Par Dharma
St Matthieu au chapitre 7 verset 6 donne cette recommandation : « Ne donnez pas vos choses saintes aux chiens ni vos perles aux pourceaux de peur qu’ils ne les piétinent puis se retournent pour vous déchirer ».
En quelque sorte, ce verset rejoint cette courte fable : « L’âne, le tigre, et le lion ».
Un âne croise un tigre et lui dit : « l’herbe est bleue ». Le tigre, interloqué, lui répond : « mais non, l’herbe est verte ». L’âne insiste avec l’arrogance de ses certitudes. Le tigre, agacé, lui dit : « nous allons demander au lion ce qu’il en pense ». Le lion arrive. Il les écoute et se range du côté de l’âne. L’âne arrogant s’en va, très fier de lui. Le tigre sidéré se tourne alors vers le lion : « mais enfin, pourquoi avoir confirmé cette aberration que l’herbe est bleue ? ». Le lion lui répond : « Tout d’abord tu m’as dérangé pour un âne. Ne savais-tu pas qu’il ne faut jamais chercher à discuter avec un âne ?! C’est peine perdue. Souviens-toi en une fois pour toute ! ».
L’âne est le coco idiot qui ne sait pas qu’il est manipulé et qui devient un disciple fervent et quasi religieux du système dominateur mensonger, disposé à obéir et à s’opposer à ceux qui doutent intelligemment. Nous l’avons bien vu durant cette période 2020-2024. Le tigre est le résistant, le dissident, le sceptique résiliant qui doute et refuse de se faire manipuler, mais il doit alors et comme toujours faire face à la haine, à l’avidité, voire à la cruauté des endoctrinés stupides. Le lion est le Sage qui, au-dessus des deux dans la mêlée, connaît les faiblesses humaines dont la crédulité reste le levier principal de l’outil remarquable qu’est « l’ingénierie sociale » toujours utilisée par les pouvoirs politiques et religieux, et autres pouvoirs à leur service. On peut même inventer des « miracles » en récupérant la soi-disant « puissance divine » qui vient du ciel, par exemple, sauver « miraculeusement » un futur président à de prochaines élections … et tout le monde se prosterne devant Dieu le Sauveur et se met à prier le « doux jésus, marie joseph, St Michel archange et tous les saints dont le leader est le Grand St Glinglin ». A qui profite le crime ? L’art de la guerre est-il de paraître fort quant on est faible et faible quand on est fort ? Cela étant, ne jamais croire est préférentiel …
Se rappeler qu’à la fin du livre « 1984 » de Georges Orwell, un homme est torturé jusqu’à ce qu’il se résigne à dire que 2 + 2 = 5 !
Cette courte fable se rapporte aussi aux expériences de 1963 par le psychologue Stanley Milgram qui testa des groupes d’humains et démontra qu’il est très simple de faire obéir et de soumettre les peuples, justement par cette « ingénierie sociale » qui sert à « gouverner par le chaos ». Les expériences de Milgram de même que les techniques d’hypnose et de contrôle mental (MK ultra) ont donc aussi servi à imposer aux masses la fausse pandémie, sa suite toute aussi fausse … et maintenant cette nouvelle fausse pandémie qu’ils nous prépareraient, selon ce qui est annoncé, « à partir du 2 octobre 2024 !! » … à moins que…
Parler de métaphysique est certainement une entreprise bien périlleuse car en Occident des supposés métaphysiciens, pataugeant dans les eaux troubles du dualisme, incarnent l’âne profane opposé au tigre qui cherche en fait une voie de libération, qui cherche encore désespérément à dialoguer alors que c’est impossible, sauf à être éclairé par un lion qui, lui, illustrerait alors et ici celui qui Connaît métaphysiquement les caractéristiques humaines.
Chacun aura compris, nous l’espérons, qu’il est inutile de chercher à con vaincre les injectés con(s) vaincus, les fadas détraqués du climat, les idiots utiles du CO2, et autres tordus du même genre, soumis par ignorance souvent volontaire. Pour sa propre tranquillité, par la force de prudence, il suffit, face aux cons fus agités, de leur dire qu’ils ont raison en appliquant ce principe métaphysique :
« Il est parfois nécessaire de conforter les imbéciles dans leur propre stupidité pour qu’ils en fassent le tour complet ! ».
« Faire le tour complet » peut parfois conduire vers « la purification de l’affectivité » qui est une condition minimale pour celui qui prétend à la Spiritualité vers l’Inconditionné, car « sans cette purification, c’est l’échec assuré ».
Nous n’irons pas du côté d’Aristote qui, même si par son intelligence, a marqué l’histoire de la philosophie, était un « substantialiste », un « dualiste », ce qui rend impuissante et stérile toute approche de sa métaphysique qui ne conduit pas au non-duel. Quant à notre honorable Descartes, binaire, par sa métaphysique édulcorée et son doute méthodique limité qu’il prétendit promulguer, une catastrophe pour Occident, il fut incapable d’aller au-delà de la raison nécessaire mais restreinte puisqu’elle demeure emprisonnée dans les phénomènes, les « apparences », sans pouvoir en sortir.
Nous pouvons aussi dire que l’I.A. ne pourra jamais connaître l’Intuition métaphysique qui est impersonnelle, qui est intemporelle, indicible, inconcevable, inexprimable (en sanskrit, acintya), impossible à mettre sous forme d’algorithmes, car la métaphysique est au-delà de l’entendement, au-delà de l’intellect, au-delà du psychophysiologique déterminé, seulement accessible par le Dharma atemporel, l’intemporel n’étant ni le temporel ni le non-temporel.
Voici quelques propos de ce que nous dira un Sage authentique de l’Orient traditionnel.
Les deux premiers états, veille et rêve, sont des états où il y a la durée. Dans l’état de sommeil profond, il n’y a pas de durée, mais absence de durée. Cette étude du non-manifesté où la durée n’est pas présente est la plus grande contribution de la pensée Indienne. En Occident, l’absence de durée n’est pas du tout étudiée du côté philosophique.
La durée et son absence forment ensemble une entité. Il n’y a pas deux choses, durée et absence de durée mais deux manières d’interpréter l’expérience. L’état d’Intuition métaphysique est aussi le sommeil profond (supra-conscient), absence de durée tandis que le rêve est expérience de durée. A noter que pour le Sage l’état de veille du profane est un état de rêve. Toute connaissance vient par le rapport, la juxtaposition des contraires, des opposés. Sans opposés, il n’y a pas d’expérience. Cette façon d’aborder la connaissance est non-théologique, c’est-à-dire qu’elle ne repose pas sur une croyance, elle exige de refuser toute croyance et de confronter le problème de vérité. C’est ainsi qu’il faut étudier le problème de la connaissance.
L’expérience du « sommeil profond : sushupti » est directe en tant qu’intuition métaphysique. Ce n’est pas une intuition intellectuelle. L’intuition intellectuelle est « un tourbillon du cœur : une cittavritti », une expérience du moi, de l’ego, tandis que l’expérience métaphysique est une intuition (Connaissance) qui ne peut être exprimée par les mots et qui ne dépend pas du moi. Sushupti n’est pas une expérience que nous pouvons étiqueter au même titre que celles que nous donne le contact du monde ou d’autres réalisations dans ce monde.
Sushupti en tant qu’expérience métaphysique non-duelle ne peut être incorporée dans les séries temporelles de nos expériences temporelles, parce que dans une série temporelle nous disons : « c’est arrivé hier, cela arrive aujourd’hui, cela arrivera demain ». Il est impossible de dire : « sushupti, le sommeil profond, est arrivé ». Il n’existe aucune méthode pour connaître sushupti ! C’est hors d’atteinte du langage. Lorsque nous disons : « c’est une expérience », ce n’est pas une expérience comme un rêve. Ce n’est pas une expérience comme celles que nous faisons dans le monde temporel. C’est une intuition directe et cette intuition, dans notre ignorance, nous l’appelons un état. Mais lorsque nous l’analysons nous savons que ce n’est pas un état mais une réalité intemporelle …
Voilà donc proposées quelques données de la métaphysique de l’Orient. Comme nous dira ce Sage d’Orient en Occident : « ce n’est pas compliqué mais c’est trop simple… ».
Question : Pour vous peut-être, mais pas pour moi car je n’y comprends rien.
Réponse : Comme disait Paul Valéry : « Patience, patience, patience dans l’azur. Chaque moment de silence est l’espoir d’un fruit mûr ! ». « Le Bienheureux se sert des mots mais n’est pas pris au piège des mots ».