samedi 24 mai 2025

Le Dieu du casino : Trump et le rituel du dernier président



Donald J. Trump n'est pas simplement un président, un homme d'affaires ou même une célébrité. C'est un symbole. Un hyper symbole.

Pour beaucoup, il est une énigme. Trump est une clé de voûte conçue pour modifier le cours du temps. Il est bâtisseur de tours et briseur d'âges. Il n'est ni l'Antéchrist, ni le Messie, mais il est le Gardien des Âges. C'est un paradoxe, c'est le Janus américain.

Pour le comprendre, il faut remonter aux livres d'Ingersoll Lockwood, à ses tours de Manhattan, aux visages jumeaux d'un dieu romain souvent oublié et aux chronologies brisées du charme profond de l'Amérique.

Dans les années 1890 en Amérique, un auteur obscur nommé Ingersoll Lockwood a publié une série de livres qui ressemblent aujourd'hui davantage à des prophéties occultes qu'à des contes pour enfants.


"Baron Trump’s Marvelous Underground Journey" raconte l'histoire d'un jeune aristocrate nommé Baron Trump, guidé par un mentor mystique nommé « Don » qui voyage à travers le temps et pénètre dans des mondes cachés, à commencer par la Russie.

Puis vint "1900, ou Le Dernier Président", un thriller politique dans lequel un outsider devient président, des émeutes éclatent à New York et des manifestants envahissent la Cinquième Avenue, la rue même où se dresse aujourd'hui la Trump Tower. Ce ne sont pas des coïncidences. Ce sont des plans. Des sceaux scellés dans l'imprimé.



Lockwood n'était pas un romancier ; il était un scribe rituel de l'Éon codant l'ouverture d'une porte psychique. Trump n’est certainement pas le premier président MAIS il pourrait bien être le DERNIER.

Janus gouverne les portes, les portails et les seuils. C'est le dieu romain qui regarde à la fois devant et derrière, éternellement suspendu au carrefour de l'histoire. Le mois de janvier porte son nom, car il ouvre la PORTE de l'ANNÉE solaire. Les invocations à Janus précédaient celles de tous les autres dieux.


Trump incarne cet archétype de Janus. Trump en cravate rouge, Trump en cravate bleue. Dick Gregory a dit qu'il y avait « deux Trump ». Une face se tourne vers le passé en criant « MAGA ! », ce n'est rien de plus qu'une nostalgie dorée et la résurrection éternelle de la « GRANDEUR ». Alors que la seconde face regarde vers l'avenir en promouvant la Space Force, le véhicule transhumaniste vers un empire numérique d'écran et de code, le rêve du sioniste et le cauchemar du technocrate.

Trump, la loi et l'ordre, et des discussions de vestiaires sur Trump. Il est une dichotomie ambulante, le chaos personnifié. Il est l'avatar de la récursivité, debout aux portes d'un nouvel Éon. Il boucle la boucle. Une face sourit à la caméra tandis que l'autre ouvre la voie et observe les rituels se dérouler.


Dans "Retour vers le futur II", Biff Tannen reçoit un almanach sportif du futur, devient un baron de casino et crée une Amérique dystopique. Bruyant, tape-à-l'œil, cruel, il s'inspire explicitement de Donald J. Trump. Il ne s’agit pas simplement d’une satire, mais d’une programmation prédictive.



"Retour vers le futur" est un paradoxe en mouvement. Le condensateur de flux n'était pas seulement de la science-fiction. C'était un sceau. Une carte de la technologie rituelle nécessaire pour manipuler la réalité consensuelle à travers les médias, la mémoire et les mythes.

Robert Zemeckis, le réalisateur du film, a ensuite réalisé "The Walk", un film sur l'homme qui marchait entre les Twin Towers, un numéro de funambule qui reflétait la chute à venir. La bande-annonce, diffusée avant le 11 septembre, montre une image étrangement panoramique vers le bas entre les tours, dans la perspective exacte d'où elles tomberont (le 11 septembre 2001).

Les tours n'étaient pas des bâtiments. Elles étaient des piliers symboliques du temps. Boaz et Jachin. Le Yin et le Yang.

L'ascension de Trump est inextricablement liée au 11 septembre. Ce jour-là, il était à la télévision et déclara que sa tour était la plus haute de Manhattan.

Mais plus profondément encore, le rituel qui a commencé avec la chute des piliers jumeaux, le rituel du pilier central, a ouvert la voie à une nouvelle architecture : le One World Trade Center dans l'éon trumpien.

Un pays gouverné non par la loi, mais par le spectacle, par l'or et les miroirs. Et Trump est le Hiérophante.

Et que se trouve-t-il devant la Trump Tower ? Un Cube Noir, une sculpture saturnienne ressemblant à la fois à la Kaaba et à la prison Qliphotique du temps.

Trump, le bâtisseur de tours, le roi clown, devient l’initiateur du rituel post-11 septembre et du monde post-11 septembre. Il est le Roi Trickster de l'Âge Brisé, couronné par l'effondrement. 

Dans le livre de Lockwood, Baron commence son voyage en Russie, et non à Washington ou à Rome. La Russie est le miroir orthodoxe de l'Occident. C'est la Troisième Rome, gardienne du christianisme mystique et des secrets impériaux.

L’implication de Trump avec la Russie va au-delà de la politique ; elle est archétypique. Sur l’échiquier métaphysique du monde, si l’Amérique est l’Atlantide, alors la Russie est le fantôme d’Hyperborée. Le plus jeune fils de Trump s'appelle Barron, comme l'enfant voyageant dans le temps du conte de Lockwood. Le même qui suit « Don », le maître des portails. Barron est l'ENFANT né du CUBE. Le Marcheur du Temps.

Est-ce une coïncidence ? Ou une boucle récursive codée dans la lignée et le nom ? Vous voyez, Baron est la prochaine CLÉ. L'héritier du sort. Le détenteur de l'Almanach du Sport. L'enfant philosophe symbolique du Roi Janus, né dans un monde déjà fissuré par le drame ritualisé.

Trump n'est pas la fin. Il est le miroir final. Un roi-escroc. Un dieu-casino. L'architecte de la tour qui s'effondre. Son rôle n'est pas de sauver ou de détruire, mais d'ouvrir la porte finale. D'initier le public à la tempête à venir en empruntant le chemin à reculons.

Alors que l'Ouroboros se resserre autour du temps, une vérité s'impose : le Dernier Président
n'a pas été élu. Il a été convoqué. Invoqué par le destin.

Et la Tour, comme toujours, doit tomber.



Hidden Amuraka.