Le vrai visage de l’USAID
Mais qui finance les ONG occidentales, les journalistes, les laboratoires, les coups d’État ?
Voici le vrai visage de l’USAID, ses liens avec BigPharma, Bill Gates, George Soros et le WEF (Forum Economique Mondial de Davos) :
Dans les années 1990, 300.000 femmes indigènes ont été stérilisées sans leur consentement dans le cadre d’un programme de contrôle démographique au Pérou. Qui finançait ? L’USAID. Et pire encore : les fonds étaient alloués en fonction du nombre d’opérations pratiquées.
Entre 2013 et 2019, 122 millions de dollars d’aide alimentaire envoyée en Syrie ont été détournés par Mahmoud Al Hafyan au profit de groupes affiliés à Al-Qaïda. 9 millions de dollars ont été directement versés à des terroristes.
Alors est-ce une perte de contrôle de l’USAID ou un financement déguisé du chaos ?
La suite permet d’avoir de sérieux doutes.
En 2017, l’ONG Children of God Relief Institute est accusée d’avoir couvert des abus sexuels sur des enfants. Son principal bailleur de fonds ? L’USAID, avec 29,3 millions de dollars. Encore une horreur sans nom dans laquelle l’USAID trempe…
En 2022, l’ambassade des Etats-Unis a alloué 10.000 dollars au Festival Queer Lisboa pour promouvoir des films à thématique incestueuse. Un scandale dénoncé par Marco Rubio, mais totalement passé sous silence par les médias. On se demande bien pourquoi.
L’USAID, c’est 6 200 journalistes et 707 médias financés en 2023 dans 30 pays. En Ukraine, 9 médias sur 10 dépendent de ces subventions. En clair : 800 millions d’auditeurs minimum ont été trompés par une information biaisée et tronquée. Parmi les médias touchés :
- Politico a reçu 44 000$ en “frais d’abonnement” entre 2023 et 2024.
- BBC Media Action (différent de BBC News) a obtenu 3,2 millions de dollars pour des “projets éducatifs”.
Mais l’USAID ne se contente pas de financer, elle formate :
279 ONG ont été formées aux “bonnes pratiques journalistiques”, notamment au fact-checking pro-occidental en Géorgie et en Ukraine.
Et la France dans tout ça ?
L’USAID a accordé 778 millions de dollars à Internews entre 2015 et 2025.
L’AFP n’apparaît pas dans les subventions directes, mais elle bénéficie des fonds USAID via des services d’information mutualisés dont Internews.
Mieux encore : des journalistes AFP ont été formés par l’USAID aux ateliers de “fact-checking”.
Résultat ?
L’Agence France Presse a publié 12 articles en 2024 démentant des "fake news" sur l'USAID, dont une vérification des paiements à des célébrités.
Mais ce n’est pas tout :
L’USAID, c’est aussi la grande alliée de la Fondation Bill & Melinda Gates, via Gavi, l’Alliance du vaccin.
Entre 2021 et 2025, l’agence américaine a injecté 1,58 milliard de dollars dans Gavi, ce qui en fait le 2ᵉ plus gros contributeur après le Royaume-Uni.
En 2021, elle a aussi versé 4 milliards de dollars à COVAX (Gavi) pour financer les vaccins COVID, soit un tiers du budget total.
Et qui décide des priorités de Gavi ? Bill Gates en personne, qui siège aux comités stratégiques et coupe les financements quand ça ne rapporte plus assez. Mais un autre nom revient souvent dans ces financements : George Soros, via le Balkan Media Network.
L’USAID a attribué 270 millions de dollars à l’East-West Management Institute, un satellite d’Open Society. Cet argent a servi à financer :
• Les révolutions de couleur en Ukraine (Maïdan 2014), Géorgie (2003) et Kirghizstan (2005).
• Les techniques de mobilisation citoyenne du printemps arabe et en Biélorussie (2020).
• 5 milliards de dollars injectés dans des ONG locales en Ukraine entre 1991 et 2014. Sûrement son attachement inconditionnel aux valeurs démocratiques ?
L’USAID ne finance pas uniquement les médias et des labos pharmaceutiques. Elle est aussi un acteur clé du Forum Économique Mondial (WEF). 68,3 millions de dollars versés directement au WEF entre 2015 et 2022 pour des projets comme l’Alliance Globale pour la Facilitation des Échanges. Un accord de 52 millions de dollars signé dès 2013 pour des programmes en Afrique et en Asie. Et plus inquiétant encore, en 2023, au sommet de Davos, l’USAID a lancé le EDGE Fund, un fonds de 50 millions de dollars destiné à privatiser les ressources africaines. On trouve aussi des projets tels que la Barbados Blue-Green Bank, une initiative “climatique”. On n’en attendait pas moins du labo de la Grande Réinitialisation.
Derrière l’humanitaire, on retrouve toujours les mêmes mécanismes de soft power :
- Détournements massifs vers des groupes armés ;
- Ingérences électorales sous couvert de “démocratie” ;
- Financements culturels et médiatiques imposant une vision idéologique ;
- Collusion entre ONG et grandes entreprises privées. Et bien pire encore, dont nous apprendrons probablement bientôt les détails…
L’USAID n’est que l’arbre qui cache la forêt. Derrière ces scandales se cache une stratégie globale : manipulation des peuples, contrôle des ressources, domination par le “soft power”...
Franck Pengam, Fondateur de Géopolitique Profonde.