Ukraine wipes out dozens of Russian doomsday nuclear bombers in massive surprise attack on air bases, Kyiv says: ‘Russian Pearl Harbor. New York Post
Les images satellites transmises à Kiev par l’armée américaine — notamment pour les bases d’Olenya (région de Mourmansk) et de Belaya (région d’Irkoutsk) — confirment une collusion opérationnelle ouverte. Nous ne sommes plus dans le cadre d’un soutien à un pays en guerre, mais dans une coréalisation de frappes sur des sites nucléaires russes.
Pire encore : les médias ukrainiens se vantent. Une photo du chef du SBU, Vasyl Malyuk, circule : il y pose devant une carte ciblant cinq aérodromes russes — Cerf, Diaghilev, Belaya, Ivanovo et Ukrainka (région de l’Amour).
Ukrainka aurait dû être frappée aussi, mais le camion transportant les drones n’est pas arrivé à temps. Cela s’appelle du terrorisme d’État. Planifié. Financé. Instrumentalisé.
Et cette guerre de l’ombre n’est possible qu’avec des relais infiltrés en Russie même. Pour Vladimir Poutine, l’équation devient redoutable :
Comment répondre à une attaque coordonnée sans basculer dans l’irréversible ? Comment contenir la colère de l’armée, la pression du peuple, et la tentation de la riposte totale — tout en protégeant la paix mondiale ?
Ceux qui attisent le feu le savent. Ils jouent avec le feu nucléaire. Et espèrent que la Russie, cette fois, franchira la ligne.
Severomorsk est un site stratégique pour la dissuasion nucléaire russe, abritant des sous-marins équipés de missiles balistiques. Une attaque, si confirmée, marquerait une escalation majeure, étant potentiellement la frappe ukrainienne la plus profonde en territoire russe.
Les frappes sur des infrastructures nucléaires russes pourraient provoquer une réponse militaire significative, y compris nucléaire, comme l'a laissé entendre la doctrine russe révisée en 2024. Vladimir Poutine a averti que des attaques soutenues par des puissances nucléaires (États-Unis, France, Royaume-Uni) pourraient justifier une riposte nucléaire.
Bertrand Scholler
*******
FRANCE 24 :
L'Ukraine a mené dimanche 1er juin une vaste attaque coordonnée de drones contre des aérodromes militaires en Russie, jusqu'en Sibérie, Moscou confirmant ensuite que plusieurs avions avaient "pris feu", à la veille de pourparlers attendus avec Moscou à Istanbul.
Des délégations russe et ukrainienne sont attendues en Turquie lundi pour un nouveau cycle de négociations, plus de trois ans après le début de l'invasion russe.
Dimanche, l'Ukraine a mené une "opération spéciale d'ampleur" contre quatre aérodromes militaires russes, dont certains à des milliers de kilomètres du front, selon une source au sein des services de sécurité ukrainiens (SBU).
Quelque 41 avions utilisés pour "bombarder les villes ukrainiennes" ont été touchés, a-t-elle indiqué, citant notamment des bombardiers stratégiques Tu-95 et Tu-22 et des appareils radar A-50.
Le ministère russe de la Défense a confirmé que "plusieurs appareils aériens ont pris feu" après une attaque de drones dans des aérodromes des régions de Mourmansk et d'Irkoutsk, respectivement dans l'Arctique russe et en Sibérie orientale.
Il n'y a pas eu de victimes et des suspects ont été "arrêtés", selon le ministère.
L'Ukraine a mené dimanche 1er juin une vaste attaque coordonnée de drones contre des aérodromes militaires en Russie, jusqu'en Sibérie, Moscou confirmant ensuite que plusieurs avions avaient "pris feu", à la veille de pourparlers attendus avec Moscou à Istanbul.
Des délégations russe et ukrainienne sont attendues en Turquie lundi pour un nouveau cycle de négociations, plus de trois ans après le début de l'invasion russe.
Dimanche, l'Ukraine a mené une "opération spéciale d'ampleur" contre quatre aérodromes militaires russes, dont certains à des milliers de kilomètres du front, selon une source au sein des services de sécurité ukrainiens (SBU).
Quelque 41 avions utilisés pour "bombarder les villes ukrainiennes" ont été touchés, a-t-elle indiqué, citant notamment des bombardiers stratégiques Tu-95 et Tu-22 et des appareils radar A-50.
Le ministère russe de la Défense a confirmé que "plusieurs appareils aériens ont pris feu" après une attaque de drones dans des aérodromes des régions de Mourmansk et d'Irkoutsk, respectivement dans l'Arctique russe et en Sibérie orientale.
Il n'y a pas eu de victimes et des suspects ont été "arrêtés", selon le ministère.
Première attaque ukrainienne aussi loin du front
Le premier des deux aérodromes cités, Olenia, est à près de 1 900 kilomètres de l'Ukraine, et le deuxième, Belaïa, à environ 4 300 kilomètres de l'Ukraine.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a salué les résultats "brillants" de cette attaque ayant mobilisé 117 drones, affirmant que son pays n'avait jamais mené d'opération à si "longue portée".
Les services ukrainiens ont publié une vidéo censée montrer la base de Belaïa, dans laquelle on peut voir plusieurs appareils en flammes, des panaches de fumée noire s'en élevant.
Il s'agirait de la première attaque ukrainienne aussi loin du front.
L'Ukraine envoie régulièrement des drones en Russie, en réponse aux attaques aériennes contre son territoire, mais semble avoir utilisé cette fois un mode opératoire entièrement différent.
Le ministère russe a indiqué que les drones avaient été lancés depuis des lieux se trouvant "à proximité immédiate des aérodromes".
"Toile d'araignée"
Leurs toits ont ensuite été ouverts à distance pour laisser s'envoler les engins, selon elle.
Des vidéos, relayées par des médias russes mais dont l'authenticité n'a pas été vérifiée, montrent des drones semblant s'envoler de camions.
L'opération ukrainienne, au nom de code "toile d'araignée", a été préparée pendant plus d'un an et demi et supervisée par le président Volodymyr Zelensky, selon la source ukrainienne.
Elle a visé d'autres aérodromes dans les régions d'Ivanovo, de Riazan et de l'Amour, soit aux confins de la Chine dans l'Extrême Orient russe, mais ces attaques ont été repoussées, a assuré le ministère russe.
Des responsables politiques ukrainiens ont salué une opération "brillante".
Des blogueurs militaires russes ont déploré à l'inverse un "jour noir pour l'aviation" de leur pays.
La chaîne Telegram Rybar, proche de l'armée russe, a estimé qu'"il s'agit sans exagération d'un coup très dur", dénonçant de "graves erreurs" des services spéciaux russes.
Les conséquences de cette attaque sur les capacités militaires de la Russie sont difficiles à prédire, mais sa portée symbolique est importante dans le contexte des négociations.
L'Ukraine est à la peine sur le champ de bataille, son armée moins nombreuse et bien armée que celle de la Russie.
Négociations d'Istanbul
Cette attaque spectaculaire survient à la veille de négociations attendues entre Russie et Ukraine en Turquie, proposées par Moscou.
Après avoir laissé planer le doute en accusant la Russie de saborder à l'avance les négociations, le président Volodymyr Zelensky a finalement annoncé dimanche qu'une délégation ukrainienne, menée par son ministre de la Défense Roustem Oumerov, serait à Istanbul lundi 2 juin.
Volodymyr Zelensky a appelé à un "cessez-le-feu complet et inconditionnel", ainsi qu'au retour des Ukrainiens détenus en Russie.
Il a aussi appelé à "préparer une réunion au plus haut niveau", c'est-à-dire une rencontre avec Vladimir Poutine.
Les délégations russe et ukrainienne ont déjà tenu des pourparlers peu fructueux à Istanbul le 16 mai.
Malgré les efforts diplomatiques, les positions de l'Ukraine et de la Russie restent inconciliables.
Effondrement de ponts
Cela a provoqué des accidents de train, dont l'un a fait au moins sept morts.
Les autorités russes n'ont à ce stade fait aucun lien avec le conflit en Ukraine, laquelle n'a pas officiellement commenté l'effondrement des ponts.
Une passagère d'un des trains accidentés, Tatiana Rodina, 70 ans et bleu au visage, a dit à l'AFP que "tout volait dans tous les sens" au moment de l'accident.
L'Ukraine a indiqué de son côté avoir été visée par 472 drones russes dans la nuit, un record depuis le début de l'invasion, et affirmé en avoir neutralisé 385.
*******
Kiev n’a ni les moyens, ni les compétences techniques pour frapper des bases stratégiques à des milliers de km. L’opération porte clairement la patte de Londres.
But ? Saboter les négociations de paix.
Pourquoi ? Parce qu’une trêve = élections = fin du régime Zelensky.
Derrière l’écran ukrainien, ce sont Londres, Paris, Varsovie et Berlin qui jouent leur survie politique sur le dos des Ukrainiens.
Mais Washington, de plus en plus absent, lâche discrètement ses pions.
Et Moscou le sait.
Camille Moscow