Les chiffres cachés par le gouvernement et les médias sur la vaccination expérimentale.
Me Diane Protat sur la vaccination "137.000 effets indésirables "recensés" en France, dont 25% de graves. Je n'ai jamais vu ça, les chiffres sur les effets secondaires sont stratosphériques"...
Le mercredi 6 avril 2022, les rapporteurs de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST) ont procédé à l’audition de plusieurs représentants de collectifs qui rassemblent des personnes s’estimant victimes d’effets indésirables dans le cadre de la campagne de vaccination contre le virus de la Covid.
Saisi le 9 février 2022 par la Commission des Affaires sociales du Sénat afin de réaliser une enquête sur les effets indésirables des vaccins, l’OPECST a confié cette mission à quatre rapporteurs : les députés Jean-François Eliaou (Hérault – LREM) et Gérard Leseul (Seine-Maritime – Parti socialiste), ainsi que les sénatrices Sonia de La Provôté (Calvados – Les Centristes) et Florence Lassarade (Gironde – Les Républicains).
Les rapporteurs mandatés par le Sénat ont entamé leur cycle d’auditions le 28 mars 2022.
Parmi les représentants des collectifs entendus par l’OPECST le 6 avril figuraient Marc Doyer et Frédéric Beltra, représentants de « Verity France », Mélodie Féron et Véronique de Monts de Savasse, représentantes des collectifs « Où est mon cycle ? » et « Les navigants libres », ainsi que leur avocat, Me Diane Protat. Nous avons interrogé Mélodie Féron et Me Diane Protat après leur audition.
Mélodie Féron a créé le collectif « Où est mon cycle ? » qui regroupe aujourd’hui près de 10 300 femmes. Depuis sa création, le collectif de Mme Féron a recueilli plus de 1000 témoignages, dont une centaine ont fait l’objet d’un signalement officiel dans le cadre de la pharmacovigilance.
« Il y a par exemple des femmes qui ont leurs règles en continu depuis 290 jours ou qui, a contrario, ne les ont plus du tout. J'ai aussi des femmes qui ont développé des endométrioses sévères ou de l’adénomyose », explique Mélodie Féron.
Selon la fondatrice de ce collectif, les praticiens qui ne prennent pas au sérieux les troubles menstruels dont souffrent les femmes qui viennent les consulter, voire qui refusent catégoriquement d’envisager l'éventualité d’un lien de cause à effet avec le vaccin, sont particulièrement nombreux.
« La plupart du temps, on leur dit qu’elles sont seules, que ce sont des cas isolés. Je ne remets pas en question le travail de tous les médecins, mais dans la plupart des cas on leur dit que c’est lié au stress, qu’elles sont malades, mais on ne veut pas parler du vaccin. »
Si l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) explique que « les troubles menstruels déclarés après la vaccination par un vaccin à ARNm font l'objet d'une surveillance attentive », elle estime toutefois que la majorité des effets indésirables recensés correspondent à des « évènements de courte durée et spontanément résolutifs ». « À ce jour, les données disponibles ne permettent pas de déterminer le lien direct entre le vaccin et la survenue de ces troubles du cycle menstruel », ajoute l'agence.
Au sortir de son audition par les rapporteurs de l’OPECST, Me Protat a pour sa part appelé les pouvoirs publics à réagir sans délai, pointant notamment du doigt le nombre d'effets indésirables recensés en France par l'ANSM ces derniers mois : « Il me semble que ces signaux d’alerte doivent interpeller immédiatement les parlementaires français. »
« La réalité, je la constate, il n’est pas croyable que des centaines de personnes appellent à mon cabinet pour essayer d’engager une procédure judiciaire afin de faire reconnaître des effets indésirables. Je ne comprends pas que les autorités judiciaires et médicales restent sourdes à cet appel. »