1 - Un spectacle aux références spirituelles occultes :
Il est intéressant de noter que les concepteurs de ce projet ont insisté à plusieurs reprises sur sa dimension spirituelle. Ils l’ont fait par une série d’allusions que les journalistes, pas forcément initiés aux choses spirituelles, n’ont pas cru bon de questionner outre mesure. Pourtant, il y a déjà six ans, François Delarozière qualifiait son spectacle de « cérémonie étrange orchestrée par les dieux » au sein de laquelle le Minotaure apparaît comme un archétype de Satan. Plusieurs éléments permettent d’aboutir à cette conclusion. Tout d’abord, il est parlé « des ailes qui seront offertes au Minotaure pour qu’il recouvre ses pouvoirs », et d’autre part, on parle « du temple, arrivant le premier jour par la mer (symbolisée par la Garonne) », mais on prétend ensuite que ces différents attributs lui ont été donnés directement du ciel.
Le Gardien du Temple, La Porte des Ténèbres
2 - L'abbé bouddhiste est un Jubu (de l'anglais JewBu, mot-valise anglais de Jewish Buddhist) :
Un Occidental converti au bouddhisme fait parler de lui sur la Côte d'Azur. Introduit dans le milieu bouddhiste de Nice, Grasse et Antibes sous le nom d'abbé Chao-Kung, l’ecclésiastique tondu est hébergé par Lucien Ehret, ancien capitaine au long cours et explorateur du Japon. Chao-Kung donne des conférences chez Blanche Rondeau, dans la somptueuse propriété du Cap d'Antibes où sont invités d'éminents spécialistes du bouddhisme et des intellectuels venus de l'Europe entière : Krishnamurti, le docteur Grimm de Münich, Rabindranath Tagore ou encore Lady Rothermere, la première traductrice de Gide.
L’abbé bouddhiste se nomme en réalité Trebitsch Lincoln (1879-1943), c’est un juif hongrois converti d'abord au christianisme, puis ensuite au bouddhisme. Le religieux n’est pas un innocent contemplatif, il travaille pour plusieurs services secrets et s’intéresse au nazisme et au Tibet.
L’abbé bouddhiste se nomme en réalité Trebitsch Lincoln (1879-1943), c’est un juif hongrois converti d'abord au christianisme, puis ensuite au bouddhisme. Le religieux n’est pas un innocent contemplatif, il travaille pour plusieurs services secrets et s’intéresse au nazisme et au Tibet.
Le gourou de la Riviera et la contre-initiation