lundi 16 juin 2025

Greta Thunberg

 


C'est une figure de la lutte contre le réchauffement climatique. Mais ces derniers mois, Greta Thunberg se mobilise pour un autre combat : la cause palestinienne. La militante suédoise de 22 ans qualifie les attaques israéliennes sur la bande de Gaza de "génocide" et s'affiche régulièrement dans des manifestations.

Keffieh sur la tête, elle s'est par exemple invitée de façon surprise à un rassemblement propalestinien à Leipzig (Allemagne), début 2024. Elle appelait alors à élever la voix contre l'oppression, l'impérialisme, la guerre et toutes les formes de discrimination et de racisme. "Nous ne devrions jamais permettre à quiconque de nous faire taire", avait-elle lancé.
(France info)

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Pour être honnête, je n’avais jamais vraiment prêté attention à Greta Thunberg. Je savais vaguement qui elle était, sans suivre de près. Mais depuis qu’elle s’est engagée pour Gaza, je l’écoute. Et là, j’ai compris.

Elle ne parle jamais d’elle. Même quand on l’attaque, elle ne détourne pas l’attention vers sa personne. Elle décale systématiquement le regard vers la cause, vers les victimes, vers l’essentiel. C’est glaçant de lucidité et de dignité.

Trump l’a appelée une « angry woman » qui aurait besoin d’« anger management ». Elle aurait pu réagir comme tant d’autres. Mais non. Elle a juste répondu :

« Je pense que le monde a besoin de beaucoup plus de femmes en colère. »



Voilà. Pas d’apitoiement. Pas de détour.

Juste une phrase qui claque, qui élève, et qui rappelle que sa colère, comme celle des autres, n’est pas un état d’âme, mais un cri politique.

Et depuis, je vois en elle une chose rare : une militante qui ne s’oublie pas, mais qui se met délibérément en retrait pour mieux amplifier la voix des autres.

Et ça, c’est puissant.

Bravo Greta.

Tomy le Magnifique