par Bertrand Scholler
L’affaire Jovanovic m’a saisi comme beaucoup : par l’émotion, par l’effet de meute, par ce frisson étrange que donne un récit parfaitement calibré. Relayé partout, comme une seule voix, comme un seul corps. J’ai partagé. J’ai commenté. Et cela a généré plus de 300 000 impacts. J’ai été utilisé. À l’insu de mon plein gré.
Très vite pourtant, quelque chose a sonné faux. Un doute. Une faille.
Mais je ne voulais pas y croire. Car s’il fallait admettre ce doute…
…cela revenait à reconnaître que la vermine était presque partout dans ce qu’on appelle encore “la dissidence”.
Puis il y a eu le post de Camille Moscou,
juste après le live de Jovanovic chez Richard Boutry. Et là, tout a basculé. Ce que j’ai découvert dépasse l’entendement. Pas une erreur. Une opération. Pas une faute individuelle. Un système.
J’agis aujourd’hui non pas par vengeance, ni par honte d’avoir été berné. Mais parce que ça va trop loin. Parce que ce que je sais désormais ne peut plus être tu. Parce que vous avez le droit de comprendre. Et parce que la Vérité est plus forte que leurs réseaux.
Nous sommes bien seuls. Entourés par la pince du diable : celle que l’on regarde… et celle qui nous a infiltrés. Et je ne sais pas dire laquelle est la plus dangereuse.
Vous pouvez continuer à les croire, ces visages de la pseudo-résistance, alors qu’ils savaient, et ont fait comme s’ils ne savaient pas. Comme prévu, ils effacent. Leurs tweets. Des extraits de leurs vidéos. Des traces de leurs propres mots. Trop tard. La tempête qu’ils ont eux-mêmes orchestrée… ils voudraient maintenant l’enterrer dans le silence. Mais ce silence n’est pas une paix. C’est un aveu.
Alors, qu’en dites-vous ? Sont-ils les maîtres du narratif ? Croyez-vous encore à leurs versions révisées ? À leurs indignations sélectives ? à leurs retournements qui sentent la peur ? À leurs envolées sans preuve, suivies de fuites sans explication ?
Je sais. Car eux sont puissants. Et je suis seul. Ils sont unis comme une mafia — et j’ai choisi de leur faire face. Ils sont organisés comme une secte — et leur duplicité me dégoûte. Ils ont leur propre Hasbara. Leurs conclaves secrets. Leurs portes-flingues. Leurs porte-voix. Leurs relais. Leurs injonctions. Leurs silences complices.
Et moi ? Moi, je n’ai que vous. Et la foi — inébranlable — que la vérité, même seule, est plus forte que toutes leurs alliances.
J’ai la conviction qu’à la fin, ce ne sont ni les cris, ni les puissances,
ni les alliances secrètes qui sauveront ce monde… Mais la vérité.
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Rappel des faits par l'avocat François Danglehant :
- Pierre Jovanovic, une grosse mise en scène pour vendre son dernier livre sur la crise de " 2008 ", un livre de peu d'intérêt. Il insulte Richard Boutry en direct, puis il coupe la communication : "Vas de faire foutre".