vendredi 7 mars 2025

Un acteur clé d’une guerre eschatologique

 


Macron vient de quasi officiellement déclarer la guerre à la Russie. Rappelez vous depuis des mois Poutine annonce que le problème viendra d’un pays nucléaire, mais pas des USA. Il se tient loin de Macron car les shaman de Yakuti l’ont alerté du danger réel.





Un acteur clé d’une guerre eschatologique


Depuis cinq ans, je martèle une vérité que beaucoup refusent encore de voir : Macron n’est pas la France. Il n’est ni un simple pion ni un technocrate zélé, mais une force destructrice, un architecte du chaos, un rouage d’un projet qui dépasse les frontières hexagonales. Avec son binôme à l’Élysée, il façonne l’Histoire dans une direction précise : dissolution, asservissement, mensonge total. Ceux qui le réduisent à un exécutant d’intérêts étrangers sous-estiment la gravité du mal qu’il incarne. Pour moi, il est un acteur clé d’une guerre eschatologique qui approche, un feu bien plus vaste que les calculs politiciens ne peuvent saisir.

Longtemps, mes alertes ont résonné dans le vide. Mais voilà que Scott Ritter, ancien officier du renseignement américain, lâche une bombe verbale qui fait écho à mes mises en garde. Dans un texte récent (6 mars 2025), il déclare : « Il est temps d’affaiblir et de calmer la France. » Pour lui, tant que Macron dirigera un pays doté de l’arme nucléaire, la sécurité mondiale restera en péril. Il va plus loin, suggérant que si les Français ne règlent pas cela via les urnes, les États-Unis pourraient considérer la France comme une « menace existentielle » et agir – une allusion à peine voilée à une intervention. Ritter, comme moi, voit dans la France sous Macron un danger, non pas à cause de son peuple, mais à cause de ceux qui la mènent à sa perte. Bientôt, d’autres voix, comme celle de Jeffrey Sachs, pourraient rejoindre ce constat, pointant des dynamiques similaires à Tel Aviv, bien que dans une moindre mesure.

En face, Dmitri Medvedev, dans un tweet d
u 5 mars 2025, adopte une posture radicalement différente. Réagissant aux propos de Macron sur la « menace russe », il ironise : Macron « ne représente pas une grande menace » et « ne manquera à personne » après 2027, date de la fin de son mandat. Cette lecture minimisante m’inquiète profondément. Elle risque de tromper les Russes – et d’autres – sur la dangerosité réelle du duo Macron, en le réduisant à une parenthèse électorale. Medvedev va même jusqu’à relayer une fake news grotesque : un message sur X (début mars 2025) prétendant que Macron aurait été « assassiné » dans un complot, une rumeur absurde qu’il amplifie avec son sarcasme habituel pour discréditer le président français. Cette désinformation, bien que risible, illustre une stratégie : minimiser Macron pour mieux détourner l’attention de son rôle, au sein de son binôme étrange d’un couple d’inconnus, dans les tensions actuelles.

Là où Ritter décèle une crise immédiate – un Macron « désespéré » prêt à des actes imprudents, selon sa référence à Shakespeare (« Ô méfait, tu es prompt à entrer dans les pensées des hommes désespérés ! ») –, Medvedev mise sur une disparition banale en 2027. Ni l’un ni l’autre ne saisit pleinement la dimension eschatologique que je défends. Ritter s’arrête à une menace stratégique, Medvedev à une moquerie simpliste. Pourtant, les faits s’accumulent et j’en reprendrai beaucoup dans la suite de cette lettre : discours belliqueux de Macron sur l’Ukraine, proposition d’étendre le parapluie nucléaire français à l’Europe (5 mars 2025), fake news russes amplifiant le chaos, mais avant l’incendie de Notre Dame, les cérémonies des JO, la politique Covid de la France, etc. Ces éléments se télescopent, signes d’un bouleversement plus profond que les analyses conventionnelles ne captent.

Macron n’est pas la France, mais c’est la France – et peut-être le monde – qui risque de payer le prix de ses actes. Chaque jour, des analystes chevronnés rejoignent mes pas, mais trop peu osent nommer l’ennemi pour ce qu’il est : un mal implacable qui avance tandis que les consciences reculent. Jusqu’à quand tiendrons-nous avant que le feu ne consume tout ?


Il est facile de se perdre dans le bruit médiatique incessant, les récits simplistes et les manipulations grossières qui dominent les discussions sur la Russie, l’Ukraine, et leurs relations avec l’Occident. On nous répète à l’envie que tout est noir ou blanc : la Russie serait un agresseur assoiffé de conquêtes, l’Europe une victime potentielle, et Zelensky un héros défendant la liberté. Mais si l’on prend un peu de recul, si l’on gratte sous la surface, on se rend vite compte que cette version est non seulement simpliste, mais aussi vulgairement fausse et trompeuse. C’est en effet tout l’inverse, comme en Palestine d’ailleurs !

Je sais, je sais, ce n’est pas la première fois que j’aborde ce sujet. Mais comment faire autrement ? Partout autour de nous, on est submergés par un flot incessant de messages qui parasitent nos réflexions, nos échanges, et qui sèment des doutes aussi inutiles que destructeurs. Vous me direz peut-être que vous ne regardez plus trop les grands médias – et je vous crois, tant mieux ! – mais est-ce qu’on peut vraiment leur échapper complètement, en plus vous écoutez parfois comme une drogue des marchands du temple, que vous n avez pas encore démasqués pour ce qu’ils sont ?

La politique est partout, les mensonges niés et les vérités travesties et inversées en mensonges ou en propagandes voir en complots.

Cette musique empoisonnée, mes amis, s’insinue dans nos vies avec la sournoiserie d’une ombre qui jamais ne s’efface. Elle n’a pas de visage, pas de nom, mais elle est partout, tenace, implacable. Prenez l’école, par exemple : dès le berceau de l’enfance, on y façonne les esprits, on y plante les graines d’une pensée docile, d’un monde déjà dessiné pour eux. On leur apprend à réciter avant même de réfléchir – une leçon bien apprise, n’est-ce pas ? Puis vient le travail, ce théâtre quotidien où la machine à café devient l’autel des grandes vérités. Là, entre deux gorgées tièdes, les voilà qui s’improvisent stratèges géopolitiques, débitant des certitudes qu’ils ont avalées sans mâcher, sans jamais se demander d’où elles viennent.

Et que dire de nos loisirs, ces instants où l’on croit naïvement s’échapper ? On allume un écran, on ouvre un livre, on tend l’oreille à une mélodie, pensant se libérer, mais elle est là encore, tapie, prête à surgir. Cette musique empoisonnée ne nous lâche pas – elle est le murmure incessant qui accompagne chaque pas, chaque souffle. Mais le pire, permettez-moi de le souligner avec une pointe d’amertume, ce sont ceux qui se targuent d’être armés, intellectuellement parlant. Ces esprits soi-disant affûtés, ces chevaliers autoproclamés de la pensée libre, qui s’effondrent pourtant dès le premier dîner en ville. Oh, ils brillent un instant, entre le foie gras et le Château Margaux, mais à la moindre bourrasque du discours dominant, les voilà qui plient, par lâcheté ou par conformisme. Incapables de tenir bon, incapables de risquer une fissure dans leur petite image soigneusement polie. Tout ça pour quoi ? Pour préserver encore un peu leurs existences fragiles de jet-setters d’opérette, ces vies vaines qui s’effritent au moindre souffle de vérité.

Comprenez bien ceci : ce poison ne se contente pas d’effleurer la surface. Il s’enracine, il corrompt, il nous détourne de ce qui compte. Mais il y a une issue, une lumière dans cette nuit – et elle passe par le courage, par la foi en quelque chose de plus grand que ces mascarades. Cette bataille, je vous le dis, est eschatologique. Elle exige que nous soyons lucides, humains, libres. Alors, ouvrez les yeux, tendez l’oreille, et refusez de danser sur cette mélodie qui n’est pas la nôtre, c’est celle du diable et de son bal des vampires.

Réfléchissons deux secondes : dans les films hollywoodiens ou les séries qu’on se tape sur Netflix, les méchants ont toujours un accent slave (ou arabes et parfois chinois) et une gueule patibulaire, comme s’ils étaient nés pour faire peur. Ce n’est pas un hasard, c’est une machine à stéréotypes bien huilée. Depuis des lustres, l’Est, et surtout la Russie, est vendu comme le grand méchant loup. On pourrait se marrer de cette caricature si elle ne servait pas à manipuler l’opinion et à justifier des décisions qui nous écrasent un peu plus chaque jour.

Prenez un instant pour examiner vos dernières factures – électricité, gaz, essence – ou le prix de votre baguette à la boulangerie. Peut-être avez-vous aussi cherché un dentiste, en vain, avant de recevoir une note salée pour vos soins. Ces chiffres, qui grimpent en flèche, ne vous ont sans doute pas échappé. Et pourtant, que faisons-nous ? Nous restons, pour la plupart, étrangement silencieux. On nous sert des explications bien commodes : les tensions avec la Russie, les sanctions économiques, une conjoncture internationale soi-disant inévitable. Mais la vérité, celle que l’on évite soigneusement de prononcer, mérite d’être mise en lumière.

Ces sanctions, orchestrées par des esprits que l’on pourrait qualifier d’exaltés – pour rester polis –, ne sont pas sans conséquences. Elles se retournent contre nous tel un boomerang, faisant s’envoler les prix, fragilisant notre industrie et resserrant chaque jour un peu plus l’étau de notre dépendance. Pendant ce temps, ceux qui les ont décidées semblent indifférents à notre sort. Ils évoluent dans un univers dont la plupart d’entre nous ne soupçonnent même pas l’existence, un monde où l’argent ne se contente pas de couler : il déborde, il inonde.

Réfléchissons-y un instant. Comment expliquer que des bouteilles de vin ou de cognac s’arrachent à plusieurs milliers d’euros pour 75 centilitres ? Que des sacs à main minuscules coûtent davantage qu’une automobile ? Que des souliers atteignent le prix d’un tour du monde en classe affaires ? Et, plus troublant encore, comment justifier que des transitions de genre – présentées comme une nécessité médicale, jamais comme un caprice ou une pente glissante encouragée par certains – soient prises en charge par l’assurance maladie, alors que tant de besoins élémentaires restent ignorés ?

Ce contraste, n’est pas anodin. Il révèle une fracture, un décalage vertigineux entre ceux qui décident et ceux qui subissent. Les premiers vivent dans une opulence qui défie l’entendement ; les seconds, vous et moi, voyons notre quotidien s’éroder sous le poids de choix qui nous échappent. Alors, ouvrons les yeux : ces sanctions, ces priorités absurdes, ne sont pas des fatalités. Elles sont le fruit de décisions humaines, et il nous appartient de les questionner.

Donc, pourquoi ce cirque ? Les naïfs diront que c’est juste de la géopolitique foireuse. Les lucides, eux, savent que c’est plus tordu : c’est un plan pour nous habituer à morfler, à nous diviser, à nous pousser vers le chaos – des guerres civiles, carrément sadique … et ça marche, ils n’ont pas d’oppositions qui comprennent leur manège. Car comprendre c’est risqué d’être ridiculisé ou mis en garde à vue, voire même en prison.

Les peuples sont déjà à bout, rincés par les injections forcées qu’on nous a enfoncées dans le bras, les manipulations climatiques bidon, et les agendas sociétaux à la con, genre LGBTQ+, qu’on nous fait avaler de force. C’est pas une théorie fumeuse que j’affirme, c’est sous nos yeux, et ça pue la volonté de nous écraser en nous divertissant et détournant de notre humanité.

Regardez autour de vous : même les syndicats, qui devraient protéger les plus fragiles, les ordres professionnels (dont médicaux etc.) sont largués, coincés entre leurs vieux combats et les délires qu’on leur impose, ils dépendent de l’argent de Bruxelles ou sont infiltrés d’envoyés spéciaux par des sociétés secrètes dont le rôle et de servir et d’asservir le beau et le saint, en marécage et sables mouvants (…). Et les églises, ces soi-disant refuges de paix et de spiritualité ? Foutaises. Même là, c’est la merde, merci McKinsey et “le vaccin c'est l’amour” qu’ils ont réussi à nous injecter dans l’âme urbi et orbi. Les cardinaux se permettent même de taper sur la Russie en public. C’est pas un détail innocent, c’est une preuve : l’Église, qui devrait planer au-dessus des magouilles politiques, plonge tête la première dans le jeu des puissants. Ils ne font qu’attiser le feu au lieu d’être des médiateurs neutres qui défendent la vie.

Et heureusement, il y a la Russie au milieu de ce bordel – la “sainte Russie”, comme on l’appelait avant, avec son passé chargé de foi et de grandeur. Aujourd’hui, c’est Vladimir Poutine qui tient la barre, et il divise autant qu’il fascine. Il va à la messe, parle de Dieu, défend des valeurs qu’on a piétinées chez nous, il respecte les puissants et les déshérités, il relève une société fracturée et sait prouver que son pays, son peuple ne va pas rompre. Pour beaucoup, pour moi, c’est le leader le plus chrétien du monde actuel. Écoutez sa sortie sur “le bal des vampires est terminé” : une façon de dire que notre décadence crasse, nos excès et notre abandon de toute morale nous mènent dans le mur, mais aussi qu’il y a en notre des seins des assoiffés de sang et qui ont signé un pacte avec le diable. D’accord ou pas, il cogne là où ça fait mal, il désigne et nomme les ennemis qui se reconnaissent, et il voit les enjeux et risques réels de fin du monde mieux que nos clowns en costard, qui pour la plupart n’ont pas compris qu’ils étaient manipulés. Lui ne fait pas parler la poudre pour relancer une industrie, il le fait pour sauver l’humanité !

Bertrand Scholler.

Dans les ombres de l'histoire, une vérité sombre murmure, une vérité que peu osent évoquer : un groupe d'individus, maîtres de mystères et d'ombres, a tissé sa toile à travers le monde. Ils ont signé un pacte, avilissant, dans l'obscurité avec chaque peuple, chaque nation, pour les asservir dans un esclavage moral, absolu et total.


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BONUS

55 OFFICIERS FRANCAIS TUES A DNIPRO & A ODESSA EN REPONSE AU DISCOURS DE MACRON.

(11:05)



lundi 3 mars 2025

Les sages qui viennent en ce monde pour « secouer le cocotier »



Un lecteur :

"J’ai tout rejeté : le catholicisme, le bouddhisme, le new age, les gourous, pourtant j’ai suivi le catéchisme, vécu dans une secte, tout lu sur la philosophie hindoue et autres… Il me reste à part vous (la revue Undercover), Rudolf Steiner, Krishnamurti et c’est tout.

J’essaie de trouver en moi la vérité et le réconfort malgré la pression de mes proches, "moutons" à 100% - mais vivre au milieu de ses "ennemis" va peut-être finir par aboutir un jour ? En tous cas ça stimule !"

Undercover :

Rudolf Steiner et Jiddu Krishnamurti, en voilà deux qui ne recevront jamais les lauriers en ce bas monde. 

L’association de Steiner et de Krishnamurti est intéressante puisque Steiner a rompu avec l’influence orientale précisément lorsque les intelligences derrière la Société Théosophique tentèrent un coup de force en investissant l’enfant Krishnamurti de la mission d’être le Christ revenu sur la terre, dans les années 20 du 20e siècle. C’est une histoire compliquée mais déterminante lors de la naissance du nouvel âge décadent, auquel ces deux hommes s’opposèrent, chacun à sa manière, tout en répandant un souffle annonçant l’ère nouvelle.

Steiner contesta la prétention absurde des occultistes orientaux d’introniser un Christ Maitreya en cette phase de l’âge noir, mais il est mort sans avoir connu le revirement de Krishnamurti qui avait rejeté l’autorité des « maîtres de la loge blanche » - le consortium occulte qui prétend régenter l’ordre mondial. L’un et l’autre ont pris des voies opposées, puisque Steiner s’est recentré sur l’ésotérisme chrétien alors que Krishnamurti a fait table rase des traditions avec une virulence qui a jeté plus d’un chercheur dans une crise profonde.

Les anthroposophes fidèles à la pensée de Steiner objecteront que Krishnamurti prône une libération qui n’est plus d’actualité dans le cycle « michaélique » actuel. De leur côté, les krishnamurtiens répondront sans doute à la légère, que l’ésotérisme alambiqué de Steiner n’est qu’une « création de la pensée ».

Je crois qu’un destin rapprochait ces deux êtres, sachant que le plan de la loge orientale était de faire de Krishnamurti le « Christ » et de Rudolf Steiner son « Jean-Baptiste » qui devait le présenter à l’occident. 

Les théosophes, érudits en bouddhisme ésotérique, manquaient toutefois de la connaissance des mystères du Christianisme, domaine qui leur était peu sympathique à cause de la récupération du Christ par l’église romaine. Comment justifier le retour du Christ si on ne sait rien des mystères chrétiens ? Steiner aurait servi de caution, mais il déclina l’offre.

Pourquoi les loges occultes misaient-elles sur ces deux êtres ? Parce que l’un et l’autre étaient d’un niveau exceptionnel. Pour cette raison, la loge orientale ainsi que les loges occidentales auraient voulu en faire des serviteurs de leur politique.

Les confréries occultes essaient de récupérer les grands esprits, en faisant dévier leur mission supérieure vers des buts politiques. Ainsi, Héléna Blavatsky, inspirée à ses débuts par la fraternité occidentale « régulière », passa ensuite sous l’influence d’une loge (la maçonnerie occulte) qui la mit sous « camisole occulte », ce dont elle fut délivrée par des initiés orientaux, mais pour des raisons intéressées. Ils en firent leur propagandiste internationale jusqu’à ce qu’elle soit délivrée de leurs liens occultes par la mort – révélant finalement qu’elle avait été trompée par ses « maîtres ».

Sur la terre, rares sont les êtres dotés de qualités spirituelles supérieures. La loge orientale voulait le corps de Krishnamurti pour son Maitreya.

Au début du 20e siècle, les jésuites ont dénoncé Steiner comme leur ennemi numéro Un car il divulguait les mystères du Christianisme. Il fut entravé dans sa mission et empoisonné en buvant du thé ! Les groupes occultes qui mirent en place l’idéologie nazie avaient également identifié Steiner comme l’homme à abattre ; « Ce docteur Steiner est le seul en Allemagne qui connaît notre plan », selon des propos d’Hitler dans les années 20. ( ?) 

S’il y a une chose que Steiner savait faire, c’était voir à travers la matière. On tenta de le tuer sur le quai d’une gare où il s’était rendu malgré qu’il ait su ce qui l’attendait. Il déclara tranquillement aux amis venus le chercher in extremis que « sauver sa vie à l’aide de la clairvoyance aurait été de la magie noire ».

Quant à Krishnamurti, son conditionnement de jeunesse pour faire de lui le « Christ », jusqu’à sa révolte à l’âge adulte, avait pour cause sa pureté qui en faisait une proie recherchée par des occultistes cherchant un corps sans karma, ce qui est rare sur la terre. C’est pourquoi, il fut choisi pour incarner le pseudo Maitreya d’un certaine loge orientale. Mais à la suite d’une crise intérieure, il arracha le voile de ses yeux et brisa le sortilège.

Quant à lui, Rudolf Steiner dissimula sans doute le sens de sa véritable mission, en se noyant dans d’innombrables considérations ésotériques secondaires qui avaient peut être pour but de détourner l’attention de ses adversaires. On pense que certaines informations ont été cachées par ses « légataires », ce qui est de règle avec les auteurs spirituels importants. 

Ici ou là, au détour d’une digression, Steiner nous livre une information secrète de très haute importance. Par exemple, il est le seul ésotériste a avoir signalé le but politique d’Ahasverus, le maître secret du Judaïsme. Ses avertissements sur « les mensonges de notre temps » et la robotisation de l’humanité future sont prophétiques. Il a donné à manger à tout le monde : science, médecine, religion, métaphysique, art, agriculture, éducation…

Les sages qui viennent en ce monde pour « secouer le cocotier » doivent se comporter comme des commandos en terrain ennemi. Alors, ils dissimulent leur message sous une forme conventionnelle adaptée à leur époque, la seule qui soit compréhensible par ceux qui les suivent.

Steiner et Krishnamurti, sont comme deux météores qui se croisent. Il n’est pas étonnant que des chercheurs à l’esprit libre reconnaissent la valeur de ces deux enseignements apparemment opposés.


samedi 1 mars 2025

Moulages ectoplasmiques obtenus en séances organisées par le Dr Gustave Geley


(6:18)


Gustave Geley était né le 13 avril 1868 à Montceau-les-Mines, en France. Il avait suivi de brillantes études à la faculté de médecine de Lyon, d’où il était sorti lauréat, puis, après son internat, il s’était installé à Annecy où il avait exercé la profession de médecin jusqu’en 1918. Au cours de ses années d’exercice, le Dr Geley s’était construit une excellente réputation et il était devenu un médecin respecté non seulement à Annecy, mais dans toutes la région. Personne ne pensait qu’il abandonnerait un jour ce métier qu’il aimait tant, et pourtant…

Le Dr Gustave Geley était fasciné par le spiritisme, qu’il étudiait depuis plus de vingt ans, se montrant particulièrement intéressé par les phénomènes de lucidité, de somnambulisme et de prémonition. Depuis 1850, les plus grands esprits se penchaient sur cette science nouvelle, qui était également un véritable phénomène de mode, ce qui attirait de nombreux escrocs. Dans tous les salons du monde les tables tournaient et partout les faux médiums se donnaient en spectacle, faisant sortir de curieux ectoplasmes de tissu de leurs bouches sous les yeux d’une assistance sidérée.

De 1916 à 1918, le Dr Geley se livra à une série d’expériences avec Eva Carrière, une médium qui donnait des spectacles d’un gout pour le moins douteux, proposant à une centaine de savants de venir assister à l’une ou l’autre d’entre elles. Ses tests étaient si stricts qu’il en disait : "Je ne dirai pas simplement qu’il n’y a pas de fraude. Je dirai qu’il n’y a pas eu la possibilité d’une fraude."

En 1918, il abandonna son cabinet de médecin et l’année suivante, il ouvrait avec le professeur Rocco Santoliquido et Jean Meyer, qui étaient animés par la même passion pour le spiritisme que lui, un laboratoire de recherches, l’Institut Métapsychique International, dans un hôtel particulier situé au 89 de l’avenue Niel, à Paris. A la demande de ses collègues, Gustave Geley prit alors la direction du centre, qui fut reconnu d’utilité publique.

A peine installé, le Dr Geley fit venir de Pologne Franek Kluski, un médium réputé, avec lequel il entreprit diverses expériences. Au cours de ces séances, se produisirent de nombreux phénomènes inexplicables qui fascinèrent le scientifique. Le médium avait le pouvoir de produire des matérialisations lumineuses qui présentaient une forme humaine, bougeaient, et possédaient une sorte de densité qui leur donnait de l’épaisseur et du relief. Comme il souhaitait apporter une preuve tangible et irréfutable de ces manifestations, le Dr Geley eut alors la brillante idée d’en réaliser des moulages et, pour contrer toute manœuvre frauduleuse, il mit en place de telles conditions que les résultats de ses expériences ne purent être mis en doute.

Du 8 novembre au 31 décembre 1920 Gustave Geley organisa à Paris 14 séances extraordinaires supervisées par les professeurs Ch. Richet, de Grammont, et par lui-même. Dans une pièce éclairée de quelques bougies, le médium s’asseyait sur une chaise puis il rentrait en transe. Un bac rempli d’une eau très chaude à la surface de laquelle flottait une couche de paraffine fondue était alors amené près de lui. Afin d’éviter toute substitution du produit initial le Dr Jeley rajoutait secrètement à la paraffine un colorant ou quelque substance qui pouvait aisément se retrouver dans le produit final, et durant l’expérience, les mains du médium étaient tenues en permanence par des contrôleurs, qui s’assuraient continuellement de la position de ses jambes et de ses pieds.

Lorsqu’une entité se manifestait, elle était invitée à plonger une main, un pied, ou une partie de son visage dans la paraffine. Se formait alors un moule, qui durcirait à l’air ou qui était refroidit dans un bac d’eau froide, puis l’entité se dématérialisait, abandonnant le moule aux expérimentateurs.

Selon le Dr Jeley: "Les moulages se formaient sur demande pendant la séance. L’opération commençait généralement après vingt minutes en moyenne, mais était rapidement conduite, une à deux minutes, parfois moins. L’opération, dont on suivait les phases par le bruit de brassage du liquide, se faisait en deux ou trois temps. La main agissante se plongeait dans le bassin, en sortait et venait avec les doigts imprégnés de paraffine chaud toucher les mains des contrôleurs, puis replongeait dans le bassin. Après quoi, le gant de paraffine encore chaud, mais déjà solide, était déposé généralement contre la main d’un des contrôleurs."

Par la suite, il était demandé à des mouleurs professionnels de couler du plâtre dans le récipient ainsi formé, puis la paraffine qui l’entourait était généralement fondue en plongeant l’ensemble dans de l’eau chaude, laissant le membre de plâtre intact. Au cours de cette expérience, outre des apparitions, dont l’une d’entre elles fut formellement reconnue, les chercheurs parvinrent à obtenir huit moulages, parmi lesquels sept mains, un pied d’enfant, admirable de netteté dans ses contours, et un bas de visage sur lequel il était possible de distinguer les lèvres, une fossette et un menton barbu.

Étrangement, si les mains étaient formées comme des mains d’adultes, la plupart avaient la taille de celles d’un enfant de cinq à sept ans et les doigts étaient positionnés de telle manière qu’il aurait été impossible à qui que ce soit de sortir la main du moule sans le briser. Toutes ces preuves furent ensuite soumises pour analyse à M. Bayle, directeur de l’Identité Judiciaire à Paris et dans un rapport, M. Gabrielli et son fils, mouleurs experts, attestèrent de authenticité des moulages ainsi obtenus:

"Je soussigné, Charles Gabrielli, mouleur expert, 6, rue de Cheroy, certifie avoir expertisé des moules de paraffine remplis de plâtre qui m’avaient été confiés à cet effet par le Dr Geley, directeur de l’Institut Métapsychique international. Après un examen rapide dans le laboratoire du Docteur Geley, nous avons emporté ces pièces dans notre atelier pour une étude approfondie. Nous avons été immédiatement frappés par les trois remarques suivantes :

1° L’opération de coulage du plâtre dans les moules de paraffine révèle des fautes de technique qui prouvent objectivement, en dehors de toute autre considération, le manque de compétence de l’opérateur, en même temps que sa bonne foi. Par exemple, dans le document n°1, les extrémités des doigts sont restées pleines d’air, ce que l’on voit nettement par transparence. Le plâtre n’a donc pas pu atteindre ces extrémités. Cette défectuosité qu’un mouleur expérimenté eût très facilement évitée, est la preuve formelle que le plâtre a bien été coulé dans les moules et que la pièce n’est pas un moule de plâtre qui a été plongé dans de la paraffine fondue. Du reste, le plâtre n’a pas rempli entièrement les moules de paraffine. Sur les parcelles des gants de paraffine qui débordent des plâtres, on trouve l’impression des détails anatomiques dont nous parlerons plus loin.

Donc aucun doute possible sur la manière dont les documents soumis à notre examen ont été obtenus ; ce sont bien des moules de paraffine qui ont été remplis de plâtre.

2° La seconde remarque que nous avons faite est celle de la minceur extrême de la couche de paraffine constituant les moules. Les parois n’atteignent nulle part un millimètre. Elles ont la minceur d’une feuille de papier. Cette minceur est telle qu’on voit à travers la couche de paraffine, sur le plâtre sous-jacent, tous les détails anatomiques, plis de la peau, sillons, lignes, ongles.

3° La troisième remarque est celle de la finesse et de la vérité des détails anatomiques. On sent positivement la vie en dessous de ces moules étranges et décevants. Ce sont, de toute évidence, des mains vivantes qui ont servi à ces moulages. Nous retrouvons non seulement les détails anatomiques, mais aussi des traces de contractions musculaires explicables seulement par des mouvements volontaires. Il y a des froissements de la peau qui ne laissent aucun doute à ce sujet.

Après ce premier examen, nous avons procédé au démoulage en nous servant d’un jet de vapeur qui nous permit d’enlever la paraffine, écaille par écaille, sans altérer le plâtre sous-jacent. Nous retrouvâmes sur les plâtres les détails perçus à travers la couche de paraffine. De notre examen minutieux et prolongé, nous sommes à même de conclure :

Des moulages aussi parfaits, avec une telle finesse de détails, avec des indices de contractions musculaires actives et les plis de la peau, n’ont pu être obtenus que sur une main vivante. Ce sont des moulages de première opération, des originaux et non des surmoulages. Nous avons alors recherché comment il serait possible d’obtenir, par les procédés les plus divers, des moulages analogues à ceux que nous venions d’examiner. Nous avons étudié spécialement les deux procédés indiqués par le Dr Geley, dans la Revue Métapsychique, n° 5.

1° Le procédé du démoulage par section d’une partie des moules de paraffine et raccord, après sortie de la main opérante, n’a sûrement pas été employé dans les pièces que nous avons expertisées.

a) En effet, nous n’avons constaté ni traces de soudures, ni grattages, ni aucune des déformations inévitables avec ce procédé. Il n’y a pas de raccords dans les gants que nous a soumis le docteur Geley. Il y a çà et là des cassures ou des affaissements, par places, des gants, cassures et affaissements explicables par la fragilité extrême de ces gants, mais il n’y a rien qui ressemble à un raccord, qui puisse être confondu avec un raccord.

b) En tout état de cause, l’opération du démoulage d’une main vivante n’eût pas été réalisable avec des gants aussi minces. Ces gants se seraient infailliblement brisés à la moindre tendance de retrait. C’est ce dont chacun peut s’assurer facilement. La sortie d’une main vivante d’un moule de paraffine n’ayant qu’une épaisseur moindre d’un millimètre est une impossibilité.

c) Même avec des moules épais, le démoulage d’une main vivante de certaines des pièces que nous avons examinées, même après section à la base, eût été impossible; c’était le cas des pièces n° 1, 4, 5, 6.

2° L’autre procédé indiqué par le Dr Geley, dans la revue, consiste dans l’usage d’une main fusible et soluble (sucre, gélatine ou autre). Cette main serait plongée dans un bain de paraffine, puis dissoute dans un baquet d’eau froide, ce qui permettrait d’obtenir un moule de paraffine complet, sans raccord, et aussi mince qu’on le voudrait. Le procédé est fort ingénieux, mais, à notre avis, il n’a pas servi aux documents qui nous ont été soumis par le motif déjà exposé plus haut:

Un surmoulage ne saurait offrir la même finesse de détails qu’un moulage de première opération. Des traces délicates disparaissent inévitablement dans les surmoulages. Un artiste spécialiste ne confondra jamais un moulage de première opération avec un surmoulage. A notre avis, formel et sans réserve, les pièces que nous avons étudiées sont, nous le répétons, des moulages de mains vivantes.

Nous nous sommes demandés si l’usage de mains de cadavres eût pu, à la rigueur, être employé. Nous avons conclu par la négative. Les traces de contractions musculaires prouvent qu’il s’agissait de mains vivantes. Du reste, il y aurait eu impossibilité à sortir des mains de cadavres de moules tels que ceux-là, quel que fût l’artifice employé. Nous avons fait de nombreuses tentatives pour produire artificiellement, par les moyens les plus divers, des gants analogues à ceux qui nous avaient été soumis. Elles ont complètement échoué. Nous concluons qu’il nous est impossible de comprendre comment les moules de paraffine du Dr Geley ont été obtenus. C’est pour nous un mystère. «

Signé : Gabrielli Père et Fils.

En 1922 et en 1923, le Dr Geley organisa une série de démonstrations à l’Institut parisien, utilisant les plus sévères conditions de contrôle. Plusieurs personne de qualité, dont la plupart affichaient un complet scepticisme, furent invitées à assister à ces séances. Se trouvaient parmi eux des membres de l’Académie Française, de l’Académie des Sciences, de l’Académie de médecine, des docteurs en médecine, en droit, des écrivains, des ingénieurs, et des experts de la police. Après de longues investigations, ils affirmèrent leur croyance en l’authenticité des phénomènes observés et signèrent un rapport prudent mais catégorique, Le Manifeste des 34.

Malheureusement, le 15 juillet 1924, alors qu’il revenait de Varsovie où il avait assisté à quelques séances de matérialisations, Gustave Geley, 56 ans, périssait dans un accident d’avion. Quelques années plus tard, dans les années 1930, malgré les résultats encourageants de l’Institut métapsychique International et de diverses expériences et, le mouvement spirite était peu à peu délaissé, discrédité par les nombreux charlatans qui n’avaient de médiums que le nom.

Personne n’a jamais pu prouver qu’un quelconque procédé frauduleux avait été utilisé pour créer les moulages ectoplasmiques du Dr Geley. Un siècle plus tard, ces fascinantes mains de plâtre gardent toujours leur mystère. L’Institut Métapsychique International existe toujours. Sa devise est pleine de promesses : "Le Paranormal nous n’y croyons pas, nous l’étudions."