La Confrérie saturnienne n'a jamais disparu ; elle a simplement changé de tenue. La plupart des gens contemplent la gloire de marbre du Vatican, et c'est la sainteté qui les saisit. Mais sous la soutane blanche se cache la robe noire d'un ordre plus ancien, celui non pas du Christ, mais de Chronos.
Le Vatican, malgré tous ses attributs chrétiens, n'est pas seulement une continuation de l'Église de Pierre. C'est le dernier grand temple de Saturne. Ce n'est pas une métaphore. C'est de l'architecture. C'est un symbole. C'est une lignée. Et c'est de la liturgie. Les rites ont changé de forme, mais pas de substance. Les dieux ont changé de nom, mais pas de domination.
Saturne, le dévoreur de ses enfants, trône toujours, derrière la lueur solaire de la tiare papale. Avant même que Pierre ne foule le sol romain, Saturne régnait sur les collines de la Ville Éternelle. Le Temple de Saturne se dressait au cœur de Rome. Les Saturnales, sa fête d'inversion et de désordre, étaient la grande fête de l'Empire. Il était le dieu du temps, des moissons et de la mort. Et lorsque l'Empire se convertit au christianisme, il ne remplaça pas Saturne : il l'absorba, l'alchimisa.
La tiare du pape, avec sa triple couronne, évoque non seulement l'autorité du ciel, de la terre et des enfers, mais aussi les trois royaumes que Saturne gouvernait en tant que Chronos : le passé, le présent et le futur. Le Vatican n'a pas été construit sur le seul tombeau de Pierre. Il a été construit au sommet de la nécropole des prêtres païens, sous une colline longtemps consacrée au rituel saturnien. Manly P. Hall savait que « les dieux de l’ancien monde ne sont pas morts, ils se sont retirés dans les structures du nouveau. »
Avant toute invocation de Mars, Vénus ou Saturne, il faut invoquer Janus. Pourquoi ?
Janus est le gardien, le filtre spirituel à travers lequel il faut passer pour entrer dans les mystères les plus profonds, y compris les initiations saturniennes. Janus est l'initiateur extérieur, Saturne le juge et le seigneur intérieur. Mais, dans le rituel romain, JANUS précède N'IMPORTE QUEL dieu. Cela reflète les systèmes d'initiation occulte : le néophyte franchit le seuil (Janus) pour entrer dans le temple de la gnose cachée (Saturne).
Saturne est symbolisé par le Cube Noir, symbole du temps cristallisé en forme, de la lumière spirituelle emprisonnée dans la matière. La Kaaba à La Mecque, les Tefillin juifs et les robes noires des juges et du clergé font tous écho à cet archétype. Le Vatican ne fait pas exception.
La statue de Saint-Pierre est véritablement une statue de JANUS. Saturne et Janus sont tous deux des archétypes du TEMPS, des LIMITES et du CONTRÔLE. L'autel de la basilique Saint-Pierre n'est pas seulement un lieu de sacrifice, c'est un trône d'inversion saturnienne.
L'obélisque de la place Saint-Pierre, importé d'Héliopolis, la cité du Soleil, n'est pas une nostalgie égyptienne. C'est le phallus d'Osiris, l'axis mundi, désormais sous la domination de Saturne. Saturne était connu en Égypte sous le nom de Ptah, l'Artisan. Ses masques sont nombreux, mais son essence demeure la même.
Les clés de Pierre ne sont pas seulement l'entrée du ciel, mais aussi la double clé de la Porte d'Or et d'Argent, l'entrée et la sortie de la matrice de l'incarnation gouvernée par Saturne.
Dans la tradition kabbalistique, Saturne correspond à Binah, la compréhension, mais aussi à la restriction, à la structure et à la sévérité. Il est à la fois la Grande Mère et le Grand Dévoreur. Binah gouverne la forme et est parfois appelé le Grand Architecte. D'où le nom de GAOTU maçonnique.
L’obsession de l’Église pour la culpabilité, le péché et la confession est entièrement saturnienne.
Entrent les Jésuites.
La Compagnie de Jésus, l'ordre monastique militant de Loyola, n'est pas seulement composée de prêtres. Ce sont des horlogers, des gardiens de calendriers, des élus de Saturne.
Ce n’est pas un hasard si le calendrier grégorien est une invention du Vatican. Le Temps, Chronos, Saturne, sont tous synonymes. En remodelant le calendrier, l'Église ne s'est pas contentée de gérer les jours saints : elle a remodelé la conscience humaine, la synchronisant au rythme de Saturne.
Comme l'avait prévenu Rudolf Steiner, l'avènement d'Ahriman (le Seigneur des Ombres, la force de l'Antéchrist) naîtrait non pas d'un athéisme grossier, mais de la machine froide et calculatrice d'un matérialisme rigide. Le Vatican, par l'intermédiaire des Jésuites, maîtrisait à la fois la foi et la raison, la dualité saturnienne incarnée.
Le pape est assis sur un trône tourné vers l'est, tout comme le vénérable maître franc-maçon est assis à l'est. Sous le trône papal se trouve le baldaquin du Bernin, un monument couronné de colonnes salomoniques torsadées, invoquant le Temple de Jérusalem. Mais regardez de plus près.
La croix inversée, souvent interprétée à tort comme antichrétienne, est en réalité la croix de Pierre. Pourtant, son symbolisme est plus sombre qu'il n'y paraît. Pierre, crucifié la tête en bas, représente l'inversion du Logos solaire. Son martyre devient une reconstitution rituelle de la descendance saturnienne. La croix dressée rachète. La croix inversée, dans le contexte du Vatican, symbolise la domination de Saturne sur ce monde matériel.
L'architecture même du Vatican imite le Cube Noir vu d'en haut : la colonnade circulaire entourant l'obélisque central représente la planète aux anneaux. La basilique est le trône. Le pape est le vicaire de Saturne se faisant passer pour le vicaire du Christ.
Saturne régnait sur l'Âge d'Or mythique, une ère de paix, de hiérarchie et de royauté divine. L'Église promet depuis longtemps un retour à cette harmonie, mais à quel prix ? L'Âge d'Or de Saturne fut marqué par la stagnation, et non par l'évolution. L'homme ne grandissait pas. Il obéissait.
Il n'y a pas eu de Chute, mais il n'y a pas eu non plus d'Ascension. C'était un monde sans choix. C'est pourquoi le Vatican promet le salut par la soumission. La messe est une reconstitution rituelle du sacrifice, et non de la libération. Le corps du Christ est consumé, mais jamais pleinement incarné.
Le logos est sacrifié rituellement sur l'autel de Saturne. Le Dernier Temple de Saturne n'exige pas votre foi. Il exige votre temps, votre culpabilité, votre âme. Il enveloppe le cube de robes d'or. Mais l'or, comme le savaient les alchimistes, peut être une prison tout autant que le plomb.
Et l'Église, à son tour, hérite de la faucille de Saturne. Tant que l'homme ne brisera pas le sortilège de Chronos, tant qu'il ne récupérera pas le feu que Prométhée a volé aux dieux, il restera lié, non par la chair, mais par le temps, car celui qui contrôle le temps contrôle l'âme.
Hidden Amuraka.
Dans la tradition kabbalistique, Saturne correspond à Binah, la compréhension, mais aussi à la restriction, à la structure et à la sévérité. Il est à la fois la Grande Mère et le Grand Dévoreur. Binah gouverne la forme et est parfois appelé le Grand Architecte. D'où le nom de GAOTU maçonnique.
L’obsession de l’Église pour la culpabilité, le péché et la confession est entièrement saturnienne.
Entrent les Jésuites.
La Compagnie de Jésus, l'ordre monastique militant de Loyola, n'est pas seulement composée de prêtres. Ce sont des horlogers, des gardiens de calendriers, des élus de Saturne.
Ce n’est pas un hasard si le calendrier grégorien est une invention du Vatican. Le Temps, Chronos, Saturne, sont tous synonymes. En remodelant le calendrier, l'Église ne s'est pas contentée de gérer les jours saints : elle a remodelé la conscience humaine, la synchronisant au rythme de Saturne.
Comme l'avait prévenu Rudolf Steiner, l'avènement d'Ahriman (le Seigneur des Ombres, la force de l'Antéchrist) naîtrait non pas d'un athéisme grossier, mais de la machine froide et calculatrice d'un matérialisme rigide. Le Vatican, par l'intermédiaire des Jésuites, maîtrisait à la fois la foi et la raison, la dualité saturnienne incarnée.
Le pape est assis sur un trône tourné vers l'est, tout comme le vénérable maître franc-maçon est assis à l'est. Sous le trône papal se trouve le baldaquin du Bernin, un monument couronné de colonnes salomoniques torsadées, invoquant le Temple de Jérusalem. Mais regardez de plus près.
La croix inversée, souvent interprétée à tort comme antichrétienne, est en réalité la croix de Pierre. Pourtant, son symbolisme est plus sombre qu'il n'y paraît. Pierre, crucifié la tête en bas, représente l'inversion du Logos solaire. Son martyre devient une reconstitution rituelle de la descendance saturnienne. La croix dressée rachète. La croix inversée, dans le contexte du Vatican, symbolise la domination de Saturne sur ce monde matériel.
L'architecture même du Vatican imite le Cube Noir vu d'en haut : la colonnade circulaire entourant l'obélisque central représente la planète aux anneaux. La basilique est le trône. Le pape est le vicaire de Saturne se faisant passer pour le vicaire du Christ.
Saturne régnait sur l'Âge d'Or mythique, une ère de paix, de hiérarchie et de royauté divine. L'Église promet depuis longtemps un retour à cette harmonie, mais à quel prix ? L'Âge d'Or de Saturne fut marqué par la stagnation, et non par l'évolution. L'homme ne grandissait pas. Il obéissait.
Il n'y a pas eu de Chute, mais il n'y a pas eu non plus d'Ascension. C'était un monde sans choix. C'est pourquoi le Vatican promet le salut par la soumission. La messe est une reconstitution rituelle du sacrifice, et non de la libération. Le corps du Christ est consumé, mais jamais pleinement incarné.
Le logos est sacrifié rituellement sur l'autel de Saturne. Le Dernier Temple de Saturne n'exige pas votre foi. Il exige votre temps, votre culpabilité, votre âme. Il enveloppe le cube de robes d'or. Mais l'or, comme le savaient les alchimistes, peut être une prison tout autant que le plomb.
Et l'Église, à son tour, hérite de la faucille de Saturne. Tant que l'homme ne brisera pas le sortilège de Chronos, tant qu'il ne récupérera pas le feu que Prométhée a volé aux dieux, il restera lié, non par la chair, mais par le temps, car celui qui contrôle le temps contrôle l'âme.
Hidden Amuraka.