille dans la sphère qui lui revient de droit. Il suffit de comprendre qu'il n'y a qu'une caste sacerdotale au plan cosmique, la grande prêtrise occulte, et qu'elle gère un grand nombre de croyances et de rites différents. Rome est identifiée à cette haute prêtrise et il n'est pas envisageable qu'elle soit détrônée. Elle change seulement d'apparence sur le plan visible alors que son céleste directeur demeure immuable dans les hauteurs.

Pourtant, cet Éon traverse une crise pénible à cause de la raréfaction du sentiment religieux dans le monde. Il va donc restimuler la foi des humains en leur offrant en spectacle un « retour du Christ », lorsque l'humanité désemparée implorera le ciel.

Que signifie tout ceci pour les gens qui aspirent à la vérité et à la justice ? Puisque l'Eon occulte qui contrôle Rome et la caste sacerdotale internationale est tellement puissant, à quoi bon lui résister ? À cette question, il faut répondre que la liberté spirituelle ne peut s'acquérir que par la rupture avec l'Eon de la prêtrise cosmique, représenté par la Rome cléricale et les autres religions terrestres.

Pour retourner au monde originel, il faut passer outre les intermédiaires. Mais cette rupture n'a de sens que si l' on aspire au Chemin du Retour.

Joël LaBruyère.