dimanche 13 avril 2025

René Guénon sur le satanisme




Quoiqu’on ait coutume de parler du « diable » ou du « satan » (deux mots qui signifient la même chose, le premier étant grec et le second d’origine hébraïque), dans le passé on se référait plutôt aux daemons, et ceux-ci n’étaient pas tous mauvais par ailleurs (pour parler des anges, on parlait des « dieux », qu’on distinguait de l’Être-premier). (Même l’idée d’« ange gardien » existait chez les Grecs, comme Platon et Plotin, sauf que ce n’était pas le terme « ange » qui est employé, mais daemon.) C’est avec le catholicisme que le satan est hypostasié et que l’ensemble des forces démoniaques se retrouvent concentrées en un seul terme : diable ou satan. Cela ne peut être dû au hasard, car on retrouve le même phénomène dans le Coran, même si celui-ci emploie parfois le terme de satan au pluriel (les satans, qui est alors synonyme de « démons »). De toute évidence, ce changement de vocable correspond à l’avènement d’une nouvelle réalité, qui ne peut être que celle de l’Antéchrist, qui est cet élément qui synthétise en lui l’ensemble des forces du mal.


Il est toujours pénible d’évoquer le sujet du satanisme lorsqu’on connaît les limitations inhérentes à la mentalité actuelle, profondément rationaliste. Mais on est tout de même obligé d’aborder le sujet, puisque, sans comprendre quelques données de « démonologie », il est impossible de comprendre ce qui se cache derrière certains personnages. A-t-on vraiment réfléchi au sens profond de ces qualificatifs parfois employés pour décrire certains individus, comme celui de « couple infernal », qu’a été utilisé par Faits et Documents pour décrire la relation entre le président français et la dénommée « Brigitte » ? Le « monde infernal » renvoie précisément au domaine d’existence des démons ; et si on sait que la différence entre un ange et un démon est que le second se nourrit des mêmes émotions que le premier mais inversées (ou polarisées négativement, comme humilité/orgueil ou générosité/rapacité), n’est-ce pas là une piste pour comprendre pourquoi, lorsqu’on étudie la vie de certaines personnalités controversées, tout semble complètement inversé, avec des individus se présentant comme femme alors qu’ils sont homme en réalité ? Il n’est pas bien compliqué d’entrevoir déjà, à l’aide de ces indications sommaires, le « mécanisme d’action » du satanisme moderne, qui consiste précisément à produire ces inversions à travers des individus dans lesquels celles-ci se retrouvent au plus haut point (c’est-à-dire des individus qui sont eux-mêmes le fruits des inversions les plus effroyables) et qui serviront alors de « support » à l’activité du satan.

René Guénon parle parfois du satanisme. Dans L’Erreur spirite, au chapitre « La question du satanisme », où il évoque ce problème de la mentalité moderne, il dit la chose suivante :

Il est convenu qu’on ne peut parler du diable sans provoquer, de la part de tous ceux qui se piquent d’être plus ou moins « modernes », c’est-à-dire de l’immense majorité de nos contemporains, des sourires dédaigneux ou des haussements d’épaules plus méprisants encore ; et il est des gens qui, tout en ayant certaines convictions religieuses, ne sont pas les derniers à prendre une semblable attitude, peut-être par simple crainte de passer pour « arriérés », peut-être aussi d’une façon plus sincère. Ceux-là, en effet, sont bien obligés d’admettre en principe l’existence du démon, mais ils seraient fort embarrassés d’avoir à constater son action effective ; cela dérangerait par trop le cercle restreint d’idées toutes faites dans lequel ils ont coutume de se mouvoir.

Si des religieux « seraient fort embarrassés d’avoir à constater […] [l’]action effective » du diable, c’est parce qu’ils ont, malgré eux, une mentalité moderne. Il existe des gens qui professent une sympathie pour le catholicisme, ou qui se disent catholiques, mais qui semblent avoir du mal à croire au satan. On se demande s’ils comprennent quoi que ce soit du catholicisme et des textes religieux de manière générale.

C’est là un exemple de ce « positivisme pratique » auquel nous avons fait allusion précédemment : les conceptions religieuses sont une chose, la « vie ordinaire » en est une autre, et, entre les deux, on a bien soin d’établir une cloison aussi étanche que possible ; autant dire qu’on se comportera en fait comme un véritable incroyant, avec la logique en moins ; mais quel moyen de faire autrement, dans une société aussi « éclairée » et aussi « tolérante » que la nôtre, sans se faire traiter à tout le moins d’« halluciné » ? Sans doute, une certaine prudence est souvent nécessaire, mais prudence ne veut pas dire négation « a priori » et sans discernement ; pourtant, on doit dire, à la décharge de certains milieu catholiques, que le souvenir de quelques mystifications trop fameuses, comme celles de Léo Taxil, n’est pas étranger à cette négation : on s’est jeté d’un excès dans l’excès contraire.

Léo Taxil est un journaliste français. À travers ses livres (comme Le Diable au XIXe siècle), il fit croire aux catholiques que les franc-maçons vénéraient le diable. Il y eut d’autres livres, sortis à la même époque, comme Lucifer démasqué, où les auteurs assimilait toutes sortes de courants au satanisme, allant des rose-croix aux franc-maçons. (C’est de ce genre de livres que vient l’idée de « maçonnerie luciférienne » qu’on retrouve chez les nationalistes français.) C’est ainsi qu’on a produit une opposition entre catholiques et maçons (à travers cette méfiance qu’on a semé, chez les catholiques, envers la maçonnerie) et, ensuite, une fois l’opposition actée, on s’est servi de la maçonnerie (en l’infiltrant) pour détruire le catholicisme et la France. Il existait tout un réseau qui participait à cette entreprise subversive, qui consistait à faire penser aux catholiques que certaines organisations (comme la maçonnerie), vénéraient le diable, et, parmi les individus appartenant à ce réseau, il y avait de véritables satanistes, c’est-à-dire des gens qui pratiquaient les « arts noirs ». Guénon savait qu’il y avait quelque chose de sombre derrière ces fantaisies, et c’est pourquoi il évoque ici la légende de Léo Taxil : car, après s’être faits avoir, les catholiques se sentaient quelque peu ridicules à croire aveuglément à tout ce qu’on leur racontait sur l’influence du diable. Le problème étant que, ne pas admettre l’existence du diable, c’est aussi grave que de le voir partout car :

Si c’est encore une ruse du diable que de se faire nier, il faut convenir qu’il n’y a pas trop mal réussi. Si nous n’abordons pas cette question du satanisme sans quelque répugnance, ce n’est point pour des raisons du genre de celles que nous venons d’indiquer, car un ridicule de cette sorte, si c’en est un, nous touche fort peu, et nous prenons assez nettement position contre l’esprit moderne sous toutes ses formes pour n’avoir point à user de certains ménagements ; mais on ne peut guère traiter ce sujet sans avoir à remuer des choses qu’on aimerait mieux laisser dans l’ombre ; il faut pourtant se résigner à le faire dans une certaine mesure, car un silence total à cet égard risquerait d’être fort mal compris.

La raison pour laquelle Guénon parle du satanisme dans "L’Erreur spirite", c’est parce qu’il s’était aperçu qu’il y avait une influence de cet ordre qui se manifestait durant les séances spirites, ce dont il parlera dans Le Règne de la quantité :

"On peut se demander s’il n’y a pas réellement, depuis l’apparition du spiritisme, quelque chose de changé dans la façon même dont le monde subtil agit dans ses « interférences » avec le monde corporel, et ce ne serait là, au fond, qu’un nouvel exemple de ces modifications du milieu que nous avons déjà envisagées en ce qui concerne les effets du matérialisme ; mais ce qu’il y a de certain, en tout cas, c’est qu’il y a là quelque chose qui répond parfaitement aux exigences d’un « contrôle » exercé sur ces influences psychiques inférieures, déjà essentiellement « maléfiques » par elles- mêmes, pour les utiliser plus directement en vue de certaines fins déterminées, conformément au « plan » préétabli de l’œuvre de subversion pour laquelle elles sont maintenant « déchaînées » dans notre monde." (chapitre « Le néo-spiritualisme »)

Par « influences psychiques inférieures » il entend tout ce qui est de l’ordre du « subconscient », c’est-à-dire la partie ténébreuse de notre âme (les pensées et émotions négatives, un exemple étant la pulsion d’autodestruction qu’on retrouve chez tant de jeunes). Guénon avait compris que l’avénement de la psychanalyse, et la place que celle-ci accordait au subconscient, était un « signe des temps », car :

"Il y a certainement bien plus qu’une simple question de vocabulaire dans le fait, très significatif en lui-même, que la psychologie actuelle n’envisage jamais que le « subconscient », et non le « superconscient » qui devrait logiquement en être le corrélatif ; c’est bien là, à n’en pas douter, l’expression d’une extension qui s’opère uniquement par le bas, c’est-à-dire du côté qui correspond, ici dans l’être humain comme ailleurs dans le milieu cosmique, aux « fissures » par lesquelles pénètrent les influences les plus « maléfiques » du monde subtil, nous pourrions même dire celles qui ont un caractère véritablement et littéralement « infernal »." (chapitre « Les méfaits de la psychanalyse »)

Les démons et les anges sont des extensions de la personnalité humaine : ils sont générés et nourris par les désirs et pensées qui naissent dans l’âme humaine (voir les « sept péchés capitaux » de saint Thomas d’Aquin), c’est pourquoi l’appel au subconscient (au sens freudien du terme) ne peut que s’avérer néfaste, car, en omettant le « superconscient », on réduit l’homme à ce qu’il a de plus inférieur, ce qui revient à le rendre prisonnier du monde infernal.

Pour résumer, disons que voir le satanisme partout n’est aussi grave que de le voir nulle part. Or une des choses qui rend difficile la compréhension du satanisme, c’est que les gens qui en parlent ne savent pas ce que c’est exactement, certains s’imaginant qu’il faudrait des « rites sataniques » pour que l’activité du satan soit confirmée, un peu comme si le satan allait se laisser aussi facilement découvrir. Mais soyez certains que, lorsqu’on organise des choses comme la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris, et lorsqu’on place des personnages aux mœurs dissolues au pouvoir dans tel ou tel pays, ces opérations répondent à des objectifs sataniques bien précis, et, pour ne parler que la cérémonie des JO, il est aisé de voir que, depuis bien des années en France, tout a été fait pour détruire la France catholique, et, un des moyens dont on s’est servi à cette fin, c’est justement la moquerie du religieux (dont Charlie est la manifestation la plus radicale). Nous sommes un peu étonnés que les gens se demandent s’il y a du satanisme derrière ces choses puisque, dans l’Apocalypse de Jean, le caractère distinctif de la Bête est le blasphème :

"Et il se tint sur le sable de la mer. Puis je vis monter de la mer une bête qui avait dix cornes et sept têtes, et sur ses cornes dix diadèmes, et sur ses têtes des noms de blasphème." (Apocalypse 13:1)

"Et elle ouvrit sa bouche pour proférer des blasphèmes contre Dieu, pour blasphémer son nom, et son tabernacle, et ceux qui sont au ciel." (Apocalypse 13:6)

Lorsqu’un certain président disait : « Notre génération doit savoir que la Bête de l’événement est là, et elle arrive […] Je suis dans cet état d’esprit-là », à votre avis, qu’entendait-il par « état d’esprit » ? Ou quel est cet « état d’esprit » qui est le sien ?

Source




samedi 12 avril 2025

Crétiniser les jeunes pour mieux les contrôler




Jean-Jacques Crèvecoeur :

Une génération sans vocabulaire, sans esprit critique…
La baisse dramatique du niveau d’exigence dans l’enseignement n’est pas un accident. Derrière le projet «Common Core», financé par la Fondation Rockefeller, se cache une volonté claire : crétiniser les jeunes pour mieux les contrôler.


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La réponse de Jean-Paul Brighelli 

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Manipulation cinématographique :
La crétinisation de masse, une fiction drolatique


Bande annonce en français : "Idiocracy", une comédie satirique de science-fiction américaine, réalisée par Mike Judge et sortie en 2006.




vendredi 11 avril 2025

Qui est Satan



La ruse Yahvé


par Laurent Guyénot

Belzébuth pour les Nuls.

Depuis que j’ai commencé à exprimer mon scepticisme sur la thèse du gouvernement mondial des pédo-satanistes (Satan-Worshipping Pedophiles, SWP), on me cite Baudelaire (approximativement) : «La plus belle ruse du diable est de faire croire qu’il n’existe pas». Merveille d’irréfutabilité ! Si je ne crois pas au diable, c’est que je suis victime de sa ruse. Les Romains, qui ignoraient l’existence de cet archange rebelle – ils avaient l’inconscience de nommer Lucifer la planète Vénus – étaient donc sous son emprise : la chute de l’Empire romain serait-elle un dommage collatéral de la chute de l’ange ? Et que dire des Chinois qui, à la lutte cosmique entre Dieu et le Diable, ont préféré l’éternelle dialectique du Ciel et de la Terre. Pauvres naïfs ! Les Romains et les Chinois admettaient l’existence des esprits, que les Grecs nommaient daïmones : il existe pour ces derniers de bons démons (Socrate avait le sien), et de mauvais démons, comme il existe de bonnes et de mauvaises personnes. Mais «Le Démon», comme personnification du Mal absolu, ils ne connaissent pas.

Pour ma part, constatant les ravages du satano-complotisme chez les esprits faibles, je suis tenté de dire que la plus belle ruse du diable est de faire croire qu’il existe. Car plus on y croit, plus il existe, cet égrégore maléfique ! C’est le principe de l’exorcisme, une technique hypnotique qui, appliquée avec de vigoureuses incantations, fera surgir le démon du supposé possédé – surtout à Hollywood, à vrai dire. Ainsi, nous autres peuples chrétiens ne cessons de créer le diable, de chasses aux sorcières en paniques sataniques. Je ne vais donc pas chercher à démontrer que Satan n’existe pas, mais plutôt, dans un premier temps, expliquer de quoi il est fait. Comment notre Satan est-il venu au monde ? C’est la première chose à comprendre pour commencer à se libérer de son emprise, c’est-à-dire de l’emprise de ceux qui, aujourd’hui comme hier, se servent de lui pour nous terroriser et nous contrôler.

Le Satan biblique

Notre imaginaire chrétien de Satan a trois sources principales : le Satan de l’Ancien Testament, la diabolisation des dieux païens, et le mythe des anges déchus.

La première composante n’est pas la plus importante, car le Satan de l’Ancien Testament n’a pas de consistance ontologique. L’idée d’une lutte cosmique entre Dieu et Satan est étrangère à la pensée hébraïque. Dieu est la source du bien comme du mal. «Je façonne la lumière et je crée les ténèbres, dit-il, je fais le bonheur et je crée le malheur, c’est moi, Yahvé, qui fais tout cela» (Isaïe 45,7). Dans la Genèse, c’est lui qui, après avoir créé l’humanité, le regrette et en extermine la quasi-totalité par le Déluge. Tous les fléaux qui s’abattent sur l’humanité – la guerre, la famine, les épidémies, le feu du ciel et le Déluge – ont leur source dans la volonté capricieuse de Yahvé. C’est aussi Yahvé qui, selon Zacharie 14,12, punira tous les ennemis d’Israël, en faisant «tomber leur chair en pourriture pendant qu’ils seront debout sur leurs pieds».

Cependant, dans certains livres tardifs apparaît un premier dédoublement : Yahvé fait appel à un assistant angélique pour les sales besognes. Ainsi, en 2Samuel 24, Yahvé envoie la peste sur son peuple, mais dans le même épisode reproduit quelques siècles plus tard dans 1Chroniques 21, on lit successivement que «Yahvé envoya la peste en Israël», «l’Ange de Yahvé ravagea tout le territoire d’Israël», et «Satan se dressa contre Israël». Dans le Livre de Job, «le satan» est un «fils de Dieu», c’est-à-dire un ange, que Dieu autorise à s’acharner contre Job pour tester sa foi. Un peu comme avec la paire Colomb-Moxica dans le film 1492 de Ridley Scott, on préserve la respectabilité de Yahvé en attribuant les sales besognes à son faire-valoir.

Mais lorsque Satan apparaît au début du récit évangélique, dans l’épisode de la tentation du Christ dans le désert (Matthieu 4,8-10), ce n’est encore que comme tentateur. Et même lorsqu’il est dit, en Luc 22,3, que «Satan entra dans Judas», nous pouvons considérer que Satan est toujours l’instrument de la Providence divine, puisque selon le scénario évangélique, il est nécessaire que Judas trahisse Jésus. Ces épisodes vont être incorporés dans la satanologie chrétienne, mais on voit bien qu’en soi, ce Satan n’est qu’une composante mineure de l’imaginaire satanique chrétien.

Retenons surtout que le Satan de l’Ancien Testament n’est pas véritablement l’ennemi de Dieu, mais plutôt son double ou son faire-valoir. C’est vers les vrais ennemis de Yahvé qu’il faut se tourner pour saisir la généalogie de notre Démon. Et des ennemis, Yahvé en a beaucoup : ce sont tous les dieux de tous les peuples autres que le sien.

Le paganisme comme satanisme

Le premier commandement de Yahvé à son peuple est : «tu n’auras pas d’autre dieu que moi» (Exode 20,3, Deutéronome 5,7). Yahvé est le dieu jaloux, ou plus proprement le dieu sociopathe, puisqu’il ne supporte aucun autre dieu. C’est en raison de leur mépris des dieux que les juifs étaient réputés comme une «race haïe par les dieux», selon Tacite (Histoires V,3). Car Yahvé fait de son peuple l’exécutant de sa jalousie passionnelle et meurtrière. En Nombres 25, Yahvé donne à Phinéas et sa descendance «le sacerdoce à perpétuité» parce que, dit-il, «il a été possédé de la même jalousie que moi» en transperçant d’un coup de lance un Israélite et sa femme madianite.

Cette divine et sainte Jalousie de Yahvé justifie le génocide des villes de Palestine : qu’on extermine tous les êtres vivants sans distinction «afin qu’ils ne vous apprennent pas à pratiquer toutes ces abominations qu’ils pratiquent envers leurs dieux» (Deutéronome 20,18). Raser les sanctuaires et détruire les idoles, telle est la mission première des rois de Judée et d’Israël, selon le Second Livre des Rois. C’est ce qui vaut à Ézéchias d’être loué pour avoir «fait ce qui est agréable à Yahvé». Au contraire, son fils Manassé est blâmé pour avoir «fait ce qui déplaît à Yahvé» en élevant «des autels à Baal et (…) à toute l’armée du ciel dans les deux cours du temple de Yahvé» (2Rois 21,2-5). Josias, en revanche, se montre digne de son arrière-grand-père Ézéchias : il fait retirer du temple «tous les objets de culte qui avaient été faits pour Baal, pour Ashera et pour toute l’armée du ciel». Même les prêtres de Yahvé officiant à Béthel «furent immolés par lui sur les autels» (2Rois 23), car Yahvé n’a pas de résidence secondaire.

Ce que ces versets nous apprennent en passant, c’est que le monothéisme exclusif a mis du temps à s’imposer, le Temple bâti par Salomon abritant à l’origine de nombreuses divinités. Mais le Tanakh rédigé durant l’exil à Babylone ou après déclare toutes ces divinités ennemies de Yahvé, démoniaque – ou bien non-existante, cela dépend du contexte.

Deux divinités en particulier sont ciblées : Ashera, la grande déesse adorée sous de nombreux noms dans tous le Moyen-Orient, que des Israélites rebelles vénèrent comme la Reine du Ciel (Jérémie 44) ; et Baal, le dieu cananéen sur lequel s’acharnent d’abord le prophète Élie lorsqu’il égorge de sa main 450 prêtres de Baal (1Rois 18), puis le roi Jehu lorsqu’il convoque tous les prêtres de Baal pour «un grand sacrifice à Baal» et, en guise de sacrifice, les massacre tous. «C’est ainsi, conclut le récit, que Jéhu débarrassa Israël de Baal» (2Rois 10). C’est ainsi, autrement dit, que Yahvé devient le seul dieu d’Israël : par l’éradication de tous les autres cultes. Telle est l’essence véritable du monothéisme hébraïque : la fureur théoclastique.

Baal signifie «seigneur» en cananéen, et par extension «dieu». «Les baals» peut donc se traduire par «les dieux» (comme lorsqu’il est dit en Juges 2 :11 que «les enfants d’Israël firent ce qui est mal aux yeux de Yahvé et ils servirent les baals»), tandis que Baal au singulier désigne Dieu, parfois aussi appelé Baal-Zebul, soit «maître des seigneurs», «chef des dieux», ou «le dieu en chef». Par déformation, Baal-Zebul ou Béelzéboul a donné Belzebuth. Ainsi, ce qui est Dieu pour les Cananéens devient le Diable pour les juifs, puis pour les chrétiens.

Comme nous n’avons pas la version des Cananéens, nous ne savons pas ce qu’ils pensaient de Yahvé, mais il n’est pas exclu que, inversement, ils aient considéré Yahvé comme un démon maléfique, à l’instar des Égyptiens cités par Plutarque, qui disaient que le peuple juif a été engendré par Seth, le dieu du mensonge et de la discorde, meurtrier d’Osiris, soit l’équivalent égyptien du Diable (Isis et Osiris xxxi)1. On nous a apprès que Baal ordonnait des sacrifices humains. C’est fort possible, mais en Nombres 31, c’est Yahvé qui réclame pour lui-même 32 jeunes vierges madianites, et selon la critique historique, lorsqu’il est dit que des Israélites sacrifiaient leurs propres enfants au dieu Molech dans le temple de Yahvé et en son nom (Lévitique 20,2-3 ; Jérémie 7,30-31), il faut comprendre que Molech (qui signifie roi), n’est autre que Yahvé, et non Baal2. Encore un dédoublement tardif visant à blanchir Yahvé de ses turpitudes. Théophraste, un disciple d’Aristote, écrivait vers 250 av. J.-C. que «les Syriens, dont les juifs [Ioudaioi] font partie, sacrifient encore aujourd’hui des victimes vivantes», et qu’ils «furent les premiers à instituer des sacrifices d’autres êtres vivants et d’eux-mêmes»3. Qui croire ?

Le christianisme, en tout cas, nous a appris qu’en épargnant Isaac, le Dieu d’Abraham a fait accomplir à l’humanité un pas de géant. Il nous a aussi transmis la leçon biblique que tous les autres dieux étaient des démons, et que Baal-Zebul, que les Cananéens prenaient pour le Dieu suprême, était en réalité le prince des démons. On lit dans l’Évangile de Marc : «Et les scribes qui étaient descendus de Jérusalem disaient [de Jésus] : «il est possédé de Béelzéboul», et encore : «C’est par le prince des démons qu’il expulse les démons»» (Mark 3,22). Dans le christianisme primitif, ce prince des démons va naturellement fusionner avec Satan, le tentateur du Christ en Matthieu 4,8-10, et le manipulateur de Judas en Luc 22,3.

Retenons que le christianisme nous a imposé le point de vue hébraïque, qui diabolise tous les autres dieux que Yahvé, et même toutes les autres civilisations anciennes qui sont entrées en contact avec les Hébreux : Égyptiens, Babyloniens et Cananéens. Prendre conscience de ce parti pris, c’est s’autoriser à une démarche révisionniste. C’est ainsi que, dans la tradition chrétienne, le satanisme se confond avec le paganisme. Aujourd’hui encore, le baptême catholique est précédé d’une formule d’exorcisme, parce que dans les premiers siècles, un païen qui se convertissait devait d’abord reconnaître que les dieux qu’il vénérait étaient des démons, et s’arracher à son pouvoir.

Que notre diable est le produit de la diabolisation du paganisme est illustré par l’iconographie qui nous est familière. Pourquoi le Diable est-il représenté avec des cornes et des pieds de boucs ? C’est parce qu’il a pris les traits du dieu Pan, un dieu champêtre, originaire d’Arcadie, protecteur des bergers et inventeur de la flute. C’est là encore une illustration du fait que la figure du diable dans le christianisme est issue de la diabolisation des cultes préchrétiens. Même la figure de Mahomet subira le même sort au Moyen Âge, lorsqu’elle sera transformée en Baphomet lors du procès des Templiers.

Le nom de Lucifer est un autre exemple : c’est un mot latin qui signifie «porte lumière», que les Romains réservaient à la planète et déesse Vénus. Dans ce cas, toutefois, l’adoption de ce nom est liée à une autre source de la mythologie du diable : le récit de la chute des anges. Le nom Lucifer apparaît dans la traduction latine (dite Vulgate) du verset 14,12 du Livre d’Isaïe : «Comme tu es tombé du ciel, astre brillant [Lucifer en latin], fils de l’aurore ! Comme tu as été renversé jusqu’à terre, dompteur des nations !» Ce passage se réfère à un roi de Babylone, mais les pères de l’Église ont décidé de l’appliquer à Satan, identifié entre-temps à un archange rebelle tombé du Ciel.

Penchons-nous maintenant sur l’origine de cette théorie de la chute de l’archange Lucifer, qui a joué et joue encore un si grand rôle dans l’imaginaire chrétien.

L’ange déchu

La doctrine de la chute des anges ne se trouve ni dans l’Ancien Testament, ni dans le Nouveau. Elle a été élaborée dans les premiers siècles du christianisme, par des théologiens comme Justin de Naplouse, Irénée de Lyon, Tertullien de Carthage et Origène d’Alexandrie. On en trouve cependant l’ébauche dans L’Apocalypse de Jean, aux versets 12,7-9 :

«Alors, il y eut une bataille dans le ciel : Michel et ses anges combattirent le Dragon. Et le Dragon riposta, avec ses anges, mais ils eurent le dessous et furent chassés du ciel. On le jeta donc, l’énorme Dragon, l’antique Serpent, le Diable ou le Satan, comme on l’appelle, le séducteur du monde entier, on le jeta sur la terre et ses anges furent jetés avec lui».

Ce thème du combat entre puissances angéliques est tiré de la littérature apocalyptique juive de la période hellénistique, influencée par la cosmologie perse et par le néoplatonisme, mais s’appuyant également sur le très bref passage de la Genèse (6,1-4) évoquant des géants (Nephilim) nés de l’union des fils de Dieu (benei Elohim) avec les filles des hommes. Ce thème est élaboré dans la première partie du très populaire Livre d’Hénoch, intitulée «Le Livre des Veilleurs» et rédigée probablement à la fin du IIIe siècle av. JC.

Parmi les apocalypses juives, citons La Vie d’Adam et Ève (ou Apocalypse de Moïse, pour la version grecque), datée du Ier siècle avant ou après JC, et conservée uniquement dans des versions christianisées. On y lit que Dieu, après avoir créé Adam, a réuni les anges pour admirer son œuvre et leur a ordonné de se prosterner devant son chef-d’œuvre, l’homme. L’ange Michel obéit, mais Satan refuse : «Je n’adorerai pas celui qui est plus jeune que moi et inférieur. Je suis plus âgé que lui ; c’est lui qui doit m’adorer !»

Cette littérature juive, dite pseudépigraphique, est le trait d’union entre le judaïsme de la période hellénistique et le christianisme. Mais le mythe de la chute des anges qui y est développé connaît des versions alternatives, rejetées aussi bien par le judaïsme rabbinique que par le christianisme.

Il existe notamment un courant gnostique qui intègre cette thématique du combat des anges dans une cosmogonie complexe visant à expliquer comment le plan divin a été contrarié, et le monde matériel créé par accident. Dans cette version, c’est Yahvé, le créateur du monde matériel, qui est une entité angélique déchue ; il n’est pas seulement tombé dans le monde matériel, il l’a créé, pour devenir le «Prince de ce monde». Selon l’Apocryphon de Jean, daté du IIe siècle de notre ère, c’est un méchant archonte nommé Yaltabaoth, en lequel on reconnaît Yahvé, qui engendre le monde d’en bas et proclame : «Je suis un dieu jaloux, il n’y en a pas d’autre que moi». Puis il tente d’emprisonner Adam dans le Jardin d’Eden, un faux paradis. Mais le Christ lui envoie Ève pour libérer la lumière emprisonnée en lui en lui faisant consommer le fruit libérateur de l’Arbre de la Connaissance. Le Serpent du chapitre 3 de la Genèse est donc ici associé ou assimilé au Christ.

Ce texte, et d’autres du même genre, figurent parmi les manuscrits de Nag Hammadi retrouvés en Égypte en 1945, qui ont probablement été cachés en 367 par les moines du monastère de Saint-Pacôme, lorsque Athanase d’Alexandrie ordonna la destruction de la littérature non canonique. Cela démontre que ce courant de pensée, que l’on dit «gnostique», est resté influent jusqu’à cette date, et même encore un siècle plus tard, puisque des théologiens continuent de le dénoncer. Certaines sectes gnostiques enseignent, selon Irénée, que «la Mère divine utilisa le Serpent pour conduire Adam et Ève à désobéir aux ordres de Yaltabaoth et acquérir la connaissance, provoquant ainsi la colère de ce dernier, qui jeta alors le Serpent dans le monde inférieur, avec Adam et Ève». Selon Tertullien, ces gnostiques «magnifient le Serpent à un tel degré qu’ils le placent même devant le Christ (…). «Car c’est le Serpent, disent-ils, qui nous a donné l’origine de la connaissance du bien et du mal»». Vers l’an 400, dans Contre Fauste, Augustin dialogue avec un manichéen qui, tout en s’affirmant chrétien (et traitant Augustin de demi-chrétien pour n’avoir pas rejeté les écritures juives), voit dans le Serpent le symbole d’un principe divin.

Du point de vue d’un juif ou d’un chrétien, ces gnostiques inversent le mythe de la Genèse. Mais il faut comprendre que, de leur point de vue, c’est le récit de la Genèse qui est une inversion de la vérité, vérité qu’ils ne font que rétablir en remettant le récit à l’endroit. Qui croire ?

Il se trouve que la critique historique donne en partie raison aux gnostiques, car elle reconnaît dans le récit de la Genèse une attaque polémique contre le culte d’une divinité représentée par le Serpent. Plusieurs hypothèses ont été proposées pour identifier ce culte (je renvoie le lecteur à mon article «Qu’est-ce que le gnosticisme ?»). Le plus probable est cependant que la véritable cible du récit du Jardin d’Éden en Genèse 3 n’est pas un culte particulier, mais plutôt la croyance en la capacité donnée à l’homme d’accéder à la connaissance du bien et du mal par ses propres moyens. Cette croyance est moins gnostique que philosophique, et l’on n’est pas étonné que le philosophe Celse, contemporain de Marc Aurèle, dénonçait le dieu des juifs comme un ennemi du genre humain, «puisqu’il a maudit le serpent, de qui les premiers hommes reçurent la connaissance du bien et du mal» (Origène, Contre Celse VI,28). À la différence des gnostiques, les philosophes ne prennent pas Yahvé au sérieux, ni comme Dieu suprême, ni comme mauvais démiurge créateur du monde matériel : il n’est pour eux que le méchant «dieu des juifs».

En définitive, les gnostiques comme les philosophes dénoncent dans le récit biblique une ruse. Ils pourraient donc rétorquer à Baudelaire : «La plus belle ruse de Yahvé est de nous faire croire qu’il est Dieu alors qu’il est un démon malfaisant (ou une Idée malsaine)».

Le grand historien britannique Steven Runciman a écrit ceci sur les sectes gnostiques :

«la plupart des sectes divisaient l’humanité en trois catégories, suivant la mesure d’étincelles divines qui existait en chaque homme. Ces catégories étaient, selon Valentin : les Spirituels, qui étaient remplis de divinité, et auxquels il ne fallait pour être sauvés que la Gnose et les mots du mystère. (…) Ensuite les Psychiques, qui avaient dans l’âme une petite étincelle, mais n’étaient pas assurés du salut. Ils devaient faire le bien pour le mériter. (…) Enfin, il y avait les Matériels, hommes dépourvus de l’étincelle et qui retournaient inévitablement à la poussière d’où ils étaient venus».

Or, que dit Yahvé à l’homme en le chassant du Paradis ? «Tu es poussière et tu retourneras à la poussière» (Genèse 3,19). Tu n’es qu’un être matériel, aucune âme immortelle ne t’habite. Tel est le dogme premier de la religion de Moïse, véritable antireligion du point de vue des religions qui font de l’immortalité de l’âme le socle de la foi et de la morale. C’est une malédiction, en vérité, que Yahvé, le dieu d’Israël, a jeté sur son peuple. N’est-il pas le dieu maléfique par excellence ?

Laurent Guyénot

source : Kosmotheos

jeudi 10 avril 2025

Satanisme et transsexualisme

 



par Laurent Guyénot


Au commencement est la haine.

L’association du satanisme et du transsexualisme est un phénomène culturel très marqué depuis les années 1990. Les exemples sont trop nombreux pour que je me livre à un inventaire. Pensons plutôt à l’exemple emblématique de Marilyn Manson.

Et éliminons d’abord un faux problème. La question qui nous intéresse n’est pas celle de la motivation de celui qui se fait appeler Marilyn Manson, mais celle de la motivation de ceux qui ont décidé d’en faire une star – son producteur Trent Reznor, par exemple. Le sujet important n’est pas la responsabilité de l’artiste, mais la responsabilité de ceux qui décident quel type d’art et quels artistes vont être promus. Plus largement, la question n’est pas de savoir pourquoi il y a des pervers dans nos sociétés – et parmi eux des pervers qui se prennent pour des artistes – mais pourquoi ils sont érigés en modèles et par qui. Ce que nous cherchons à comprendre ici, ce ne sont pas les pervers eux-mêmes, mais l’origine des courants culturels et intellectuels qui font la promotion de la perversité. Par exemple, il existe une pathologie nommée autogynéphilie, conceptualisée par le psychiatre Ray Blanchard : les hommes porteurs de cette pathologie éprouvent une excitation sexuelle en se travestissant en femmes. Ce qui, dans une perspective civilisationnelle, doit nous intéresser, ce n’est pas ce trouble psychiatrique, mais la motivation de ceux qui banalisent cette pathologie pour en faire une normalité (voir à ce sujet le documentaire «Les loups dans la Bergerie»).

La promotion du transsexualisme n’est pas un phénomène tout nouveau. C’est un prolongement de la «libération sexuelle», qui apparaît dès les années 70, d’abord sur un mode ludique. Le film emblématique et programmatique est "The Rocky Horror Picture Show", produit en 1975 par Lou Adler et Michael White. Jamais l’expression «film culte» n’a été aussi appropriée, car de véritables rituels était organisés lors de projections de ce film dans les campus et ciné-clubs jusqu’à la fin des années 80. Organisés par qui, telle est la question.

Ce film est représentatif de ce qu’Alain Soral a nommé la «transgression de masse». L’ingrédient satanique deviendra plus marqué dans les années 90 (Madonna, Lady Gaga, etc.). Transsexualisme et satanisme sont deux formes de transgression : transgression de la loi naturelle dans le premier cas, transgression du sacré et du religieux dans le second. Les deux entrent en résonnance et s’amplifient mutuellement. Dans le couple transsexualisme-satanisme, le chrétien a tendance à voir le satanisme comme l’élément central, mais en réalité, il est plutôt périphérique. Les symboles et l’esthétique sataniques servent essentiellement, à mon avis, à accompagner le mouvement transsexualisme dans une population déjà hostile à la religion chrétienne. Dans la mesure où le christianisme défend en Occident la loi naturelle, l’inversion du christianisme par le satanisme amplifie le message transsexualiste. Le satanisme est la forme culturelle, le transsexualisme est le fond idéologique.

Le volet idéologique est bien représenté par Martine (ex-Martin) Rothblatt, co-auteur dans les années 90 d’une «Charte internationale des droits du genre» (International Bill of Gender Rights), et d’un best-seller, "The Apartheid of Sex", réédité en 2011 sous le titre "From Transgender to Transhuman". Notons en passant l’association du transsexualisme (ou transgenrisme) et du transhumanisme, mais laissons de côté le second, sur lequel je reviendrai dans un autre article. Rothblatt écrit :

«À l’avenir, le fait d’étiqueter les gens à la naissance comme «mâle» ou «femelle» sera considéré comme aussi injuste que la pratique sud-africaine, aujourd’hui abolie, qui consistait à apposer la mention «noir» ou «blanc» sur les cartes d’identité des personnes. (…) L’apartheid du sexe est tout aussi néfaste, douloureux et oppressif que l’apartheid de la race».

«L’insistance des féministes à considérer les individus comme des individus, indépendamment de leur biologie sexuelle, peut maintenant être portée à l’étape logique suivante : les individus sont des individus, pas des types de sexe».

«Au troisième millénaire, l’orientation sexuelle évoluera vers un modèle unisexuel, car les types de sexe «masculin» ou «féminin» disparaîtront. Les personnes, quel que soit leur caractéristique génitale de naissance, se sentiront libres de s’identifier comme olive, magenta, corail, ébène ou blanc, ou comme femme ou hommasse, dure, tendre ou trans. Avec ce continuum de possibilités sexuelles, les termes «gay», «hétéro» et même «bisexuel» perdront toute signification».

Sans surprise, le militantisme transsexualiste s’appuient sur la lutte contre le racisme et contre le sexisme. Il exploite ainsi l’effet cliquet du juridique : un droit acquis n’est jamais remis en question et sert d’appui au combat suivant.

D’où vient la haine

Quelle est la motivation profonde des élites qui façonnent notre environnement culturel, nos idées «progressistes» et notre destin civilisationnel ? Sont-ils mus par une idéologie ? En partie, certainement. L’idéologie transsexualiste peut être vue comme une évolution presque nécessaire de l’individualisme, de l’égalitarisme, du relativisme, du progressisme et de toute cette salade idéologique dont se nourrit l’Occident depuis déjà plusieurs siècles : chacun est libre de déterminer son identité, toutes les identités se valent, il n’y a pas de norme, et si la technologie médicale permet de changer de sexe, c’est le progrès. Le possible devient un «droit». Le droit lui-même, qui procède par incrémentation, a sa logique propre, comme l’a souligné Damien Viguier : «la suppression dans l’espace des droits de tradition européenne, de toute conséquence juridique à la distinction entre les deux sexes, devait nécessairement conduire au mariage et à la parentalité homosexuel». Et de là au droit de changer de sexe, il n’y a qu’un petit pas.

Cependant, l’explication idéologique n’est pas suffisante, comme je l’ai déjà dit. Car le droit, par exemple, est censé protéger l’enfant de l’inceste, des abus sexuels, et de toutes les formes de violence. Or non seulement le mouvement transsexualiste fait bon ménage avec le militantisme pédophile, mais il pratique sur des mineurs des expérimentations chirurgicales et hormonales, qui sont à l’évidence criminelles au regard du droit naturel.

Pour comprendre ce qui se passe vraiment, il faut chercher en deçà du rationnel. Il faut, en quelque sorte, passer de la Raison de Hegel à la Volonté de Schopenhauer (pour ce dernier, le rationnel n’est qu’une «représentation» de la volonté). Au commencement n’est pas l’idéologie, le projet rationnel. Au commencement est la haine, la volonté de nous détruire. Si c’était une idéologie qui nous conduisait à notre perte, cela signifierait que nous sommes victimes de gens bien intentionnés, croyant agir pour le bien de l’humanité, mais qui se trompent. Tout ce qui nous arrive serait le fruit d’une erreur. Ce n’est pas le cas. Nous sommes conduits vers notre déchéance de manière délibérée et concertée, par des gens qui n’ont pas le bien de l’humanité à cœur, mais la haine du genre humain.

Qui sont-ils ? Pour le savoir, il suffit de chercher le point commun de la majorité des personnes que nous pouvons identifier parmi celles qui déterminent l’évolution de notre société. Dans son livre "Transsexual Transgender Transhuman : Dispatches from The 11th Hour", Jennifer Bilek écrit : «Des hommes blancs extrêmement riches ayant une énorme influence culturelle financent le lobby transgenre et diverses organisations transgenres». Les trois premiers noms qu’elle cite sont Jennifer (ex James) Pritzker, George Soros et Martine (ex Martin) Rothblatt. Des «hommes blancs extrêmement riches», certes, mais encore ?


Des «hommes blancs extrêmement riches» comme ceux qui saturent notre environnement culturel de la pornographie la plus dégradante. Remercions le professeur juif américain Nathan Abrams d’avoir, dans le Jewish Quarterly, souligné le «rôle disproportionné des juifs laïcs dans l’industrie du film pour adulte en Amérique». Et rappelons qu’à la tête de «Big Porn» (PornHub, YouPorn, etc.) se trouve non un prêtre sataniste, mais le rabbin Solomon Friedman.

Satanisme et judaïsme

J’ai montré dans mon article précédent que Satan n’a pas de consistance ontologique dans la Bible hébraïque, et il n’en a pas davantage dans la tradition juive en général : Yahvé fait le bien comme le mal. Dans ce cas, n’est-il pas étrange que deux sectes sataniques aient été fondées par des juifs : Anton LaVey, fondateur de l’Église de Satan, et Malcolm Jarry, fondateur du Temple Satanique. La «biographie autorisée» de LaVey nous apprend que, dans sa jeunesse, «il s’impliqua dans des groupes militants israéliens, dont certains fournissaient des armes à la nouvelle nation – des organisations portant des noms tels que Betar, Hashimer Hatzair, Poale Zion, le Stern Gang et l’Irgoun»3. Quant à Jarry, il se décrit lui aussi comme un «juif laïc» attaché à Israël. Selon l’article que lui consacre The Times of Israel, il prêche «l’art du changement social «satanique»». Satan n’intéresse pas les juifs, mais le «changement social» pour les Goyim, ça, c’est une vraie passion juive.

Remarquons également que la mythologie satanique, qui avait perdu son attrait au début du XXe siècle, a été réactivée au cinéma par des réalisateurs juifs : Roman Polanski avec Rosemary’s Baby (1968) et William Friedkin avec L’Exorciste (1973). Ces deux films ont eu une influence considérable sur la psyché collective, et ont fait de nombreux petits. Là encore, il faut s’interroger sur le fait que ce ne sont pas de vrais satanistes mais de vrais yahvistes qui invitent Satan chez nous.

Ainsi, il en va du satanisme comme de son frère jumeau, le transsexualisme : ce ne sont pas des adorateurs de Satan, mais des adorateurs de Yahvé qui injectent cela dans notre environnement culturel. Pourquoi le font-ils ? Le transsexualisme, tout comme la pornographie, est un virus mortel qui s’attaque au cœur anthropologique d’une civilisation, et qui la démoralise, littéralement. Le satanisme, comme je l’ai dit, est essentiellement du folklore, un décor, un style, un langage qui accompagne cette transgression de masse.

Laurent Guyénot

source : https://reseauinternational.net/satanisme-et-transsexualisme/



mercredi 9 avril 2025

Le père Gilliot, la RELIGION des ORIGINES


"Le père Gilliot, islamologue réputé, est décédé le 15 mars 2025. Ce dominicain était un proche de la famille d'Emile Soleil, petit garçon disparu en juillet 2023 qu'il avait baptisé. Un article de presse assure que le prêtre se serait suicidé. Le diocèse d'Aix affirme qu'"aucune information officielle ne remet en cause le caractère naturel" de sa mort, à 85 ans." Alteia.

Claude GILLIOT "la RELIGION des ORIGINES"



La Croix :

Cette tribune rend hommage au travail du père Claude Gilliot en tant qu’islamologue, sans lien avec l’affaire de la disparition du petit Émile dans les Alpes-de-Haute-Provence, dans laquelle son nom est cité ces derniers jours.


L’islamologue dominicain Claude Gilliot est décédé le samedi 15 mars 2025, à l’âge de 85 ans, a annoncé l’ordre dominicain. Figure internationale de l’exégèse du Coran, il vécut une grande partie de sa vie au Moyen-Orient et a contribué, par ses centaines de publications, à changer notre compréhension de la formation du Coran dans son contexte socioculturel.

D’un tempérament paysan et entier, il ne se laissait jamais intimider par les risques que son travail scientifique ou ses prises de position lui faisaient souvent courir. Il fut pendant plus de cinquante ans tout autant à l’aise en habit dominicain dans les couloirs de l’université sunnite d’Al-Azhar (Caire), ou dans l’enceinte laïque de l’université d’Aix-Marseille, dont il était professeur émérite.

L’islam des sources

Pour lui, l’islam était une religion de la raison, en un sens même du « raisonnable », et il attribuait à cela son succès contemporain, ainsi qu’à une conscience aiguë de la transcendance évacuée de nos cultures occidentales. Il conceptualise le « monoprophétisme islamique », c’est-à-dire la reprise indéfinie d’une sorte de révélation originaire réactualisée par les différents prophètes de l’histoire biblique, dont Jésus, jusqu’à Mohammed lui-même.

Formé en arabe principalement au Liban avec les pères jésuites, il conduisit ses recherches à Beyrouth et pendant une trentaine d’années au Caire, à l’Institut dominicain d’études orientales qui est le pendant pour l’islam de l’École biblique et archéologique de Jérusalem. Il y travailla notamment en tandem avec le père Georges Anawati (1905-1994), figure inspiratrice des lignes du concile Vatican II sur l’islam et de ses conséquences dans le dialogue interreligieux.

Dans le monde académique occidental comme auprès d’intellectuels musulmans, Claude Gilliot a permis d’éclaircir les mécanismes des chaînes de transmission des hadiths (aḥādīṯ) en islam pour remonter aux sources de la formation du Coran. Il établit, à partir uniquement de sources arabes, des aspects déterminants de la vie du Prophète ou comment les sections mecquoises du Coran ont été composées au sein d’un groupe judéo-chrétien. À partir d’un islam des origines mieux compris, il explicita le rôle crucial joué par l’exégèse du Coran dans l’institutionnalisation de l’islam.

Le « chercheur à l’ancienne »

Ce « petit paysan », comme il se décrivait toujours, ancré dans la langue et la culture paysanne du Calaisis, était agrégé d’arabe, auteur de deux thèses doctorales, professeur d’allemand, diplômé en sociologie, latiniste chevronné, linguiste, éditeur, et prédicateur dominicain. Il parlait l’arabe populaire, celui des marchés du Caire, avec un léger ton raffiné, comme il déchiffrait les termes coraniques les plus obscurs. Il mettait autant de zèle, comme prêtre, à accompagner un catéchumène qu’à convaincre un contradicteur dans un colloque international.

Travailleur acharné, doté d’une dévotion monacale pour l’étude humble et méticuleuse, il se définissait comme « chercheur à l’ancienne ». Plusieurs contributions saillantes de son œuvre immense et érudite seront republiées en 2025 sous le titre Studia coranica (3 vol., édité par Mehdi Azaiez) chez Brill.




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Paris. Une soirée républicaine contre les musulmans et les Palestiniens

La soirée « Pour la République, la France contre l’islamisme ! », qui a réuni droite dure et figures du Printemps républicain à Paris le 26 mars, a été l’occasion de fustiger pêle-mêle les musulmans, la gauche française ou les Palestiniens. Sous le haut patronage du ministre de l’intérieur et de celui des outre-mer, Bruno Retailleau et Manuel Valls.

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mardi 8 avril 2025

Encore une menterie gouvernementale









Jean-Noël Barrot, Ministre de l'Europe et des Affaires étrangères : 

"Vladimir Poutine lance aujourd’hui une nouvelle conscription de 160 000 soldats. C’est la plus grande campagne de mobilisation militaire depuis 14 ans.
Regardons la réalité en face, et préparons nous à parer la menace."


Monsieur Barrot, vos propos relèvent du délire ou du mensonge dans les deux cas, vous trompez délibérément le peuple français.

Non, la Russie ne lance pas une nouvelle mobilisation. Ce que Vladimir Poutine a signé correspond à la conscription de printemps, un processus biannuel et routinier en Russie, en place depuis des décennies. Le chiffre de 160 000 appelés est dans la norme, voire inférieur aux pics observés ces dernières années : en printemps 2023, 147 000 jeunes ont été appelés, en 2021, c’était 134 000, et en 2016, le chiffre était déjà de 155 000. Il ne s’agit ni d’une mobilisation exceptionnelle, ni d’un signe d’escalade militaire.

Les conscrits ne sont pas envoyés au front. En vertu de la loi russe, les appelés du contingent effectuent 12 mois de service, en général dans des fonctions logistiques ou de garnison. Ils ne peuvent être déployés en zone de combat que s’ils signent volontairement un contrat professionnel. S’il existe des exceptions et des cas limites, la règle reste claire : ce contingent ne représente pas 160 000 combattants supplémentaires en Ukraine.

Confondu “conscription” et “mobilisation” est une manipulation. La mobilisation (comme celle de 300 000 réservistes en 2022) concerne le rappel d’anciens soldats ou l’extension du service actif dans un cadre de guerre déclarée. La conscription, elle, fait partie du fonctionnement ordinaire de l’armée russe, en temps de paix comme en temps de guerre. Qualifier cette campagne de « plus grande mobilisation depuis 14 ans » est soit de l’ignorance, soit une construction politique.

“Se préparer à parer la menace” : mais laquelle, exactement ? Faut-il mobiliser l’opinion publique française sur la base d’un cycle de recrutement classique ? Si la France prétend répondre à une menace, qu’elle en précise la nature : renseignement, posture offensive, menace directe ? Sinon, ce n’est pas de l’anticipation c’est de la mise en scène.

Conclusion : le ministre ne décrit pas la Russie. Il prépare le public français à un glissement progressif vers l’engagement militaire, en cultivant une perception de menace permanente. La vérité est simple : la conscription de printemps n’est pas une déclaration de guerre. C’est une déclaration d’intention… politique, en France.

А.Афанáсьев S.M. Kirov Military Medical Academy sur X.


samedi 5 avril 2025

Les mécanismes de la gouvernance perverse

 

(28:36)



Ce livre s’adresse aux personnes qui, n’étant ni psychologues ni politologues, s’interrogent sur les intentions de nos dirigeants. Il se propose d’analyser la crise du Covid et la gouvernance qui s’est ensuivie, sous l’angle de la perversion. Son objectif est de donner au lecteur les éléments pour comprendre comment il est manipulé, à travers les « narratifs », l’ingénierie sociale et l’instrumentalisation des émotions. Parce que comprendre, c’est commencer à se libérer.

Marion Saint Michel est psychologue clinicienne et diplômée en sciences politiques. Elle exerce en cabinet libéral, après une première carrière dans la communication stratégique pour deux grands groupes français, où elle a pu observer de près les rouages du pouvoir. Son parcours en psychologie s’est focalisé sur la perversion, la souffrance au travail et la question du sens, des thèmes que la crise du Covid a ravivés par l’ampleur des manipulations et des mensonges perçus. Ce contexte lui a inspiré l’écriture de ce livre pour analyser ces dynamiques et envisager des moyens de résistance collective, avec pour ambition d’éveiller les consciences et de défendre une anthropologie pour l’avenir de notre espèce.


jeudi 3 avril 2025

Ingénierie sociale






La folie cachée des hommes de pouvoir


Machiavel écrivit que « Celui qui contrôle la peur contrôle les âmes ». Il est dit aussi que satan (shâtân, l'adversaire) est « le père du mensonge » dans l'empire du mensonge.

Concernant l'I.A, dans un monastère Zen au Japon, un robot humanoïde piloté par l'I.A récite maintenant les Sûtras. Le chef du monastère en est satisfait et dit que le moine qui récitait les Sûtras peut « faire autre chose » pendant ce temps-là ! A quand l'éveil total par I.A interposée ?!

Georges Orwell qui écrivit son livre « 1984 » fut l'élève de Aldous Huxley qui écrivit son livre « le meilleur des mondes ». La famille Huxley était transhumaniste. Julian Huxley fut le premier secrétaire de l'Unesco. Aldous, son frère, était au courant et peut-être a-t-il écrit son livre pour prévenir les gens de ce qui se tramait en coulisses et dont il était informé. C'est notre hypothèse. Aldous Huxley écrivit un autre livre éloquent : « les diables de Loudun ».

Les humains ignorent le plus souvent les moyens utilisés par l'ingénierie sociale. Maintenus dans l'ignorance, car les pouvoirs ne partagent pas leurs connaissances pour ne pas perdre leurs pouvoirs, n'en ont le plus souvent qu'une vague idée malgré le fait d'être souvent pourvus de bon sens, ce bon sens souvent intuitif. Ces moyens sont faits pour les hypnotiser, les manipuler pour les dominer. L'affaire n'est pas nouvelle car elle a toujours plus ou moins existé. « La fin justifiant les moyens », deux « moyens » à cette fin sont « l'inhibition de l'action » et la « répression » dont les effets délétères sont psychiques et somatiques. La « récompense » qui est distribuée insidieusement à qui obéit dans l'esprit de troupeau par peur de la répression, entraîne également des conséquences toxiques sur la santé mentale, n'en doutons pas. Ces effets délétères furent décrits par des biologistes, en particulier par le chirurgien-biologiste Henri Laborit. Des psycho-pathologistes, des anthropologues de la santé, des psychosomaticiens, des psychiatres comme le grand psychiatre italien Adriano Segatori, des philosophes-politologues, considèrent et étudient cette ingénierie sociale avec attention.

Hannah Arendt était une remarquable philosophe de la politique.

Elle écrira deux livres utiles pour comprendre des aspects de la nature humaine :

"Les origines du totalitarisme", "La nature du totalitarisme".

Voici quelques moyens utilisés par cette ingénierie sociale conçue par des prédateurs corrompus :

- Détruire les repères référentiels antérieurs par la coercition.

- Diviser pour régner.

- Exploiter « la stratégie de la tension ».

- Culpabiliser. Corrompre. Subvertir. Coopter. Ostraciser.

- Rendre les masses hystériques.

- Censurer les faits de l'histoire en désinformant et en falsifiant les programmes d'histoire.

- Gouverner par le chaos, la peur, la terreur, le contrôle mental et Mk ultra.

- Laver les cerveaux par les propagandes.

- Inventer un problème qui n'existe pas pour dépouiller et désosser l'homme crédule en lui imposant une solution absurde (comme pour le climat par exemple).

- Récompenser la servilité.

- Discréditer l'éthique.

- Proférer des anathèmes pour nuire et condamner.

- FABRIQUER LE CONSENTEMENT par des doxas inversées.

- Produire des publications scientifiques et médicales frauduleuses, dictées par des pouvoirs financiers.

- Provoquer la pan-dystopie.

- Détruire par la déréliction.

- Promouvoir l'INVERSION DES VALEURS HUMAINES.

- Diaboliser l'opposition avant de l'interdire.

- Interdire le contre-pouvoir.

- Combattre la résilience.

- Psychiatriser la dissidence.

- Généraliser la dissonance cognitive en entretenant par la peur le stress permanent.

- Créer des chocs post-traumatiques (la stratégie du choc) qui paralysent les facultés mentales.

- Cultiver le harcèlement moral, « La double-contrainte » ou double-bind ou injonction paradoxale, l'INVERSION ACCUSATOIRE, qui conduisent aux « burn-out » destructeurs, épidémie du 21ième siècle.

- Interdire le droit de parole.

- Déculturer et dé-civiliser en appauvrissant le langage, en falsifiant le sens des mots.

- Interdire l'esprit critique, le débat contradictoire fructueux, la parole juste .

- Censurer jusqu'à l'autodafé.

- Etc.

Le pervers narcissique se retrouve partout et à tous les niveaux de la société. Derrière chaque homme politique ne se cache pas nécessairement un pervers narcissique. Certains sages Tibétains classent la plupart des hommes politiques dans la catégorie des « asuras », les titans, les démons. On est en droit de les croire quand on constate les faits actuels.

Par sa folie cachée, l'homme de pouvoir, fou, qui sert Mammon, dieu de l'argent dont parle la tradition chrétienne, qui applique les moyens nommés ci-dessus, conduit et se conduit toujours vers un effondrement civilisationnel comme le prouve l'histoire humaine.

Le Fils : « Papa, c'est quoi le Nirvâna ? ».
Le Père : « Tais-toi et contemple ! ».


Par Patrick


mardi 1 avril 2025

Une spirale infernale


Le monde s’est emballé dans une spirale infernale. Une tentative d’assassinat sur Donald Trump. Des millions de clandestins franchissant les frontières américaines (idem dans l’UE). Le culte LGBTQ+ érigé en dogme intouchable. L’incendie de Notre-Dame, suivi de son sacrilège sous les mains de Macron. La chute d’Assad en Syrie. Les cérémonies blasphématoires des JO de Paris. Les fusées de SpaceX défiant le ciel. Le missile hypersonique russe Oreshnik. La mort brutale de Prigojine, patron de Wagner, tombé dans son propre piège après avoir rêvé de renverser Poutine – non pour un régime plus dur, mais pour livrer la Russie au chaos et au dépeçage. Le Covid et ses milliards d’injections d’ARN messager. Le génocide de Gaza, jugé devant la Cour internationale de Justice, avec en cerise un mandat d’arrêt de la CPI contre Netanyahu pour crimes contre l’humanité. La valse des chefs d’État – Allemagne, Canada, Royaume-Uni – toujours plus médiocres. Des élections truquées ou contestables en Europe, de la Moldavie à la Roumanie et au-delà. L’élection de Donald Trump. Le golfe du Mexique qui devient le golfe d’Amerique et Trump qui veux annexer le Groenland. Plus d’un million de morts en Ukraine et des millions de vies détruites au Proche et Moyen-orient. La « vaccination » obligatoire des canards à l’ARN. Des milliardaires en centaines de milliards et des sociétés qui pèsent des milliers de milliards de dollars … c’est fait ! Une censure féroce, emprisonnant des voix comme la mienne en France, victime avec d’autres d’une plainte de Brigitte Macron.

Et ce n’est que le début. L’Afrique se réveille, rejetant le joug d’un colonialisme 2.0. La Libye s’enfonce dans l’abîme. L’Afrique du Sud vacille, écartelée entre ses ambitions et les plaies de son passé, aggravées par la crise. Les monnaies numériques se profilent, remplaçant les laisses vaccinales par des chaînes environnementales. Les incendies et les catastrophes climatiques ne visent quasiment que des endroits où cela sert les intérêts de milliardaires. Les petites entreprises s’effondrent en cascade. La guerre des drones, digne de Terminator, s’étend sous nos yeux, portée par une intelligence artificielle qui nous échappe. La biologie de synthèse joue avec des gains de fonction mortels, pendant que des milliardaires hors sol trafiquent embryons et cellules souches pour une immortalité sacrilège. Des sacs à main de luxe valent des voitures, l’or explose, le bitcoin piège les rebelles dans une matrice qu’ils croient défier – un leurre qui servira l’IA quand elle nous asservira.

Ailleurs, la Turquie et l’Azerbaïdjan ne se contentent plus de grignoter l’Arménie : elles veulent tout avaler. Les jeux télévisés flirtent avec la mort (squid Game), prêts à devenir des snuff movies bien réels, tandis que le porno sombre dans une débauche qui tue l’érotisme. Aux États-Unis, l’AIPAC et l’ADL prospèrent dans les tensions. Les OGM et les insectes s’invitent dans nos assiettes, les moustiques transgéniques de Bill Gates pullulent, et les dossiers classifiés tombent un à un comme des dominos. J’en oublie sans doute, mais la liste est déjà impressionnante, presque étouffante. Prenons Vladimir Poutine, par exemple. Le 13 mars 2024, il déclarait dans une interview : « Elles [les élites occidentales] sont habituées à se remplir le ventre de chair humaine et les poches d’argent depuis des siècles. Mais elles doivent se rendre compte que le bal des vampires touche à sa fin. » Une formule choc, qui peint l’Occident comme un prédateur en déclin, bientôt forcé de lâcher prise, mais également un allusion nette aux Khazars. Sergueï Lavrov, lui, ne mâche pas ses mots non plus. Bien qu’une citation exacte comme « adorateurs du diable » reste introuvable dans ses discours officiels, il a souvent dénoncé l’Occident avec une virulence comparable, l’accusant de promouvoir des valeurs contraires aux « lois naturelles et divines » – une critique récurrente depuis 2022, dans le contexte de la guerre en Ukraine. Enfin, le patriarche Cyrille de Russie enfonce le clou avec une vision encore plus radicale. Le 6 mars 2022, dans un sermon, il affirmait : « Ce qui se passe aujourd’hui ne relève pas uniquement de la politique… Il s’agit du salut de l’homme, de la place qu’il occupera à droite ou à gauche de Dieu le Sauveur. » Pour lui, c’est une lutte entre le bien et le mal, rien de moins qu’une bataille pour la survie spirituelle de l’humanité. Ensemble, ces voix dessinent un récit où la géopolitique se mêle à une guerre morale, « presque » apocalyptique.

Cette folie n’a rien d’humain. Une telle accélération, une telle convergence de désastres ne peut être orchestrée que par une force surnaturelle – le diable en personne, tirant les fils d’un théâtre eschatologique. Comme le disait feu Benoît XVI, l’Antéchrist n’est pas une idée : il est parmi nous, en chair et en os. Macron, couronné dans une Notre-Dame profanée, et Netanyahu, maître d’un génocide impuni, en sont-ils les visages ? Où en sommes-nous dans ce cauchemar prophétique ? Que va-t-il se passer quand les masques tomberont enfin ? Et si ce « diable œdipien » – cette figure / entité monstrueuse d’un mâle (mal) dans sa peau, ne pouvant devenir père, mais habilement devenu mère et finalement femme (et) d’un fils, ne formant plus qu’un, rêvant de détruire l’humanité – était déjà parmi nous ?

Et nous, que faire ? Les lois s’amoncèlent, verrouillant le culte du mensonge et de l’inversion. Elles nous imposent l’autocensure sous peine de prison, de ruine, d’ostracisme. Face à cette machine infernale, courber l’échine, c’est mourir en silence. Résister, c’est risquer tout perdre – mais peut-être sauver ce qui reste d’humanité. Car ce n’est plus une question de politique : c’est une bataille pour l’âme du monde.


Bertrand Scholler.



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La guerre contre la Russie et le kit de survie de Macron






Le kit de survie, "c’est là l’élément grotesque qui ne manque jamais dans ces sortes de choses, et par lequel se trahit précisément leur véritable origine : le diable est assurément fort habile, mais pourtant il ne peut jamais s’empêcher d’être ridicule par quelque côté !" (René Guénon)


lundi 31 mars 2025

Le restaurant La Poutinerie à Paris perquisitionné par les autorités !





"Motif ? Une confusion suspecte entre poutine (le plat québécois) et Poutine (le président russe). Selon une source au ministère de l’Intérieur, l’établissement ferait « potentiellement partie d’un réseau d’influence gastronomique pro-Kremlin."

Camille Moscow sur X.




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La Poutine (Plat traditionnel Québécois)



samedi 29 mars 2025

Le déficit du Vatican explique-t-il la soumission du pape au mondialisme ?

 



En d’autres termes, les 70 millions de déficit annuel des finances du Saint-Siège sont-ils à l’origine du virage mondialiste du pape, pour ne pas dire son virage anticatholique, certains intégristes allant jusqu’à parler de satanisme ? Mauvaise nouvelle, au moment où François a du mal à revenir de son opération suite à une infection respiratoire (pas de commentaires, s’il vous plaît).

Fanfan recevra Charles III et sa femme le 8 avril, s’il tient le coup jusque-là. Un Charles qui est en train de développer une diplomatie parallèle. Ce qui est étonnant, c’est que c’est un des rares types que Trump respecte. Peut-être l’aspect royal, dynastique, que Donald cherche peut-être, lui le parvenu, à recréer en Amérique, avec son fils Baron, suite à l’extinction de la lignée Kennedy.

La soumission du pape au mondialisme explique-t-elle le déficit du Vatican ?

Donc même si Fanfan, le pape des migrants, guérit, les finances ne seront pas guéries pour autant. Et pas question d’appliquer la jurisprudence Dati, le futur maire de Paris qui veut faire payer l’entrée à Notre-Dame, dans les cinq euros. On ne voit pas les papistes payer place Saint-Pierre pour écouter les sermons fatigués du Saint-Père. Si l’Église veut reprendre du poil de la bête, faudra qu’elle retrouve le message des origines, un peu comme le punk a revitalisé le rock qui commençait à mourir, dans les années 70, avec ceux qu’on appelait à l’époque les progressistes !

Ce n’est pas François qui gère le pognon mais un cardinal boche, Reinhard (rien à voir avec l’opération du même nom, et de sinistre mémoire) Marx, et c’est pas une blague. Ce n’est pas non plus un cardinal juif, que les complotistes se rassurent. Donc le Marx, il cherche du flouze, et il veut réduire les coûts. Le budget de la grande maison tourne autour de 1,2 milliard, mais visiblement, ça ne suffit pas. Alors qui la maison de Dieu va-t-elle virer ?

Le personnel, nous informe Le Figaro, pèse pour un demi-milliard, autant que les coûts de fonctionnement. Ce qui fait la différence, et le déficit, c’est la baisse continue des dons (le reste c’est la location du patrimoine), qu’on appelle le denier de Saint-Pierre. Curieusement, Fanfan est en poste depuis 2013, et c’est un peu après que les dons ont commencé à flancher. Son progressisme, qui a rebuté pas mal de vrais cathos – les non-croyants ou les chrétiens gauchisés trouvaient ce pape cool –, est peut-être à l’origine du trou chronique.

Mais on peut se tromper, et la dérive idéologique de l’Église ne date pas d’hier, mais du concile Vatican II, il y a 62 ans (ou 1905 chez nous). Et c’est encore un coup des cardinaux allemands, bien dénazifiés, n’est-ce pas, ou plutôt bien gauchisés. Les esprits paranoïaques y verront une concession faite aux juifs par la puissante église allemande, suite à l’Holocauste !

Après ce point Godwin (victoire de Dieu), on rappelle une petite chose : ce besoin de sous ne date pas d’hier, car au XIXe siècle, la Banque, Rothschild pour le coup, prêtait déjà avec intérêts – les Rothschild n’étaient pas musulmans – au Vatican ! On l’avait signalé dans notre long article sur la famille en or, et depuis, Wikipédia a confirmé :

"Les prêts des Rothschild au Saint-Siège font référence à une série de prêts financiers importants arrangés entre la famille Rothschild et le Saint-Siège de l’Église catholique. Le premier emprunt qui a eu lieu en 1832 a eu lieu dans la séquence de temps après les guerres napoléoniennes pendant le pontificat du pape Grégoire XVI (impliquant James de Rothschild et Carl Mayer von Rothschild). Ce prêt accordé était d’un montant de 400 000 £ (équivalent à 37,4 millions de livres sterling en 2019). Un deuxième emprunt a eu lieu pendant le pontificat du Pape Pie IX (« Pio Nono ») au début des années 1850 avec les mêmes membres de la famille Rothschild après l’effondrement de Giuseppe Mazzini, révolutionnaire ayant fondé la République romaine, et la restauration des États pontificaux."

Conclusion : parfois, Wikipédia, c’est vraiment cool, comme François.

jeudi 27 mars 2025

Une découverte macabre dans une loge maçonnique


Hubert Van Den Torren, victime de mafieux et de fraternelles maçonniques, relate des faits sordides survenus dans une loge maçonnique.


Vidéo, Magazine Nexus avec Morad El Hattab : EMISSION SPECIALE sur un des plus gros réseaux criminels en France https://www.youtube.com/live/oTcFle7t6aI


Une découverte macabre dans une loge maçonnique


En prenant possession de la loge de Béziers, sous le gouvernement du Maréchal, en 1941, la police découvrit le cadavre d’une fillette âgée d’environ sept ans.

Commis par M. le procureur de l’Etat français, M. le docteur Roulaud, médecin légiste, se rendit le 19 décembre 1941, à 16 heures, à la Loge et dressa un rapport.

« Le cadavre examiné, y lit-on, est celui d’une fillette mesurant cent trois centimètres, et par conséquent, âgée d’environ sept ans. »

Le médecin légiste décrit ensuite minutieusement ce cadavre qui pesait deux kilos, dont les parties molles étaient « absolument desséchées, ligneuses et légères« . Les viscères avaient été enlevés. Il ne restait que le « squelette, les muscles des membres, avec des morceaux de peau parcheminée« .

Les vaisseaux artériels avaient été « colorés en rouge vif« , et les veines « injectées en bleu« . On avait conservé « la vessie et le rectum béants et parcheminés« .

Deux trous pratiqués dans le vertax permettaient de suspendre ce cadavre au mur, ajoutant à l’horreur du spectacle.

On avait, détail horrible, « respecté les paupières qui portaient encore leurs cils longs et blonds » et les lèvres qui bordaient « d’un mince liseré desséché une rangée presque intacte de petites dents jaunies« .

On pourra trouver deux reproductions photographiques du cadavre de la loge de Béziers dans les Documents maçonniques d’août 1942, p. 23.

Toutes les loges n’avaient sans doute pas les moyens de pousser l’usage de l’horrible aussi loin que la loge de Béziers, mais dans tous les cabinets de réflexion, on trouve des crânes, des tibias, des tentures de deuil, des transparents lumineux faisant apparaître un corps d’homme, des silhouettes en matières luminescentes, des squelettes en fer forgé peint, etc…

lundi 24 mars 2025

Emmanuel Macron, l’enfant soldat programmé par Rothschild




Macron par David Eugene Dees (1957 - 2020)


Les emails Clinton en 2012 révèlent qu’on le prend pour une “Person of Interest”. Jack Sullivan, futur conseiller de Biden, écrit : “C’est lui qu’il faut suivre, c’est le futur ministre de l'économie.

Les Américains le savaient dès 2012 : Macron a été programmé pour servir des intérêts qui dépassent la France.

L’ascension politique d’Emmanuel Macron ne cesse de susciter des interrogations. Depuis son entrée en scène sur la place publique, son parcours apparaît comme un enchaînement de coïncidences troublantes, d’anomalies inexplicables et de décisions stratégiques qui semblent servir des intérêts bien précis. Selon les propos de Xavier Poussard chez Idriss Aberkane, Macron serait un “enfant soldat”, programmé et manipulé par des forces occultes, notamment la banque Rothschild, pour servir des agendas géopolitiques et économiques.

Une trajectoire atypique : les anomalies du parcours de Macron

Emmanuel Macron a toujours bénéficié d’un traitement de faveur dans son ascension professionnelle et politique. Son passage à l’École nationale d’administration (ENA) est marqué par des irrégularités. Alors qu’il échoue à l’oral de son concours, son classement est annulé, une décision exceptionnelle qui soulève des questions. De même, son entrée à l’Inspection générale des finances, où il est immédiatement pris sous l’aile de hauts fonctionnaires influents, suscite des interrogations. Comment un jeune homme sans expérience a-t-il pu gravir si rapidement les échelons du pouvoir ?

Son passage chez Rothschild est tout aussi troublant. Macron devient le plus jeune associé gérant de l’histoire de la banque, malgré des compétences jugées insuffisantes par ses pairs. Des témoignages rapportent que ses collègues se moquaient ouvertement de ses erreurs en réunion. Pourtant, David de Rothschild lui-même l’aurait soutenu, au point de le propulser à des postes clés. Cette promotion fulgurante, couplée à un patrimoine déclaré dérisoire après plusieurs années dans la finance, laisse perplexe.

Les liens troubles avec les États-Unis

L’influence américaine sur le parcours de Macron est un autre élément troublant. Dès 2012, alors qu’il est nommé conseiller économique à l’Élysée, les emails de Hillary Clinton révèlent que les Américains le considèrent déjà comme une “Person of Interest”. Jack Sullivan, futur conseiller à la sécurité nationale de Joe Biden, écrit : “C’est lui qu’il faut suivre, c’est le futur ministre de l’Économie”. Cette prédiction, qui se réalise en 2014, soulève des questions sur les liens entre Macron et les cercles du pouvoir américain.

Par ailleurs, la vente d’Alstom à General Electric, orchestrée pendant le passage de Macron au ministère de l’Économie, est souvent citée comme un exemple de sa complaisance envers les intérêts américains. Cette transaction, véritable prédation du capitalisme financier américain sur le capitalisme français, a été dénoncée par plusieurs observateurs, dont Arnaud Montebourg. Macron est accusé d’avoir favorisé les intérêts étrangers au détriment de l’industrie française.

Le rôle de Rothschild : un candidat manchou ?

La thèse du “candidat manchou” (personne dont le passé et les souvenirs auraient été reconstruits pour en faire un héros artificiel), évoquée par Candice Owen, suggère que Macron serait une marionnette manipulée par des forces supérieures. Selon cette théorie, son parcours aurait été soigneusement orchestré pour en faire un instrument au service d’intérêts financiers et géopolitiques. La banque Rothschild, avec laquelle Macron a entretenu des liens étroits, serait l’un des principaux acteurs de cette manipulation.

Les silences et les zones d’ombre

L’un des aspects les plus frappants de l’affaire Macron est le silence qui entoure certaines questions. Les témoins de son parcours refusent souvent de s’exprimer, et les médias mainstream évitent soigneusement d’aborder les sujets qui fâchent. Par exemple, les conditions de sa nomination comme secrétaire général adjoint à l’Élysée, imposée par Bernard Attali et les milieux financiers, restent floues. De même, les anomalies dans son patrimoine déclaré, malgré des années passées dans la finance, ne sont jamais approfondies.

En outre, les allusions à des opérations de manipulation psychologique, voire de lavage de cerveau, ne peuvent être ignorées. Une biographe de Brigitte Macron, pourtant bienveillante, a déclaré avoir “l’impression que les officines du président sont rentrées dans les cerveaux pour y effacer les mémoires”. Cette phrase, aussi surprenante soit-elle, reflète le sentiment d’étrangeté qui entoure le couple présidentiel.

Un président discrédité sur la scène internationale

Les révélations sur Macron ont des conséquences directes sur sa crédibilité internationale. Des pays comme la Russie, les États-Unis, ou même des nations africaines et asiatiques, le considèrent désormais avec méfiance. Les déclarations de Vladimir Poutine et de Donald Trump, qui le traitent comme un pantin manipulé, renforcent cette image. En Afrique, où la France tente de maintenir son influence, les dirigeants locaux voient en Macron un président faible, incapable de défendre les intérêts de son propre pays.

Par Yoann pour Le Média 4-2-2

Via Spirit's FreeSpeech

samedi 22 mars 2025

Rudy Reichstadt, l'imposteur macroniste payé par nos impôts




Ministère de la Vérité : Reichstad parmi les 14 policiers de la pensée nommés par Macron. 



Rudy Reichstadt, l'imposteur macroniste payé par nos impôts

François Aselineau, Président de l'UPR


Cet individu a table ouverte dans les médias mainstream et les institutions de la République pour diffamer tous les opposants à Macron, sous couvert d'«observer» et de «lutter» contre le «conspirationnisme».

Mais il refuse toute enquête précise sur l'origine de ses financements et sur l'absence totale de sérieux scientifique de ses prétendus travaux de «déconspirateurs».

Cependant,des recherches conduites dans la foulée du scandale du Fonds Marianne (à moitié étouffé) ont permis de démasquer cet imposteur.

C'est le cas de cet article très long, précis et documenté, qu'il est de salubrité publique de lire et de relayer au maximum :


On y découvre les accointances politiques et les détournements massifs d'argent public dont Rudy Reichstadt a bénéficié, et qui justifient que des poursuites soient lancées contre lui et son prétendu «Observatoire du conspirationnisme».

Relevons notamment que Rudy Reichstadt apparaît comme «conseiller» dans pas moins d’une dizaine d’institutions publiques :

- Service d’information du gouvernement (SIG)
- Ministère de l’Éducation nationale
- Ministère de l’Intérieur
- Conseil national du numérique
- MIVILUDES
- DILCRAH
- CNAM
- Etc.

D’après les données disponibles jusqu’en 2022 sur le site http://budget.gouv.fr, le prétendu «Conspiracy Watch, Observatoire du conspirationnisme» a perçu :

30 000 €/an depuis 2017 versés par la Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT (DILCRAH).

Le motif invoqué pour cette pompe à argent public a été de financer la production de l'émission «Les Déconspirateurs» sur http://ConspiracyWatch.info sur YouTube.
Notons que cette chaîne qui existe depuis 10 ans ne compte à ce jour que :

- 9860 abonnés
- 170 vidéos (soit un rythme moyen de production très modeste de 1,4 vidéo/mois)

- 756 314 vues cumulées https://m.youtube.com/@ConspiracyWatchinfoFR… 

Par comparaison, UPR-TV qui ne reçoit AUCUN argent public, existe depuis 15 ans et compte :

- 491.500 abonnés, soit 50 fois plus que ConspiracyWatch

- 1596 vidéos, soit 9,4 fois plus

- 110 078 855 vues cumulées, soit 146 fois plus.

Cela signifie au passage que chacune de nos vidéos attire en moyenne 15,5 fois plus d'audience que les vidéos de Rudy Reichstadt ultra-subventionnées par l'argent des contribuables. 30 000 €/an depuis 2019 versés par le SG-CIPDR.

Cette subvention a été doublée à l’occasion du Fonds Marianne pour s’élever à plus de 60 000 € versés tous les ans depuis 2021.

Conspiracy Watch a également reçu - au moins à deux reprises (2019 et 2021) - une subvention de 20 000 € au titre des «politiques d’Éducation artistique et culturelle» du ministère de la Culture.

Toujours en provenance du ministère de la Culture, Conspiracy Watch a bénéficié de subventions de
- 15 000 € en 2020
- 30 000 € en 2021
- 30 000 € en 2022
(soit 75 000 € au total) pour «accompagner l’organisation d’un concours international de dessin de presse contre le conspirationnisme et le négationnisme».

Mais, si ce concours semble bien avoir été organisé en 2020, on n’en retrouve pas la moindre trace en 2021 et 2022, alors que la dotation versée ces années-là a été le double du montant initial.

En outre, les lauréats de l'unique concours de 2020 ont reçu des prix pour un montant total de 7 000 €, remis discrètement lors d’un événement à huis clos dans le contexte des restrictions sanitaires.

Pour un total triennal de 75.000 €, où sont passés les 68.000 € restants ?

Au total, en s'en tenant aux dernières données disponibles (2022), l’association de Rudy Reichstadt a bénéficié d’au moins 130.000€/an d'argent public dans la plus totale opacité.

Et si l’on additionne les subventions versées à des organismes collaborant ouvertement avec Rudy Reichstadt, on arrive à un total de 325.000 € de projets financés par le Fonds Marianne.

C'EST DE L'ESCROQUERIE EN BANDE ORGANISÉE.